11 Av 5771 / Paracha : Vaet’hanane
Rabbi disait : 'Quel est le droit chemin que l'homme doit choisir ? Toute action qui apporte la gloire à celui qui en est l'auteur et qui lui apporte la gloire des hommes.'
(Chapitre 2 - Michna 1)
Le conseil enseigné par Rabbi Yéhouda Hanassi paraît quelque peu étonnant, pour ne pas dire égoïste ? !
C'est pourquoi il serait bon de faire une lecture plus profonde du texte de cette Michna. Les termes « gloire à celui qui en est l'auteur » font en fait référence au travail fait sur soi-même, à l'effort fourni pour l'amélioration de sa propre personne ; ceci peut être apparenté à l'étude. Tandis que les mots « gloire des hommes » font de fait allusion au service de D-ieu tourné vers autrui ; ce sont les actes de bienfaisance.
Bien que l'on soit, par nature, attiré par l'une ou par l'autre de ces voies, Rabbi Yéhouda Hanassi nous recommande de prendre le Dere'h Yéchara - le droit chemin - qui signifie, en fait, la voie médiane. Il faut faire la symbiose des deux conduites : un homme doit à la fois se construire lui-même et tendre la main aux autres.
Rabbi Eliézer disait : Que l'honneur de ton prochain te soit aussi cher que le tien propre.
(Chapitre 2 - Michna 10)
Rabbi Eliézer était connu pour la richesse des connaissances qu'il avait. On dit qu'il dépassait par son savoir tous ses collègues. En effet, ses camarades l'appelaient « Rabbi Eliézer le Grand » et il était même usage de le surnommer « Sinaï », car il était le dépositaire de la Torah dans sa génération.
Cependant en dépit de toutes ses qualités et malgré sa grandeur, Rabbi Eliézer soulignait la nécessité d'honorer les autres. C'est pourquoi il revient à ce grand tana - sage - l'enseignement de cet adage.
Que D-ieu fasse que l'étude de ces paroles de nos sages que nous cherchons à mettre en application nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.
Issus respectivement de deux discours du Rabbi de Loubavitch : Biourim LéPirké Avoth et Sefer HaSi'hoth 5748.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.