27 Elloul 5772
La mitsva prédominante de Roch Hachanna est le choffar. Le Baal Chem Tov nous délivre une parabole qui nous permettra de comprendre le sens de ce commandement. Il compare cette sonnerie à un fils qui crie : Papa, papa sauve-moi !
Rabbi Yossef Its'hak souligne que l'idée principale à retenir dans cet exemple est le cri. Peu importe le contenu qui accompagne cet éveil, le principal est de le crier à D.
La Torah nous assure que cet élan venu du coeur sera entendu par l'Eternel. En effet, les sonneries du choffar sont annoncées par une bénédiction. Que dit-elle ? « (Lui qui) écoute les sonneries de son peuple d'Israël avec miséricorde ». Instaurée par nos sages, on ne peut imaginer qu'ils l'auraient établie si l'Eternel n'était pas prêt à écouter favorablement les sonneries du choffar qui suivront cette bénédiction.
Fort de cette démonstration, nous avons la certitude que l'Eternel désire entendre nos prières en ces jours saints. Qu'il languit encore plus que nous, le moment où Il pourra nous prodiguer tous les bienfaits matériels et spirituels dont nous avons besoins. Qu'il n'y a pas l'ombre d'un doute quand à la prédisposition de D. à notre égard de déverser sur notre peuple des flots de bénédictions.
Roch Hachana peut se résumer en deux idées :
1. Nous nous engageons à reconnaître l'Eternel comme notre Roi,
2. Il prend sur Lui en retour de répondre à nos besoins matériels avec largesse.
Que D. fasse que cette année 5773 soit l'année de toutes les douceurs matérielles et spirituelles. Que chacun des enfants du peuple juif voit ses souhaits, ses attentes, ses désirs réalisés. Que D. entende la prière et le cri de chacun d'entre nous durant ces jours solennels. Que nous ayons le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.