12 Mar Hechvan 5773
Avraham révélait l'existence de l'Eternel à toutes les personnes qu'il rencontrait. Il recevait des gens à sa table et leur demandait de bénir l'Eternel à la fin du repas. Si ses hôtes refusaient de remercier le Maître de l'univers, il leur demandait une somme excessive pour les mets copieux qu'il leur avait servi. Devant de telles exigences, les hôtes obtempéraient et bénissaient le créateur de l'univers.
Pour autant quelle valeur peut avoir une bénédiction arrachée de la sorte aux invités ? Tandis que dans leur for intérieur ils n'étaient pas enclins à admettre l'existence d'un D. unique et omniprésent ?
Le cerveau comme le cœur de l'homme désirent ardemment saisir les idées nouvelles qui se présentent à eux. Pour autant il peut arriver que la grossièreté du corps soit un obstacle à ce nouveau message.
Dès lors, comment cet individu peut-il de nouveau devenir sensible à ces enseignements ?
Sa vulgarité étant une barrière au message de la thora, il se doit de la briser. C'est dans cet état d'esprit qu'Avraham abordait parfois ses invités. Lorsqu'il les recevait chez lui, son premier but était de leur faire prendre conscience de l'existence de l'Eternel. S'ils refusaient d'adhérer à cette idée, il se devait de briser ce blocage en exigeant de leur part une importante somme d'argent pour le repas qu'ils avaient consommé.
Cet électrochoc les ramenait aux vraies valeurs de la vie. Un D. unique dirige le monde et c'est vers Lui qu'il faut se tourner pour le remercier de tous les bienfaits qu'Il nous prodigue.
C'est alors que ces itinérants adressaient à l'Eternel une bénédiction qui émanait du fond de leur cœur. Cette analyse nous montre combien Avraham avait raison d'insister auprès de ses invités afin qu'ils bénissent D.
Que D. fasse que toutes les prières que nous adressons à l'Eternel afin qu'Il nous libère de cet exil nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui la délivrance ultime en recevant notre juste Machia'h dès à présent.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol XV - Paracha Vayéra.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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