Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

mardi 20 janvier 2015



Le mystérieux testament

Un vieillard, sentant sa fin prochaine, se fit apporter une plume, du papier et de l’encre afin de mettre par écrit ses dernières volontés. Après sa mort, le testament fut ouvert et, à la surprise de tous, voici ce qu’on y trouva : « Mes biens n’iront à mon fils que le jour où il fera le fou ! » Avec ce papier étrange, on se rendit chez Rabbi Yossé. Mais ce dernier eut beau tourner et retourner l’unique phrase, il n’en put tirer rien qui vaille.
Rabbi Yossé et ses collègues décidèrent alors de soumettre l’affaire à une autorité supérieure, c’est-à-dire à Rabbi Yéhochoua, fils de Korkha. Peut-être réussirait-il à résoudre l’énigme. Chez le Rabbin la porte de la maison était close. Ils regardèrent par la fenêtre et ce qu’ils virent les remplit de stupéfaction. Ils n’en pouvaient croire leurs yeux. Rabbi Yéhochoua était à quatre pattes sur le plancher ; sur ses épaules passait un licou que son tout jeune fils tirait du mieux qu’il pouvait en criant à tue-tête : « Hue ! Hue, dada ! »
Rabbi Yossé et ses amis reculèrent précipitamment, soucieux de ne pas montrer à Rabbi Yéhochoua qu’ils l’avaient vu dans une posture dont il eût pu rougir. Ils attendirent quelques minutes, puis frappèrent à la porte. Rabbi Yéhochoua vint lui-même leur ouvrir et les pria d’entrer. Rabbi Yossé expliqua le but de leur visite et demanda à son hôte de déchiffrer pour eux le langage mystérieux du testament qu’ils lui apportaient.
Rabbi Yéhochoua le lut, puis se mit à rire. Enfin, il dit : « Si vous étiez venus quelques instants plus tôt, vous auriez vu quelque chose qui eût pu vous aider à comprendre ce qui est, en apparence seulement, une énigme. J’étais en train de jouer avec mon fils et, pour l’amuser, je faisais le fou. Vous savez que tous les parents le font, d’une manière ou d’une autre, dans le but de divertir leurs petits. La signification du testament est donc claire. Ce que le vieillard voulait dire c’est qu’il ne désire pas que son fils soit son héritier avant qu’il ne se marie, qu’il ait des enfants et qu’il fasse le fou en jouant avec eux. »
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l’œil nu.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


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