Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 26 avril 2012

Votre propre choix, Mais avez-vous seulement le choix ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

5 Iyar 5772

Est-ce votre choix ? Ou bien avez-vous été forcé ?

Je parle de votre Judaïsme, le fait que vous soyez un Juif dans le monde d’aujourd’hui, avec toutes ces lois et ces traditions dans vos bagages. Est-ce quelque chose que vous avez choisi? Mais avez-vous seulement le choix?

Comme pour de nombreuses questions, les enseignements du Judaïsme apportent à celle-ci au moins deux réponses. Première réponse : oui, c’est votre choix. Seconde réponse : en effet vous êtes né dedans, c’est votre identité et vous ne pouvez y échapper... Comment ces deux réponses peuvent-elles être toutes deux justes ? Pour répondre à cette interrogation, observons la Paracha de cette semaine ainsi que les Pirkei Avot (les Maximes des Pères).

La Torah nous parle d’« une femme qui conçoit et donne naissance à un fils » (Lévitique 12, 2). Il est intéressant d’observer que le texte commence avec une femme plutôt qu’avec un homme et une femme qui se marient. Il n’est pas dit : « un homme a épousé une femme et celle-ci a donné naissance à un garçon ». L’accent est ici sur la femme elle-même. La ‘Hassidout enseigne que cette femme de notre Paracha représente le peuple juif ou l’individu juif que nos prophètes décrivent comme « l’épouse » ou « la promise » de D.ieu. La Torah parle d’une personne qui fait un pas en avant dans sa vie juive, de son propre gré. Un choix a été fait, et cela a un résultat positif : la naissance d’un enfant, qui symbolise performance et réussite.

Dans cette optique, ce qui est important, c’est notre propre choix. Si l’on choisit de soi-même d’exprimer son Judaïsme, plutôt que d’y être contraint, cela aura un effet positif et durable.

Les Pirkei Avot évoquent la même idée. Le premier chapitre commence par « Moïse reçut la Torah au mont Sinaï... » Le deuxième chapitre débute en demandant : « Quel est le chemin que l’homme devrait choisir ? »

Le Rabbi de Loubavitch fait remarquer que le premier chapitre commence par quelque chose qui fut imposé d’en haut : Moïse reçut la Torah de D.ieu au Sinaï et la transmit aux générations futures de Sages et de dirigeants. En conséquence, si quelqu’un est élevé dans un environnement juif traditionnel, sa vie quotidienne sera marquée par une forte quantité de pratiques et d’enseignements juifs. C’est quelque chose qui lui viendra «d’en haut», qu’il n’aura pas choisi lui-même.

En revanche, poursuit le Rabbi, le second chapitre commence par l’idée du choix. Une personne choisit ce qui lui convient et cela lui assure une relation plus profonde avec son identité juive.

Le Rabbi explique que nous avons besoin de ces deux qualités. Nous avons besoin de recevoir le plus possible par la chaîne de la tradition, par l’environnement juif, l’ambiance familiale et l’éducation qui façonnent à notre personnalité un caractère juif. Puis vient l’importante seconde étape : notre propre choix, notre propre reconnaissance de notre identité et de notre relation avec la Torah.

Je vous entends demander, cela arrive-t-il à chaque fois ? Chaque personne juive finit-elle toujours par découvrir sa « véritable » identité dans le Judaïsme ? Considérons une remarque du Talmud sur le thème qui ouvre notre Paracha, la grossesse et la naissance :

Le Talmud affirme que lorsqu’une femme est enceinte, l’enfant à naître reçoit l’enseignement de toute la Torah. Quand il naît, « un ange frappe l’enfant sur sa lèvre supérieure » et il ou elle oublie tout. Cela signifie néanmoins que, profondément enfouie en l’enfant, demeure la conscience de toute la Torah.

Chaque Juif, homme ou femme, possède ce niveau profond de savoir et de reconnaissance. La vie est un processus de remémoration et les schémas imposés d’en haut, qui nous font intégrer « de force » des schémas de vie juive, ne font en réalité que susciter notre reconnaissance profonde, notre propre choix d’être un Juif vivant.


Que D… fasse qu’il soit de Son choix de nous donner la possibilité de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch - Sefer HaSi’hot 5748 du Rabbi de Loubavitch, vol. 2, p. 419-427.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

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