Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 26 février 2015



La meilleure marchandise

La valeur de la Torah


Un navire, chargé de passagers, se balançait doucement sur une mer calme. À bord se trouvait un groupe de négociants emportant leurs marchandises vers des destinations proches ou lointaines. Ils parlaient d'une voix forte, vantant chacun ce qu'il transportait.
Non loin de là, un homme était debout qui ne prenait pas part à la conversation. « Et toi, quelle sorte de marchandise as-tu ? », lui demandèrent les autres.
– Ma marchandise est la plus précieuse qui soit sur terre, répondit l'homme avec un sourire.
– Montre-la-nous donc, lui dirent-ils.
– Vous n'en comprendriez pas la valeur, car vous n'en avez jamais eu de cette espèce entre les mains. Mais, croyez-moi, elle est hors de ce monde ! Les marchands eurent beau chercher, pour autant qu'ils pussent voir, l'homme ne transportait rien avec lui. Aussi les négociants rirent-ils de bon cœur et le raillèrent.
Mais soudain un cri terrible se fit entendre : « Les pirates ! » Et, en moins de temps qu'il ne fallut pour s'en rendre compte, les bandits de la mer sautèrent dans le navire, se mirent à transporter rapidement sur le leur toutes les marchandises qu'ils trouvèrent, puis s'éloignèrent sans perdre de temps.
Les passagers étaient trop heureux d'avoir été eux-mêmes épargnés. Non seulement ils eurent la vie sauve, mais ils ne furent même pas emmenés pour être vendus comme esclaves.
Quelques jours plus tard, le bateau arriva au port et tous les passagers descendirent à terre. L'homme qui affirmait posséder la marchandise la plus précieuse se rendit à la Yéchiva et prit part aux discussions talmudiques qui s'y tenaient. On se rendit compte aussitôt qu'on avait affaire à un grand érudit. On le nomma rabbin, chacun le traita avec respect et fit de son mieux pour lui rendre la vie agréable. Quant aux marchands, ayant été dépouillés de tout ce qu'ils possédaient, ils n'avaient d'autre ressource que d'aller mendier dans les rues pour ne pas mourir de faim.
Un beau jour, ils frappèrent à la porte du rabbin pour demander une aumône. Aussitôt qu'ils le virent, ils le reconnurent. « Rabbi, vous nous reconnaissez sûrement. Vous étiez avec nous à bord de ce bateau que les pirates ont pillé. Nous étions de riches négociants, mais maintenant nous avons tout perdu. Nous vous en supplions, ayez la bonté d'intervenir en notre faveur auprès des notables de la ville afin qu'ils nous viennent en aide. » Le rabbin promit de faire tout ce qu'il pourrait pour les secourir. Et avant de les quitter, il leur dit : « Vous comprenez maintenant ce que je voulais dire quand je vous affirmais que ma marchandise était la plus précieuse du monde... »
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l’œil nu.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


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