14 Tévet 5773
Yossef emmène ses deux fils chez leur grand-père Yaacov afin qu'il les bénisse avant de quitter ce monde. Il place Menaché sous la main droite du patriarche tandis qu'il approche Ephraïm de son bras gauche. Cette disposition respecte la hiérarchie. En effet selon la thora, l'aîné (Menaché) mérite de recevoir une plus grande bénédiction que le second (Ephraïm).
Pour Yossef cette façon de disposer ses enfants devant son père est juste. Il considère que Menaché n'est pas seulement l'aîné biologique d'Ephraïm. Il estime qu'il est aussi plus élevé spirituellement que son benjamin. Il mérite donc cette «double bénédiction» qui ne peut être attribuée qu'au premier-né.
Cette analyse comme cette disposition des enfants ne trouvèrent pas grâce aux yeux de Yaacov. Pour sa part il considérait qu'Ephraïm était bien plus élevé que Menaché. Il croisa donc ses mains afin que le plus jeune soit béni de sa main droite. Tandis que l'aîné sera béni de la main gauche.
C'est un fait, Yaacov va à l'encontre de Yossef dans sa répartition des bénédictions. Pour autant cela ne signifie pas qu'il considère caduque l'analyse que porte Yossef sur sa descendance. Même s'il la respecte, il n'abonde pas dans son sens.
Ce respect des deux approches est du au fait que les patriarches comme les enfants de Yaacov étaient tous des Tsadikims. Cependant chacun d'entre eux avait une perception différente de la vie. C'est dans cet état d'esprit que Yaacov bénit les enfants de Yossef. Il suit sa vision des choses et non celle de Yossef.
Grâce aux bénédictions de leur grand-père Yaacov, Ephraïm et Menaché purent recevoir une partie de la terre d'Israël comme les douze autres tribus !
Que D. fasse que l'insistance de notre génération à vouloir recevoir le Machia'h nous donne le mérite de le vivre aujourd'hui même.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol XV- Paracha Vayé'hi
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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