Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !
3 Chevat 5773
Chaque jour nous devons étudier la thora et accomplir les mitsvots. Pour autant, est-ce là nos seuls engagements ? Nous devons aussi gagner notre vie. Ces deux dimensions sont deux univers. La première, celle de la sainteté nous comble de bonheur. La seconde, le monde profane nous cause bien des soucis.
Comment concilier ces deux priorités ?
Nous nous devons d'amener la lumière de la thora dans le quotidien. Afin que notre vie profane devienne tout aussi lumineuse que l'étude d'un texte de thora ou que l'accomplissement d'une mitsva.
Nous pouvons comparer ces deux dimensions à la « terre d'Israël » d'une part et au «reste du monde» d'autre part. « Israël » exprime la sainteté, comme les mitsvots que nous accomplissons et la thora que nous étudions. Les « autres nations » représentent le profane. Elles sont comparables à ce quotidien qui nous dérange souvent lui aussi dans notre service de D.ieu.
Avoir cette lecture du quotidien nous permet de préparer le monde aux temps messianiques. En effet cette analyse met en lumière notre devoir de raffiner la planète de deux façons :
1. Comme on élève la terre d'Israël. Tout y est saint. Le seul raffinement qui peut y être envisagé est l'élévation vers la sainteté de tous ses composants. Pour autant comment mettre en application cette idée aux quatre coins du globe ? En utilisant au quotidien nos biens pour le service de D.ieu.
Cependant certains pans de notre vie ne semblent pas pouvoir être élevés vers la sainteté. Comment peut-on les raffiner en vue des temps messianiques ?
2. A l'image de certaines conceptions qui perdurent parmi les « autres nations ». Elles aussi ne peuvent pas être élevées vers la sainteté. Comment les raffiner ? En les brisants. Plus précisément de quoi s'agit-il ? D'idées qui s'inscrivent dans la durée comme opposées aux valeurs de la thora.
Prenons pour exemple Pharaon. Il s'opposait de toutes ses forces au départ des enfants d'Israël de son pays. Cependant D.ieu le contraignit « par la force » à revenir sur sa décision. Après avoir eu à supporter les dix plaies sur sa chair, et vu son pays anéanti par la main de D.ieu, le souverain changea d'opinion. Lui le monarque de la première puissance se mit à courir de maison en maison à Gochen pour découvrir où habitaient Moché et Aaron ! Alors qu'il les avait toujours rejetés, il venait les supplier de partir ! Son refus ostentatoire à écouter la voie de D.ieu portée par Moché était ainsi brisé. En ce point du globe, la volonté de D.ieu pouvait enfin se révéler. Les enfants d'Israël purent quitter l'Egypte.
Ces deux façons de servir D.ieu sont opposées l'une à l'autre. Pour autant elles sont toutes deux nécessaires. En les mettant en application de façon appropriée, nous préparons le monde aux temps messianiques.
Que D.ieu fasse que ce monde considéré par notre créateur comme apte à la délivrance ultime, puisse vivre ce moment dès aujourd'hui en recevant dès à présent notre juste Machia'h.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Torah Menahem - Paracha Bo 5751 (1991)
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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