Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

lundi 26 mars 2012

Nous contons tous ce soir-là les miracles de D.

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

4 Nissan 5772

Commentaire de la Haggadah sur le passage: « Avadims Ayinou. (Esclaves (à Pharaon) nous avons été.)»


Le narrateur qui conduit le Séder le soir de Pessa'h invite les convives à conter la sortie d'Egypte. «Vehafilou koulanou 'ha'hamims - même si nous étions tous des sages versés dans la Thora» déclare-t-il, nous aurions eu l'astreinte de développer verbalement ce soir, tous les miracles qui ont accompagné notre libération.

Ces propos concernent ceux qui auraient pu être aujourd'hui esclaves en Egypte, mais qui par la grâce de D. ne le sont pas. En signe de reconnaissance, ils doivent ce soir-là conter les miracles, que l'Eternel a faits à leur ancêtres lors de leur libération.

Par la suite, le narrateur de la haggadah souligne de nouveau l'importance de multiplier ce soir les récits qui content notre libération : «VE'hol amarbé lessapér biyetsihat mitsrahim - et tout celui qui multiplie les récits sur la sortie d'Egypte est digne de louanges» déclare-t-il à l'assemblée.

Pour autant, n'est-ce pas se répéter que d'inviter de nouveau les convives à parler de la sortie d'Egypte ? 

En fait cette seconde citation s'adresse à ceux qui n'auraient pas été esclaves même s'ils avaient vécu en Egypte à l'époque des Pharaons. Les personnes concernées sont les cohanims, les léviims et les convertis. Ils ne furent jamais astreints en Egypte à servir la nation comme esclave. Pour autant, en ce soir de Pessa'h eux aussi sont invités à travers cette seconde déclaration, à prendre place à la table du séder et à conter les miracles que D. a réalisé pour faire sortir nos ancêtres d'Egypte. 

Les sages évoqués par la suite dans la haggadah, qui contèrent la sortie d'Egypte à Bné Brak sont l'exemple vivant de cette situation. Rabbi Eliézer et Rabbi Yehochoua étaient des léviims, Rabbi Eléazar Ben Hazaria un cohen, Rabbi Akiva fils de convertis. S'ils avaient vécu en Egypte ils n'auraient pas été concernés par l'esclavage, pourtant ils contèrent les miracles qui accompagnèrent la libération de nos ancêtres durant toute une nuit.


Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chaarei Haggada 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil. 

L    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire