Le Rabbi de Loubavitch, Nassi de notre génération nous enseigne : « toutes les échéances ont été dépassées », les Enfants d'Israël ont fait Téchouva et ont tout achevé, y compris « le polissage des boutons » et il faut seulement que D-ieu ouvre les yeux des Juifs afin que ceux-ci voient que la délivrance est déjà présente, et que l'on est déjà assis devant une table dressée, au repas du Léviathan et du Chor Habar.
Si au moment où nos ancêtres entrèrent en Égypte ils avaient la conscience qu'il s'agissait d'une étape du processus de la « délivrance d'Israël » et si le rôle de chaque Juif au fil des âges fut de faire pénétrer la délivrance à l'intérieur des situations d'exil, à plus forte raison après l'abondance de toutes nos actions au cours de l'exil, après celles de Rabbi Éleazar ben Azaryah à son époque, après celles du Rambam à son époque et de tous les Tsadikim du peuple juif de toutes les générations jusqu'à, dans ces dernières générations, le travail de nos Rabbis et Nessiim de la lignée de David de la tribu de Yéhouda, ce qui inclut l'action de Rabbi Yossef Its'hak au cours des soixante-dix ans de sa vie ici-bas (5640-5710 - 1880-1950), à plus forte raison à l'heure actuelle, après que nous avons tout achevé, y a-t-il la promesse absolue de la Torah qu'il y aura assurément « Tous les jours de ta vie. pour amener les temps messianiques ». Et il est évident qu'il n'y a besoin d'aucune interruption, ce qu'à D-ieu ne plaise, entre « tous les jours de ta vie » et « les temps messianiques » (comme ce fut le cas pour les Juifs de toutes les époques qui ont vécu avant cette génération-ci), mais « tous les jours de la vie » de chaque Juif, une vie matérielle, l'âme étant revêtue dans le corps, incluent en eux « les temps messianiques » sans interruption, car la délivrance vient immédiatement, en cet instant et en ce lieu (même si c'est une situation de « nuit », de « descente en Égypte »), de sorte que le dernier instant de l'exil devient le premier instant de la délivrance.
La tâche qui incombe aux Juifs aujourd'hui est « d'amener les temps messianiques », de révéler enfin immédiatement et concrètement que la situation de « descente en Égypte » dans l'exil est en fait une situation de « délivrance d'Israël », par le fait que l'on se prépare soi-même et que l'on prépare les autres aux temps messianiques.
Ce qui inclut aussi, en relation avec la Hiloula du Rambam, que l'on renforce son étude du « Michné Torah » du Rambam, notamment en rejoignant le cercle de ceux qui étudient trois chapitres par jour, ou un chapitre, ou le Sefer Hamitsvot, et en particulier, dans le « Michné Torah » lui-même, l'étude des deux derniers chapitres consacrés aux lois relatives au Machia'h.
Que D-ieu fasse que la simple prise de décision en ce sens nous vaille déjà la rétribution : l'accomplissement des paroles du Rambam à la fin de son livre, car, dès lors que nous avons déjà « un roi de la lignée de David, qui étudie la Torah et pratique les Mitsvot comme le faisait son aïeul David. qui poussera tout le peuple juif à aller dans la voie de la Torah et à la renforcer, qui livrera les guerres de D-ieu » qui est alors « présumé être le Machia'h », qu'il soit dès à présent « Machia'h avec certitude » par le fait que « il aura réussi et aura construit le Temple en son endroit et rassemblé les exilés d'Israël. Il ordonnera le monde entier pour servir D-ieu de concert. » Jusqu'à ce que, comme conclut le Rambam, « La connaissance de D-ieu remplira le monde comme les eaux recouvrent les fonds marins » (Isaïe 11, 9) |
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