Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

lundi 11 juillet 2011

D-ieu donne raison à Pin'has

9 Tamouz 5771 / Paracha : Pin’has

  • 12-13 Tamouz 5687 (1927) - jeudi 14 et vendredi 15 juillet : Rabbi Yossef Its'hak, le précédent Rabbi de Loubavitch est libéré de l'exil dans lequel il avait été confiné à Kostroma (Russie).
  • Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.


Balak suit le conseil de Bila'am et attire la colère de D-ieu sur le peuple juif en entraînant les enfants d'Israël vers la débauche et l'idolâtrie, à travers les filles de Midiane et Moav. Face à cet événement, deux attitudes voient le jour au sein de la communauté. Le prince de la tribu de Chimon, Zimri fils de Salou vient défier Moché. Alors que la colère de D-ieu fait ravage et décime le peuple juif, il ose demander à Moché : « Cette fille de Midiane, est-elle autorisée ou interdite ? Si tu établis qu'elle nous est interdite, qui t'as permis d'épouser ta femme (issue elle aussi d'une famille « non juive ») » ?
La démarche de Zimri semblait malgré tout empreinte de bonté. Il se soucie de sa tribu et essaie de trouver un argument qui validera la conduite dépravée du peuple. Pour autant, son attitude n'est que l'expression de la cruauté et de l'égoïsme. Il n'a que faire de susciter davantage la colère de D-ieu en soumettant une telle question à Moché à cet instant crucial. Il habille son irresponsabilité dans un vêtement de bonté. Il est prêt à provoquer Moché en l'interrogeant, espérant ainsi « conforter » le peuple juif dans son erreur. Son attitude est donc inappropriée.
A l'inverse, Pinh'as a une toute autre question à soumettre à Moché : « Ne nous as-tu pas enseigné Maître, que celui qui a commerce avec une Araméenne, les zélotes peuvent le tuer ? ». « Toi qui as enseigné cette loi, mets-la en application » fut la réponse de Moché. C'est ainsi que Pinh'as tua Zimri et la princesse de Midiane au moment de leur union. L'épidémie qui frappait le peuple juif cessa immédiatement.
De quel esprit était animé Pinh'as au moment de cet acte ? Désirait-il sauver l'honneur de D-ieu bafoué en tuant Zimri ? Ou fut-il guidé par son instinct cruel, hérité de son grand-père maternel Lavan, en assassinant un des princes d'Israël ? Pin'has n'est-il pas le petit-fils de Lavan, qui avait plaisir à engraisser les veaux, pour les offrir ensuite aux idoles !
Les deux opinions virent le jour au sein au sein du peuple juif. Certains virent en Pin'has un homme à l'attitude remarquable. D'autres ne crurent voir ici qu'un homme assoiffé de sang, qui trouva l'opportunité d'assouvir son désir en tuant Zimri.
Face à cette hésitation inacceptable, D-ieu enseigna à Moché combien le comportement de Pin'has avait été noble. L'Eternel contracta avec lui une alliance et rallia sa personne et sa descendance à la dynastie des cohanims.
Cette analyse laisse apparaître une idée. Même si le geste de Pin'has était emprunt de force, un crime, sa motivation première était le fruit d'une démarche constructive, sauver le peuple juif du fléau qui sévissait. A l'inverse, Zimri voulut faire croire au peuple qu'il cherchait son intérêt. Pour autant, il était animé de sentiments cruels !

Que D-ieu fasse que la paix règne sur tout le peuple juif en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

 Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol VIII - Sih'a I -  Paracha Pin'has .

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

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