21 chevat 5773
A l'approche du 22 Chevat (jeudi 27 janvier) marqué par le départ en 5748 (1988) de la Rabbanit 'Haya Mouchka, épouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch, nous nous permettons de présenter une courte biographie de sa vie.
La Rabbanit 'Haya Mouchka Schneerson est née à babinovitch, à côté de la ville russe "Loubavitch", un Shabbat, le 25 du mois de Adar en 1901. Elle était la seconde des trois filles du sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Yts'hak et de sa femme la Rabbanite Ne'hama Dina Schneerson.
Quand elle est née, son grand-père, le cinquième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Chalom Dov Ber était à l'étranger. Il télégraphia à son fils Rabbi Yossef Yts'hak lui demandant de nommer le nouveau-né : "'Haya Mouchka", sur le nom de la femme du Tséma'h Tsedek.
Dès son plus jeune âge, la Rabbanite s'emplit de sainteté et de pureté, dans la maison de son grand-père, le Rabbi Rachab, et dans celle de son père. Durant la première guerre mondiale, en automne1915, 'Haya Mouchka et sa famille voyagèrent à Loubavitch puis s'installèrent à Rostov.
Son grand-père Rabbi Shalom Dov Ber y tomba malade et 'Haya Mouchka, âgée alors de 19 ans, s'occupa de lui affectueusement et passa ses nuits à ses côtés. Avant son départ de ce monde en 1920, Rabbi Shalom Dov Ber la bénit.
Durant les dures années du communisme où son père Rabbi Yossef Yts'hak mena une lutte héroïque contre ce système, elle fut toujours à ses côtés. Son père l'impliqua énormément dans son travail. Jusqu'à Kastroma où il fut envoyé en exil, elle le suivit. Avant de quitter la Russie, elle se fiança avec Rabbi Mena'hem Mendel Schneerson. Ils se marièrent un an plus tard, le 14 Kislev 1929 à Varsovie. De ce jour bénit le Rabbi dira vingt-cinq ans plus tard : "C'est à travers ce jour que je me suis lié à vous (les 'hassidim) et vous à moi".
Après leur mariage, le jeune couple vécut à Berlin jusqu'en 1933, puis à Paris. En mai 1940, ils quittèrent Nice pour les Etats-Unis. Durant la seconde guerre, au cours d'un bombardement, en poussant rapidement un juif à terre, elle lui sauva la vie. Plus tard, en racontant cette histoire, elle déclara : "C'est vrai que je lui ai sauvé la vie mais, pousser un autre juif nécessite une Téchouva (retour à D.)".
Que D. fasse que le mérite de la Rabbanite et de toutes les femmes vertueuses de notre génération comme de toutes les générations passées nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.
Issu de plusieurs ouvrages contant la vie des femmes des Rebbeims - Atéret Mal'hout en autre.
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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