2 Mar ‘Hechvan 5772
Le traité Kidouchin (82a) nous enseigne qu'Avraham a accompli toute la Torah avant même qu'elle ne soit donnée. Malgré tout Il attendit que l'Eternel lui ordonne de se circoncire pour le faire.
Pourquoi Avraham a eu une attitude différente à l'égard de la circoncision?
En réalisant un commandement divin, nous avons reçu au Sinaï la possibilité de sanctifier le matériel. En effet l'Eternel nous a alors ordonné de faire les mitsvots. Cette injonction nous permet de raffiner la matière lorsque nous réalisons ses préceptes. Il en ressort que l'impact d'un commandement divin sur la matière est éternel.
Pour autant nous ne pouvons pas considérer que la mitsva elle-même perdure après sa réalisation. Prenons pour exemple une tête sur laquelle a été posée des téfilines. Elle demeurera pour toujours plus « raffinée » même après avoir retiré ces objets sacrés. Pour autant personne ne pourra affirmer que ce « nouveau statut » est assimilable à la présence effective des téfilines !
Ce constat nous permet de mieux comprendre la spécificité de la milah (circoncision). Ce commandement se distingue des autres préceptes par sa capacité à sanctifier la chair de façon constante. Comme à l'instant où l'acte est réalisé.
Il découle de cette réflexion qu'un homme circoncis réalise à chaque instant la mitsva de milah. Contrairement à celle des téfilines par exemple qui ne court que durant la période où nous les mettons.
C'est pourquoi Avraham attendit l'ordre de D. avant de réaliser cette mitsva. Il désirait recevoir à travers cette injonction la capacité de sanctifier sa chair de façon éternelle.
L'Eternel a donné la possibilité à nos ancêtres de réaliser une mitsva qui présente les mêmes formalités que toutes les mitsvots que nous connaissons. Il s'agit de la milah. Aujourd'hui encore lorsque nous accomplissons ce commandement dans tous ses détails nous imitons la voie de nos patriarches. Pour autant nous ne devons pas nous limiter à cette unique injonction. Ce précepte doit nous donner la force d'accomplir les six cent douze autres commandements avec la même ferveur que celle de nos ancêtres lorsqu'ils se circoncirent.
Etre relié à nos patriarches à travers l'injonction de la milah nous donne un second mérite. Celui de pouvoir sanctifier comme eux la matière. Mais depuis le don de la Thora cette élévation de la matière s'entend chaque fois que nous réalisons un des six cent treize commandements divins.
Que D. fasse que par le mérite de toutes les générations qui ont oeuvré en exil pour raffiner la matière, nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol III - Paracha Lé'h Le'ha.
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol III - Paracha Lé'h Le'ha.
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.