Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

mardi 8 janvier 2013

Première plaie : L’eau du Nil devint du sang

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

27 Tévet 5773 


D. transforme l'eau du Nil en sang. Cette plaie est la première d'une série de dix qui permettra aux enfants d'israël de quitter l'Egypte. Chacune d'entre elle durera sept jours. Certaines d'entre elles furent précédées par un avertissement étalé sur trois semaines que Moshé adressa à Pharaon. Cette mise en garde informait le souverain de ce qui guettait l'Egypte, s'il refusait de laisser partir le peuple juif servir son D. dans le désert.

Chacune des neuf plaies qui suivirent la première n'allèrent qu'en s'amplifiant durant la semaine où elles s'abattirent sur le pays. Ainsi l'obscurité alla en s'intensifiant davantage chaque jour, les grenouilles cherchèrent à pénétrer davantage jour après jour les endroits les plus retirés où se cachaient les égyptiens. Les bêtes sauvages furent chaque jour en quête de nouvelles proies. .

Pour autant est-ce que la première plaie connut elle aussi une amplification durant la semaine où elle s'abattit sur l'Egypte ? A priori le Nil fut dès le premier instant entièrement transformé en sang. Quelle amplitude aurions-nous pu observer dans le développement de cette plaie durant les jours qui suivirent ?

Les commentaires se penchent sur cette question en formulant la difficulté différemment. L'eau du Nil fut-elle transformée en sang dès le début de la première plaie, ou demeura-t-elle de l'eau dotée d'un nouvel aspect et d'un nouveau goût, celui du sang ?

Cette réflexion est lourde de conséquences. A supposer que l'eau se transforma définitivement en sang dès les premiers instants, un second miracle fut donc nécessaire pour retransformer le sang en eau à la fin de la première plaie ! Or aucun texte n'évoque l'existence d'un tel miracle à la fin des sept jours de plaie !

C'est pourquoi les commentaires optent pour la seconde hypothèse. Selon cette version des faits, l'eau du Nil demeura eau. Le miracle fut donc qu'elle eut le goût et l'aspect du sang durant les sept jours de plaie.

Il devait aussi être constant afin de conserver dans ce « nouvel état » l'eau du Nil. C'est pourquoi aucune manifestation divine ne fut nécessaire pour que le sang se retransforme en eau. Il suffisait que le miracle s'estompe pour que l'eau retrouve son aspect naturel.

En ce sens il y eut pour la première plaie aussi, amplification du phénomène au fil des jours. Il se traduisit par le maintien de « l'aspect sang » durant ces sept jours.


Que D. fasse que les efforts que tout le peuple juif a réalisé au fil des générations pour demeurer attaché aux valeurs de la Thora, nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui la délivrance ultime en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Si'hots Vol XXXI- Paracha Vaéra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

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