1er Tamouz 5772
· Deux sortes de miracles
La libération du précédent Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak, de son emprisonnement dans les prisons soviétiques en 5687 (1927) se fit par étapes : tout d’abord, le jour du trois Tamouz, sa condamnation à « l’inverse de la vie », que D-ieu nous en préserve, fut commuée en une peine de trois ans d’exil dans la ville de Kastrama. Puis, le 12 Tamouz, on lui annonça sa libération totale qui se fit concrètement le lendemain, c’est-à-dire le 13 Tamouz.
Cependant, même après cela la victoire sur ce pays ne fut pas complète. En effet, les persécutions antijuives se poursuivirent, à tel point que le Rabbi dut quitter le pays et ce n’est que dans les années récentes, plus de soixante ans après, que l’on voit la conséquence de cette libération : la délivrance de tous les Juifs de ce pays.
Sachant qu’elle releva d’un pur miracle, on peut de prime abord se demander pourquoi il a fallu que cette libération se fasse en différentes étapes ? En effet, tout ce qui arrive résulte de la השגחה פרטית, la Providence particulière à travers laquelle D ieu gouverne chaque élément de la Création. En outre, il s’agit d’un évènement dans la vie d’un Nassi - un chef - du peuple juif, ce qui signifie que cette libération concerne l’ensemble des Juifs du monde. Il y a donc nécessairement un fondement et une raison à chaque aspect de son déroulement.
En ce jour du trois Tamouz eut lieu, il y a de très nombreuses générations, un autre miracle: lors de la bataille que Yéhochoua livra contre les Émoréens, le soleil allait se coucher alors que la victoire n’était pas encore acquise. Voyant que la nuit donnerait à l’ennemi la possibilité de fuir, Yéhochoua implora « שמש בגבעון דום - Soleil, arrête-toi sur Guiveon !... », « וידם השמש - Et le soleil s’arrêta... » (Josué 10, 12-13), ce qui permit aux Enfants d’Israël de gagner la bataille. Or, sachant que tous les évènements qui se sont produits à une certaine date se renouvellent chaque année à cette même date, il est évident qu’il y a un lien entre ce miracle et celui de la libération de Rabbi Yossef Its’hak.
De plus, la question précédemment évoquée peut aussi être posée en ce qui concerne le miracle de Yéhochoua : dans la mesure où l’objectif de ce miracle était d’aider les Enfants d’Israël à gagner la guerre contre leurs ennemis, pourquoi ne fut-il pas un miracle «complet», qui aurait permis que la guerre soit gagnée immédiatement pas exemple, ou bien que les Enfants d’Israël puissent combattre la nuit ?
La libération du précédent Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak, de son emprisonnement dans les prisons soviétiques en 5687 (1927) se fit par étapes : tout d’abord, le jour du trois Tamouz, sa condamnation à « l’inverse de la vie », que D-ieu nous en préserve, fut commuée en une peine de trois ans d’exil dans la ville de Kastrama. Puis, le 12 Tamouz, on lui annonça sa libération totale qui se fit concrètement le lendemain, c’est-à-dire le 13 Tamouz.
Cependant, même après cela la victoire sur ce pays ne fut pas complète. En effet, les persécutions antijuives se poursuivirent, à tel point que le Rabbi dut quitter le pays et ce n’est que dans les années récentes, plus de soixante ans après, que l’on voit la conséquence de cette libération : la délivrance de tous les Juifs de ce pays.
Sachant qu’elle releva d’un pur miracle, on peut de prime abord se demander pourquoi il a fallu que cette libération se fasse en différentes étapes ? En effet, tout ce qui arrive résulte de la השגחה פרטית, la Providence particulière à travers laquelle D ieu gouverne chaque élément de la Création. En outre, il s’agit d’un évènement dans la vie d’un Nassi - un chef - du peuple juif, ce qui signifie que cette libération concerne l’ensemble des Juifs du monde. Il y a donc nécessairement un fondement et une raison à chaque aspect de son déroulement.
En ce jour du trois Tamouz eut lieu, il y a de très nombreuses générations, un autre miracle: lors de la bataille que Yéhochoua livra contre les Émoréens, le soleil allait se coucher alors que la victoire n’était pas encore acquise. Voyant que la nuit donnerait à l’ennemi la possibilité de fuir, Yéhochoua implora « שמש בגבעון דום - Soleil, arrête-toi sur Guiveon !... », « וידם השמש - Et le soleil s’arrêta... » (Josué 10, 12-13), ce qui permit aux Enfants d’Israël de gagner la bataille. Or, sachant que tous les évènements qui se sont produits à une certaine date se renouvellent chaque année à cette même date, il est évident qu’il y a un lien entre ce miracle et celui de la libération de Rabbi Yossef Its’hak.
De plus, la question précédemment évoquée peut aussi être posée en ce qui concerne le miracle de Yéhochoua : dans la mesure où l’objectif de ce miracle était d’aider les Enfants d’Israël à gagner la guerre contre leurs ennemis, pourquoi ne fut-il pas un miracle «complet», qui aurait permis que la guerre soit gagnée immédiatement pas exemple, ou bien que les Enfants d’Israël puissent combattre la nuit ?
Un miracle se définit par une intervention divine qui, à un degré ou à un autre, défie les lois de la nature. À l’intérieur de cette définition, cependant, il existe deux catégories générales de miracles : pour certains d’entre eux, la nature des choses reste telle quelle, et alors le miracle s’opère complètement en dehors du cadre naturel. Dans d’autres cas, la nature elle-même est miraculeusement transformée.
La libération de Rabbi Yossef Its’hak répond au deuxième cas. Elle fut accompagnée de la transformation de la nature même du monde.
(Afin de faciliter l’approche de ce sujet, son étude sera fractionnée en plusieurs « lettres de thora » - Ndr)
Que D… fasse qu’en ces jours qui précédent le 3 Tamouz, nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia’h.
Issu de deux discours du Rabbi de Loubavitch : Jeudi, 2ème jour de Roch ‘Hodech Tamouz, et Chabbat Kora’h, 3 Tamouz 5751 (1991)
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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