Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah »
5 Eloul, 5771
Nous sommes tous conscients
que, dans la vie, il faut mener certaines batailles « matérielles ».
Elles comprennent les luttes économiques de chaque individu, les conflits avec
notre voisinage, la politique internationale, affronter les guerres (à D.ieu ne
plaise).
Mais il existe un autre
type de bataille dans laquelle nous nous engageons et celle-là est d'ordre spirituel.
Elle prend lieu, d'abord et avant tout, en nous-mêmes où deux empires
s'affrontent : l'empire de l'esprit, des idéaux juifs, de la Torah et celui des
besoins, des désirs et des attitudes ordinaires et quotidiens. Le combat entre
ces deux forces à l'intérieur de notre être dure toute la vie. Notre Paracha s'amorce en
évoquant la guerre : « Quand tu pars en guerre contre tes ennemis »
(Deutéronome 21, 10) et nos Sages d'expliquer qu'il s'agit ici d'une guerre spirituelle
intérieure.
Les buts de ce conflit sont
établis par la Torah : faire de la Divinité partie intégrante de
notre quotidien en observant les commandements de la Torah, créer des foyers et
des familles où règne une atmosphère harmonieuse et entière, exprimant les
valeurs que nous ont enseignées des millénaires d'enseignement de la Torah.
Mais toutes sortes de
menaces viennent rendre cet accomplissement difficile. Certaines se posent en
termes très simples et sont causées par ce qui nous est pratique ou égoïste.
D'autres sont des obsessions plus problématiques et semblent constamment nous
hanter.
Dans cette situation que
nous confrontons toute la vie, il nous faut à chacun partir en guerre.
Les Sages expliquent qu'il s'agit donc de la bataille décrite au début de notre
Paracha. Comme un bon stratège menant une bataille sur un front difficile, la
Torah énumère les cas où il faut faire des concessions à la
fragilité de l'homme et ceux où il ne faut pas céder. Les Rabbins et
Rabbaniot sont le plus souvent consultés précisément dans des cas où l'on
approche les limites de près.
Néanmoins, un commentaire
intéressant de nos Sages illumine le paradoxe de la vie. Deux sortes de combats
sont décrits par la loi juive : la bataille qui est un devoir (par
exemple pour sauver les vies du Peuple Juif) et la bataille qui est optionnelle,
comme celles que menait le roi David et qui avaient pour but d'étendre
le territoire de la terre d'Israël. Les Sages qualifient la bataille évoquée
dans la Paracha comme « optionnelle »
Comment le combat spirituel
de la vie, la lutte pour observer correctement la Torah peut-il est décrit
comme « optionnel » ? Il semble nous être imposé par le fait même que
nous soyons venus au monde !
L'enseignement de la
'Hassidout donne une réponse intéressante. Les Sages disent que D.ieu consulta
les Justes avant même de créer le monde. D'autre part, chaque Juif est
considéré comme étant un Juste. Il s'en suit donc que la création en général,
et en conséquence, le fait de la naissance de chacun, aient été approuvés
par chaque âme individuelle.
Cela signifie qu'à un
niveau profond, chacune de nos âmes a choisi d'être là. Notre âme
choisit de venir dans ce monde, d'affronter les combats spirituels et
matériels évoqués parce qu'elle est confiante en la victoire. Cette
bataille est « optionnelle » parce que c'est l'option que nous avons choisie.
Nous choisissons d'être là et, sur chaque front, nous allons gagner.
Que D… fasse que la
victoire nous soit pleinement accordée dans notre combat « optionnel » contre
le mauvais penchant en recevant dès aujourd’hui notre juste Machia’h.
Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Sefer HaSi'hot 5751 (1991)
du Rabbi de Loubavitch, p.796 et suiv.
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos
soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge
leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs
palpables à l'oeil nu.
- MESDAMES (vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes.
- MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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