Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

lundi 21 mars 2011

L’erreur de Nadav et Avihou

15 Adar II 5771 – Paracha : Chémini / Chabbat Para
« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »

Chouchane Pourim -15 adar II – Lundi 21 mars 2011


 Lors de l’inauguration du Michkan (tabernacle), les deux enfants d’Aaron, Nadav et Avihou offrirent spontanément des encens sur l’autel intérieur. Face à cette démarche inattendue, un feu céléste vint ravir leurs âmes. Pour autant Rachi souligne qu’ils durent quitter ce monde, pour avoir discouru à tort devant leur maître Moché.
Résumons les faits :
Cette offrande n’avait pas été ordonné par D-ieu. Moché n’avait délivré aucune instruction allant dans ce sens. Pour autant, leur départ soudain de ce monde, fut-il une punition pour avoir innové de façon inattendue ? Ou était-ce le prolongement d’un dévoilement divin tout particulier ?
Le service qu’Aaron réalisa dans le michkan (tabernacle) lors de son inauguration, se conclut par les termes : « un feu sortit de devant D-ieu, et consomma ( les sacrifices) offerts sur l’autel extérieur». C’est aussi de cette façon que l’Eternel répondit aux encens offerts par Nadav et Avihou : «un feu sortit.. ».
On ne peut pas concevoir que la réponse de D-ieu au service d’Aaron fut l’expression d’un contentement et d’un dévoilement divin : « un feu sortit…», tandis que ces mêmes mots transcriraient quelques lignes plus bas la colére de l’Eternel, devant l’attitude dite « inappropriée » de Nadav et Avihou !?
Nadav et Avihou n’ont donc pas fauté devant D-ieu, tout comme Aaron n’a pas réalisé de faute, en offrant les sacrifices propres à l’inauguration du tabernacle (Michkan). Il est clair que le service d’Aaron trouva grâce aux yeux de l’Eternel, et fut donc remercié par « un feu qui sortit… ». De même l’offrande de Nadav et Avihou trouva grâce elle aussi aux yeux de D-ieu, et reçut pour réponse « un feu qui sortit… » .
Cependant elle emporta l’âme de ces deux justes, car ils avaient exprimé à travers cette offrande, une démarche que D-ieu n’avait pas ordonné et que Moché n’avait pas enseigné. En cela, ils adoptèrent une attitude contraire aux enseignements de leur maître Moché. Ils prirent ainsi à tort «la parole » devant leur maître Moché comme le souligne Rachi. C’est là leur seule erreur.
C’est pourquoi Rachi considère qu’ils furent punis pour avoir discouru devant leur maître, et non pour avoir offert un feu étranger à D-ieu.
Que D-ieu fasse que de même que les sacrifices ont toujours permis à notre peuple de trouver grâce aux yeux de notre créateur, qu’ainsi aujourd’hui encore nos efforts plaisent à D-ieu et qu’Il nous fasse vivre dès aujourd’hui les temps messianniques avec la révélation de notre juste Machia’h.  

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Vol XII-Paracha Chemini.


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

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