6 Tévet 5773
Dans son Sidour, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi écrit : Avant de prier, il convient de dire : J'accepte sur moi le commandement positif : "Aime ton prochain comme toi-même."
Témoigner de l'amour envers son prochain prépare l'homme à intensifier sa relation avec D.ieu. Car un engagement sincère envers toute l'humanité requiert un véritable altruisme et c'est là l'approche qui devrait caractériser notre relation avec D.ieu. Mais pourquoi nous en demande-t-on la déclaration verbale ? Pourquoi l'accent n'est-il pas plutôt placé sur la méditation sur cette idée ?
On peut expliquer qu'au niveau de l'essence, l'unité existe dans tout notre peuple : « Ils sont tous complémentaires et ont tous un même Père. Grâce à cette racine commune dans le D.ieu unique, tous les membres d'Israël sont appelés 'frères' au plein sens du terme. »
Bien trop souvent, cependant, cette unité n'est pas manifeste dans les relations que les hommes entretiennent entre eux. En prononçant ces mots à voix haute, nous concrétisons ce potentiel, lui donnant une expression dans notre réalité matérielle.
L'importance de cette déclaration dépasse largement les quelques mots qui la composent. Son objectif est qu'un acte en entraîne un autre dans un cercle vertueux qui motive une personne à exprimer son amour pour ses prochains qui seront à leur tour enclins à la réciproque. Faire cette déclaration de principe ouvre un canal à travers lequel nos sentiments profonds peuvent s'exprimer, afin qu'ils se manifestent ensuite dans des actions concrètes en faveur d'autrui.
Le même cheminement se retrouve dans la paracha de cette semaine. Vayigach signifie «Et il s'approcha» : Yehouda s'approcha de Joseph. Mais ce mouvement vers son frère avait pour Yehouda un but autre qu'un simple rapprochement physique. Rachi explique que Yehouda dit à Joseph : « Que mes mots puissent pénétrer dans tes oreilles », c'est-à-dire qu'il désirait initier une véritable communication.
Le geste de Yehouda eut d'immenses répercussions. Le récit poursuit « Joseph ne put plus se retenir ». Après des années de séparation, les frères s'étreignirent, s'embrassèrent et s'exprimèrent librement. Les fils de Jacob revinrent chez leur père en apportant la nouvelle que Joseph était toujours vivant, suite à quoi Jacob descendit en Égypte pour le rejoindre, rétablissant l'unité parmi tous les Juifs.
Que D. fasse que l'amour qui soude notre peuple nous permette de recevoir le juste Machia'h dès à présent.
Nous nous permettrons de prolonger cette explication dans la prochaine lettre de Torah intitulée « Dialoguer et aimer autrui (II)
Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch - Sefer HaSi'hot 5750 ( 1990), p. 212ff ; Sefer HaSi'hot 5751( 1991), p. 206ff
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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