Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

lundi 11 février 2013

Le bois de la folie, Le sanctuaire du coeur

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

2 Adar 5773

Seul à seul avec D.ieu, sur le Mont Sinaï, Moïse apprit les détails de la construction du Sanctuaire, le Temple portatif décrit dans la paracha de cette semaine. Il allait s’agir de l’épicentre spirituel pour les Juifs, et en fait pour le monde entier : le lieu où la Chekhinah, Présence divine, se révélerait.

Le Sanctuaire était fait de lourdes planches de bois, disposées verticalement. Chaque planche était soutenue à sa base par deux lourds blocs d’argent dans lesquels elle s’encastrait. Les planches étaient recouvertes d’or et solidement fixées les unes aux autres. Elles formaient les murs du Sanctuaire et des tentures superposées en constituaient le toit.

À l’intérieur du Sanctuaire se trouvaient la Menorah, une table pour les « pains de proposition » et un autel pour les encens, tous faits en or. Derrière un rideau magnifiquement brodé, se trouvait le Saint des Saints, renfermant l’Arche d’or. À l’intérieur de celle-ci se trouvaient les tables en saphir sur lesquelles étaient gravés les Dix Commandements que Moïse avait rapportées du mont Sinaï.

Le Sanctuaire construit par Moïse exista il y a bien longtemps et, sous la forme du Temple, il sera à nouveau édifié à Jérusalem. Mais il existe également un Sanctuaire intérieur, dans le cœur de chaque homme et de chaque femme. Les détails du Sanctuaire matériel décrits dans la paracha nous aident à comprendre comment nous pouvons construire ce Sanctuaire intérieur pour que la Présence de D.ieu s’y révèle également, à l’intérieur de chacun d’entre nous.

Le bois d’acacia, avec lequel était fabriqué le Sanctuaire, possède, en hébreu, un nom étrange : atsé chittim. On peut le traduire par « le bois de la folie ».

Ce nom peut nous aider à comprendre le but du Sanctuaire et celui de la vie.

Il existe un niveau de comportement ordinaire et civilisé. C’est la norme. Un comportement bas, vil et grossier signifie agir d’une façon inférieure à la norme : c’est une forme de folie. Tout mal et tout péché proviennent de cette forme inférieure de folie.

Mais il existe une autre forme de folie qui implique d’aller au-dessus de la norme. On l’appelle «sainte folie». Par foi, dévouement, dévotion et amour, la personne dépasse la norme de son comportement. Elle commet des actes qui paraissent exceptionnels. Imaginez un homme décidant de mettre les Téfilines chaque jour ou une femme entreprenant de transformer toute sa cuisine pour la rendre complètement cachère.

Le Judaïsme est basé sur la force engendrée par de telles décisions. Nous avons survécu des milliers d’années grâce à la force de cette « sainte folie » qui est notre volonté d’aller, en certaines occasions, au-delà de la norme de la rationalité conventionnelle. Le bond en avant que nous effectuons alors répare les erreurs et les excès de notre folie inférieure et déplaisante. Le mal se voit transformer en bien et l’obscurité en lumière. C’est par ce processus que nous construisons notre Sanctuaire intérieur.

C’est la raison pour laquelle le Sanctuaire décrit dans notre paracha était construit de ce bois d’acacia, « le bois de la folie ». Dans notre désir de progresser, nous allons au-delà de la raison dans le domaine de la « sainte folie », transformant notre folie grossière et matérielle en quelque chose de spirituel. De la sorte, nous révélons la Chekhinah, la Présence de D.ieu. Celle-ci illumine le Sanctuaire de notre cœur, notre foyer, notre vie et, en fin de compte, depuis le Temple de Jérusalem, le monde entier.


Que D… fasse que nos efforts au quotidien pour faire de ce monde une Demeure pour D… nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Basé sur un discours de Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn “Bati Légani”, ch. 5.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

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