21 sivan 5772
Les explorateurs revinrent d'Israël avec un rapport détaillé à présenter à Moché. Ils étaient à même de décrire la puissance des habitants du pays exploré. Ils les décrivirent comme des personnes imposantes militairement puisqu'ils étaient des géants. Ils ramenèrent des fruits qui montrèrent à combien ce pays était particulier. Finalement, ils ne dirent que la vérité.
En résumé, un rapport leur avait été demandé, ils le fournirent. Dès lors quelle fut la faute des explorateurs ?
Rachi souligne qu'ils auraient du s'inspirer de la faute de Myriam. Elle fut frappée de la lèpre pour avoir parlé contre son frère Moché, lui qui s'était séparé de son épouse. Pour autant, quelle était sa faute ? Elle n'avait dit elle aussi que la vérité. Elle n'avait pas cherché à le critiquer. Elle ne désirait que son bien. Elle aurait voulu qu'il continue à vivre lui aussi maritalement avec son épouse. Pourtant, c'est par la lèpre qu'elle fut punie pour avoir contesté son comportement.
En fait, les explorateurs auraient du tirer leçon de cet événement cité. De la même manière que Myriam n'aurait pas du parler de l'attitude de Moché en bien ou en mal, de même les explorateurs n'auraient pas du parler de la terre d'Israël, à tort ou à raison.
L'Admour Hazaken souligne, combien il est interdit de s'étendre verbalement sur les qualités de son prochain. Il est en effet inéluctable que l'interlocuteur ne puise pas dans ce discours élogieux à l'extrême, des critiques néfastes à l'encontre de la personne ainsi dépeinte (Orah 'Haïm Chap. 156 paragr. 12).
De même, en décrivant dans le détail les aspects peu communs de la terre d'Israël, la taille des habitants, les fruits, les explorateurs ne pouvaient que porter préjudice au crédit que vouaient les enfants d'Israël à cette terre. Ils reproduisaient ainsi la faute de Myriam en fournissant un discours qui mènerait à la médisance. C'est pourquoi ils furent si sévèrement punis par D-ieu souligne Rachi.
Que D. fasse que les nombreux efforts qu'a développé notre peuple au fil des générations afin de renforcer son unité, par la parole comme par l'action nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol XXXIII - Paracha Chela'h
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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