16 Adar II 5771 – Paracha : Chémini / Chabbat Para
« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »
Prêter de l’argent à autrui n’est pas une éventualité que la thora a émise. C’est une obligation. De même elle enjoint chacun d’entre nous de ne pas ignorer le devenir de notre prochain en lui donnant de l’argent s’il en a besoin. Pour autant, quelle somme maximale doit-on donner ? Est-ce 1/10 voir 1/5 de nos gains ? La ‘Hassidout souligne combien il est bien d’être capable de donner sans compter ses deniers, au delà de tous repères.
Dès lors quelle voie doit-on choisir ?
Chaque moment de la vie est propice à une attitude bien précise. Un homme ayant fauté qui désire revenir vers D-ieu pourra délivrer son âme divine de l’étau dans lequel il l’a enfermé par sa transgression, en donnant à outrance la charité. Pour autant, cette démarche est temporaire.
De même que durant l’année, un mois a été consacré à la pénitence, celui d’éloul, les onze autres étant dévoués à nos devoirs religieux quotidiens. De même, donner la tsédaka sans compter se limite à la période où nous nous tentons d’effacer nos fautes. Recherchant à travers cette attitude à apparaître devant D-ieu tels que nous étions avant la faute.
Cette idée d’action temporaire nous la retrouvons dans l’étude de la thora. Durant toute l’année, nous avons le commandement positif d’étudier toutes les parties de la thora. Que ce soit la thora écrite, la loi orale, les lois propres à chacune de nos fêtes...
Pour autant arrirve un moment dans l’année où la thora nous enjoint de nous limiter dans notre étude. Elle désire que nous nous consacrions exclusivement à l’étude des lois propres à une fête avant la venue de celle-ci. Par exemple : Connaître les lois de Pessa’h avant Pessa’h… .Etudier alors tous les domaines de la thora apparaît inapproprié.
Ainsi en est-il pour la Tsédaka. Réaliser de grosses entailles dans son budget, jusqu’à ne plus connaître de limites dans les dons pour les œuvres charitable est valable un temps. Celui nécessaire pour effacer nos fautes. Une fois cette période échue, nous nous devons de revenir vers un niveau de don à la tsédaka qui s’inscrit entre 1/10 et 1/5 de nos revenus.
Ces deux exemples soulignent à combien il faut donner la charité sans limite, lorsque la situation l’exige. Après cela, 1/5 ou 1/10 de nos gains sont les ratios vers lesquels la thora nous demande de tendre.
Que D-ieu fasse que les vies comme les efforts comme les sommes que notre peuple a donné depuis maintes générations afin de rester fidèle aux lois de la thora nous donnent le mérite de pouvoir vivre dès aujourd’hui les temps messianniques avec la venue de notre juste Machia’h.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Chaarei Tsédaka-Chiourei Netina.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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