« Dès que rentre le mois d'adar, nous cherchons à être plus joyeux »
14 adar I, POURIM KATANE-vendredi 18 février 2011
En 1970 la guerre d’usure entre Israël et l’Egypte faisait rage. Chaque jour elle coûtait des vies aux deux camps. Suite à ces multiples affrontements les nations incitèrent Israël à accepter le cessez-le-feu imposé entre les deux belligérants.
Les généraux israéliens s’interrogèrent sur le bien fondé d’une telle décision. Les vies sacrifiées pour prendre le dessus sur l’ennemi s’avéraient dès lors inutiles !? L’investissement financier colossal consacré à cet effort de guerre perdait tout son sens !
Le Rabbi souligna l’intention implicite d’Israël derrière l’acceptation de ce cessez-le-feu. Pouvoir recevoir des Etats-Unis des avions Phantoms, à la cadence soutenue de soixante tous les six mois. Alors que le rythme d’approvisionnement habituel n’était que de deux par mois !
Cependant il souligna le danger que constituait l’acceptation d’un cessez-le-feu avec l’ennemi. L’Egypte ne cachait pas ses intentions à l’égard d’Israël. Ce cessez-le-feu n’était là que pour lui permettre de mieux se préparer à la prochaine guerre qu’elle planifiait. Les rampes de missiles sol-air qu’elle installait le long de la frontière israélo-égyptienne laissait présager de ses intentions futures. Créer un mur anti-aérien qui ne laisserait passer aucun avion de guerre !
Dès lors quelle utilité y a t-il à accepter un tel cessez-le-feu demanda le Rabbi ? Pour recevoir des avions Phantoms qui de par la présence du mur égyptien anti-aérien ne s’avèreront d’aucune utilité pour l’armée de l’air israélienne ?
L’histoire confirma ses propos. En 1973, Israël eut beaucoup de difficulté à juguler cette ligne anti-aérienne, malgré les nombreux Phantoms qu’elle possédait.
Les enseignements du Rabbi demeurent d’actualité. A nous de savoir en faire bon usage. Ils viennent aussi nous rappeler que «les yeux de D-ieu sont posés tout au long de l’année sur la terre d’Israël, afin de la protéger». C’est en D-ieu que nous devons placer notre confiance et l’avenir de notre peuple.
Soyons forts sur nos positions. Respectons la vie de nos soldats et des habitants d’Israël en renforçant chaque jour un peu plus nos acquis. Qu’ils soient territoriaux ou militaires.
Que D-ieu fasse que nous puissions dès aujourd’hui nous affirmer pleinement dans notre pays et vivre en paix sur notre terre, avec la révélation de notre juste Machia’h.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chlémout Haarets-Y.Y Goutnick.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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