Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

mardi 15 mai 2012

Les valeurs éternelles de la thora

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

24 Iyar 5772

Ne pouvant rembourser ses dettes ou son larcin, un juif peut se retrouver vendu comme esclave. Un juif comme un non-juif peuvent se porter acquéreur de sa personne. Pour autant, cet enfant d'israël a-t-il le statut d'esclave auprès de ses nouveaux maîtres ? Y-a-t-il une différence si son maître est juif ou non?

Notre sidra évoque les deux cas. Rachi souligne que dans chacune des hypothèses, il ne perd pas son identité d'enfant d'israël. Cela justifie pourquoi il ne peut demeurer esclave indéfiniment. Pour autant, durant sa période de servitude, a-t-il le statut d'un employé dont on a loué les services pour un certain temps, ou est-il la toute propriété de son nouveau maître temporaire?

La différence est majeure. Employé, on ne peut pas lui faire faire tout et n'importe quoi. Seules des tâches utiles et respectables peuvent lui être attribuées. En tant qu'acquisition de son maître, il est son objet. Il ne peut refuser aucune tâche.

Selon Rachi, il apparaît qu'un juif vendu à un autre juif est la toute propriété de son maître. Pour autant, la thora a défini des règles très strictes, quant aux taches que le maître peut confier à son esclave. Le respect d'autrui doit accompagner cette servitude souligne la thora.

Par contre, si un juif se retrouve vendu à un maître non-juif, la thora le définit comme son employé et non comme son serviteur. Pourquoi cette différence de statut, quand il est vendu à un maître juif ou non-juif?

Esclave chez un maitre juif, ils sont tous les deux soumis aux lois de D. . La thora n'a pas craint qu'une fois vendu comme esclave, ce dernier abandonne les valeurs du judaïsme. Son maître ne peut lui inspirer une telle conduite, lui qui doit aussi servir l'Eternel. C'est pourquoi la thora considère le maître juif, propriétaire du corps de son serviteur.

Vendu à un non-juif, l'esclave israélite pourrait trouver là l'opportunité de quitter ses valeurs. C'est pourquoi la thora l'a considéré employé chez son nouveau maître. Son acquéreur n'a pas la main mise sur lui et ne peut donc l'influencer outre mesure dans sa perception de la vie.

Cette distinction établie par la thora dans ces deux cas, découle de l'idée première que nous sommes avant tout les serviteurs de D. !


Que D. fasse que nous qui le servons depuis toujours ayons le mérite d'être récompensés aujourd'hui encore pour ce « travail de qualité » en vivant les temps messianiques dès à présent en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch Likoutei Sih'ots Vol XXXII, Sih'a II

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

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