À propos de la fête de Pessa'h, le texte de la Torah souligne avec précision à quel moment de la journée les deux événements commémorés à cette occasion arrivèrent. Elle nous dit ainsi que c'est « au milieu de la nuit » qu'intervint la libération du peuple juif et « au milieu du jour » sa sortie concrète d'Égypte.
Il ne s'agit pas ici que de notions liées au déroulement du temps. Le « jour » représente la lumière tandis que la « nuit » est le symbole de l'obscurité. C'est d'autant plus vrai que le verset prend soin d'indiquer que, dans l'un et l'autre cas, il s'agissait du «milieu» de la période, c'est-à-dire du cœur du jour ou de celui de la nuit. Il apparaît donc que tout cela doit être compris en son sens spirituel.
En effet, dans la vie juive, certains éléments peuvent être qualifiés de « jours » ou de «lumières» et d'autres, de « nuit » ou d'« obscurité ». Ainsi, D.ieu ordonne à chaque Juif d'accomplir Ses commandements. Ces actes-là sont des « actes de lumière », car ils éclairent le monde. Par ailleurs, chacun vit dans le monde matériel et les actes quotidiens qu'il y réalise ne sont pas « lumineux » par eux-mêmes. Actes profanes, ils sont « obscurité » et ne reçoivent leur lumière que du lien avec la Torah. Pourtant, accomplis pour servir au cœur du monde, ils peuvent aussi devenir libérateurs.
C'est précisément ce que nous enseigne l'histoire de Pessa'h. Le « milieu de la nuit » peut aussi être une libération. Il peut conduire à la « sortie d'Égypte » spirituelle du « milieu du jour ».
Pour atteindre ce but, l'acte « profane » doit être fait avec don de soi, lien absolu avec D.ieu. C'est ainsi que nous pouvons sortir d'Égypte, de toutes les limites qui restreignent notre attachement à D.ieu et mériter la plus grande des révélations divines.
D’après une lettre du Rabbi de Loubavitch- 11 Nissan 5744 (1984)
Il ne s'agit pas ici que de notions liées au déroulement du temps. Le « jour » représente la lumière tandis que la « nuit » est le symbole de l'obscurité. C'est d'autant plus vrai que le verset prend soin d'indiquer que, dans l'un et l'autre cas, il s'agissait du «milieu» de la période, c'est-à-dire du cœur du jour ou de celui de la nuit. Il apparaît donc que tout cela doit être compris en son sens spirituel.
En effet, dans la vie juive, certains éléments peuvent être qualifiés de « jours » ou de «lumières» et d'autres, de « nuit » ou d'« obscurité ». Ainsi, D.ieu ordonne à chaque Juif d'accomplir Ses commandements. Ces actes-là sont des « actes de lumière », car ils éclairent le monde. Par ailleurs, chacun vit dans le monde matériel et les actes quotidiens qu'il y réalise ne sont pas « lumineux » par eux-mêmes. Actes profanes, ils sont « obscurité » et ne reçoivent leur lumière que du lien avec la Torah. Pourtant, accomplis pour servir au cœur du monde, ils peuvent aussi devenir libérateurs.
C'est précisément ce que nous enseigne l'histoire de Pessa'h. Le « milieu de la nuit » peut aussi être une libération. Il peut conduire à la « sortie d'Égypte » spirituelle du « milieu du jour ».
Pour atteindre ce but, l'acte « profane » doit être fait avec don de soi, lien absolu avec D.ieu. C'est ainsi que nous pouvons sortir d'Égypte, de toutes les limites qui restreignent notre attachement à D.ieu et mériter la plus grande des révélations divines.
D’après une lettre du Rabbi de Loubavitch- 11 Nissan 5744 (1984)
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire