1er Av 5771 / Paracha : Dévarim
Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.
Avishaï Menahem Ben Hanna -6ans- à besoin de nous.Alors, unissons-nous autour de l’étude de cette « lettre de Torah » et des mitsvots qu’elle génère pour sa guérison.
Lorsque deux amis établissent entre eux une alliance, elle est destinée à rappeler à chacun d'entre eux leurs engagements dans les moments les plus difficiles. Durant les instants où l'amitié qui les liaient n'apparaîtra plus, l'alliance contractée viendra leur rappeler qu'ils se sont jurés un jour d'être solidaire l'un de l'autre.
Lors de l'alliance que D-ieu établit avec Avraham (l'alliance des morceaux- brit ben abétarim), l'Eternel annonce à Avraham que sa descendance connaîtra l'exil.
Pourquoi D-ieu évoque et envisage lors de cette union, où l'amour qui unit les deux parties est à son zénith, l'exil et ses souffrances ?
Nous n'avons pas seulement été envoyés en exil pour pouvoir y expier nos péchés. Si tel était le cas, les souffrances propres à l'exil auraient du s'amoindrir au fil des années. Or bien au contraire, nous constatons qu'avec l'avancée de l'exil, le poids des épreuves est plus lourd. Il y a donc une autre raison qui justifie notre présence en terre étrangère. Quelle est- elle ?
Un maître enseigne à son élève une matière. Subitement, une nouvelle idée jaillit dans son esprit. Désirant saisir cette nouvelle réflexion, il détourne son attention de son disciple. Il pourra alors mieux cerner cette pensée. Plus cette nouvelle idée sera dense, plus l'enseignant se fera distant de l'écolier. Pour autant, le fossé qu'il instaure entre eux deux est doublement utile. Il permettra au maître de saisir l'idée et de la retransmettre par la suite à l'élève.
Le disciple ne doit donc pas être affligé de l'éloignement momentané de son instructeur.
D-ieu est ce maître et nous sommes cet élève. Il a détruit Sa maison et nous a envoyé en exil afin de nous placer un temps loin de Lui. Cette distance lui permet de nous rendre apte à vivre une autre période, celle des temps messianiques. Plus cette époque approche, plus les souffrances se font nombreuses car elles sont l'ultime expression de notre préparation à ces moments délicieux. Ces instants obscurs ne doivent donc pas nous affliger. Ils révèlent l'imminence de la délivrance ultime.
A nous de témoigner à D-ieu notre amour et notre désir ardent de Le revoir de nouveau parmi nous. Afin que la « préparation » cède la place à la délivrance avec la venue de notre juste Machia'h. C'est pourquoi D-ieu évoque l'exil lors de « l'alliance des morceaux ». Il ne contredit pas l'engagement mutuel. Son évocation nous enseigne que c'est « grâce » à l'exil, que nous connaîtrons les temps messianiques.
Que D. fasse qu'aujourd'hui encore, la délivrance ultime succède à l'exil, en recevant dès à présent notre juste Machia'h.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol II Sih'a III - Paracha Devarim.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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