4 Tamouz 5771 / Paracha : Balak
- 12-13 Tamouz 5687 (1927) - jeudi 14 et vendredi 15 juillet : Rabbi Yossef Its'hak, le précédent Rabbi de Loubavitch est libéré de l'exil dans lequel il avait été confiné à Kostroma (Russie).
Le nom de notre Sidra est celui d'un mécréant, Balak. Comment nos sages ont-ils pu choisir un tel nom pour cette paracha ? N'y a t-il pas un interdit d'évoquer les noms des idoles, comme celui des mécréants ?
Le 'Hida (responsa Yossef Omets) justifie cette appellation de la façon suivante. Tout mécréant ou idole mentionné dans la torah peut être prononcé par chacun d'entre nous. Il n'y a là aucun interdit puisque la torah les nomme explicitement. C'est pourquoi les sages ont pu choisir le nom de Balak pour notre sidra.
Pour autant, la question se pose à nous en d'autres termes. Pourquoi choisir un tel nom comme titre de la sidra ?
Il nous est interdit au quotidien de mentionner le nom d'une idole car à travers ces propos nous renforçons son pouvoir. Par contre, lorsque la torah évoque le nom d'une idole comme celui d'un mécréant, elle affaiblit et annihile ainsi son identité.
Balak fomentait à notre égard des projets néfastes. La sidra vient nous conter dans le détail comment ses plans ont échoué. Il n'a pas pu affaiblir le peuple juif. Bien au contraire, « grâce » à lui nous avons reçu des bénédictions auxquelles nous n'avions jamais eu accès jusqu' alors.
En faisant de son nom le titre de la sidra, la torah accentue l'humiliation que Balak a subi en tentant de s'en prendre à nous. Elle nous montre combien D-ieu nous a toujours protégé de tout danger.
Que D-ieu fasse que nous soyons toujours à l'abri de toutes menaces, et que le juste Machiah' nous délivre aujourd'hui encore de cet exil !
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol XXIII, Paracha Balak-Sih'a I.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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