2 Kislev 5773
Lorsque D.ieu fit le choix de Son monde, Il y instaura des débuts de mois et d'années. Lorsqu'Il fit le choix de Jacob et de ses enfants, Il y instaura des nouveaux mois de délivrance.
Midrache Chémot Rabbah 15:11
Il existe une qualité, un avantage inhérent à la « nouvelle lune » qui ne se trouve pas dans la situation de « pleine lune ». C'est cette qualité qui se révélera au sein du peuple juif lors de la Délivrance messianique et c'est pourquoi celle-ci est précisément comparée à la « (re)naissance » de la Lune.
Pour comprendre la nature de cette qualité, il est utile de se pencher sur la notion de naissance et de renouveau telle qu'elle apparaît au sein du peuple juif lors de la naissance d'un enfant :
Du fait qu'il est proche de sa naissance, un petit enfant possède en effet une supériorité par rapport à une « grande personne ».
Un Juif adulte est conscient qu'il existe différents degrés chez le Créateur : D.ieu est appelé « Sage », « Tout-puissant », etc. Et même lorsqu'il envisage D.ieu tel qu'Il existe au-delà de toutes ces qualités, la grandeur de D.ieu réside à ses yeux dans le fait de dépasser les dites qualités et se mesure donc à leur aune.
En revanche, l'enfant, qui ignore ces subtilités théologiques, prie D.ieu en toute simplicité. Il s'adresse tout simplement à « D.ieu Lui-même », dont il n'est pas nécessaire de préciser les « qualités ». Et pour cette raison l'enfant appelle D.ieu « Hachem », « le Nom ».
Cette différence est également illustrée dans la façon dont l'homme s'attache à D.ieu :
L'adulte, qui sait que D.ieu dépasse toutes les qualités, l'appréhende de façon «négative», en ressentant que la grandeur de D.ieu est de ne pas être limité par ces définitions. Son attachement à D.ieu passe donc par la négation de soi, de ses conceptions, etc;
A l'inverse, pour l'enfant, c'est à travers la perception de soi qu'il est en contact avec D.ieu, car il Le ressent dans toute chose. D.ieu l'accompagne à chaque instant de son existence, dans son repas, dans ses activités, etc.
En d'autres termes, l'adulte s'attache à D.ieu à travers ses propres facultés révélées, son intelligence, sa sensibilité, etc. Et, même lorsqu'il s'élève jusqu'à se lier à D.ieu avec les parties les plus profondes de son être, sa force de volonté, de désir, jusqu'à sa yé'hida elle-même (partie la plus élevée de l'âme), cela demeure dans un projet de sortir de soi et de ses limites pour s'unir avec le Créateur.
Le petit enfant, lui, s'unit à D.ieu de par l'essence de son âme (qui est au-delà de tout nom - c'est-à-dire de toute définition - que l'on peut donner à l'âme, de toute « qualité » que l'on peut reconnaître à celle-ci).
Ces deux degrés de la relation avec D.ieu, celui de « l'adulte » comme celui de «l'enfant», se retrouvent dans la vie quotidienne de chaque Juif.
Nous vous proposerons la suite de ce développement dans la prochaine «lettre de thora» sous l'intitulé : Le message de Roch 'Hodech (III)
Que D. fasse que de même qu'en ce jour, le Rabbi de Loubavitch retrouva la santé en 5738 (1977), qu'ainsi aujourd'hui même D. nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - 28 'Hechvan, Roch 'Hodech Kislev et Chabbat (2 Kislev) - Paracha Toldot 5752
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
Que D. fasse que de même qu'en ce jour, le Rabbi de Loubavitch retrouva la santé en 5738 (1977), qu'ainsi aujourd'hui même D. nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - 28 'Hechvan, Roch 'Hodech Kislev et Chabbat (2 Kislev) - Paracha Toldot 5752
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.