Les secrets d'une puissance
Extrait de http://www.fr.chabad.org/
27 Tamouz 5774
Les Téfilines sont un objet de culte typiquement juif.
C’est essentiellement par cette Mitsva que les garçons sont initiés à devenir des adultes. Ils impliquent un acte concret plutôt que quelque chose de ressenti. Les Téfilines véhiculent un enseignement très singulier. On entoure les lanières autour du bras qui perd ainsi presque toute sa liberté de mouvement; il ne peut dès lors se mouvoir que dans le champ de manoeuvre que lui laissent les Téfilines. Le message est clair : l’homme n’est pas libre d’agir comme il l’entend. Il peut bouger le bras, utiliser son aptitude à l’action, mais seulement en accord avec l’esprit des Téfilines ou du Chéma Israël.
Certains actes, comme prendre ce qui appartient à un autre, blesser son prochain ou un animal, endommager volontairement des objets, sont nuisibles. Le bras et la main ont la capacité de soigner, d’aider, de créer et de construire, et on doit les utiliser uniquement dans ce but. C’est ce que nous enseignent les Téfilines chaque matin. Et le jeune Bar Mitsva entre dans la vie, tout comme nous y entrons nous-mêmes renouvelés, chaque jour, avec en mémoire le fait que toutes nos actions doivent être en accord avec ces principes de base.
“Ne hais point ton frère dans ton coeur”
L’un des boîtiers des Téfilines est placé sur le bras gauche, près du coeur, symbole du siège des émotions. Or, il y a des sentiments interdits par la Torah. “Ne hais point ton frère dans ton coeur” “Ne garde pas rancune” même si on t’a fait du tort. “Tu aimeras l’étranger” avec toute sa différence, et bien sûr, “tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Nos sentiments peuvent être maîtrisés, et nous en sommes responsables. Nous devons en être maîtres et ne pas nous laisser dominer par eux.
“Tu aimeras ton prochain comme toi-même”
Les Téfilines nous donnent un aperçu du potentiel merveilleux inhérent à chacun de nous, d’agir non seulement comme il se doit, mais aussi de rester maître de nos sentiments. Celui qui est sensible au message des Téfilines ne peut accepter l’excuse courante, marque de sa faiblesse, qui consiste à dire : “Je n’ai pas le temps de les mettre”. Celui dont le coeur a été sensibilisé aux Téfilines et enflammé pour “aimer ton D.ieu de tout ton coeur”, rejettera une telle faiblesse.
L’autre boîtier des Téfilines est placé sur la tète, siège de l’esprit. L’intelligence humaine est à la fois le don le plus merveilleux et la menace la plus inquiétante pour le monde où l’on vit. Si l’homme utilise son cerveau à bon escient, il peut créer un paradis ; dans le cas contraire, il peut causer la destruction totale de la planète.
Il se doit d’accorder d’avoir un esprit saint, ses pensées doivent être pures, dénuées de ruse et de complot. Il ne doit pas exagérer son importance aux dépens des autres. Presque tout le monde en Occident a la capacité de lire et d’écrire, mais lorsqu’on en vient à l’éthique, à ces lois morales, fondements de toute société viable, nous avons malheureusement à peine dépassé le stade de l’homme des cavernes ! Les Téfilines nous enseignent que l’intelligence doit avoir une direction. Les gens éduqués mais dépourvus de morale, ne sont pas dirigés par leur intellect mais par de bas instincts.
Les Téfilines nous enseignent que l’intelligence doit avoir une direction
Sans cela, l’homme va à son irrémédiable perte. La Torah nous enjoint de mettre les Téfilines “entre tes yeux”. La façon dont nous utilisons nos yeux nous renseigne sur ce que nous sommes. Quand le précédent Rabbi de Loubavitch était encore enfant, il demanda à son père pourquoi D.ieu avait donné à l’homme deux yeux. Un oeil n’aurait-il pas suffit ? “D.ieu nous a donné deux yeux”, lui répondit son père, “un oeil droit et un oeil gauche. Le droit pour voir les qualités, le gauche les défauts. Utilise ton oeil droit pour voir favorablement les autres et le gauche pour te juger toi-même !”
Par ailleurs, mettre les Tefilines impose la crainte à nos ennemis enseigne le Talmud. Qu'il en soit ainsi concrètement et que nos soldats connaissent une victoire surnaturelle sur le front.
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l’œil nu.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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