Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

lundi 4 juin 2012

Comprendre l'allusion

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

13 sivan 5772

Les enfants d'israël offrirent le seul sacrifice de pessa'h à D... durant la seconde année de pérégrination dans le désert. Leur démarche ne fut pas spontanée. Elle résultait d'un ordre divin. Pour autant, cette demande venue de l'Eternel n'inspira pas les enfants d'israël les années suivantes. Ils ne demandèrent pas à Moché d'insister auprès de D... afin qu'ils puissent offrir le sacrifice de pessa'h, aussi longtemps qu'ils seraient dans le désert.


Ce manque de persévérance est perçu par la thora comme inapproprié. C'est pour cette raison que cet événement nous est conté dans notre sidra, et non au début du livre Bamidbar, comme l'aurait voulu l'ordre chronologique des choses. Cependant, quelle faute avaient commis les enfants d'israël ? Le sacrifice de pessa'h ne pouvait être offert de façon définitive et constante qu'à leur installations en israël. La loi ne les y autorisait pas auparavant ! Ils n'avaient donc pas à priori, la possibilité d'outrepasser cette restriction dans le désert. Exception faite, lorsque l'ordre venait ponctuellement de D...!

Dès lors, quelle attitude auraient-ils du avoir?

Le sacrifice de pessa'h offert par les enfants d'israël lors de la sortie d'Egypte venait célébrer leur libération. C'est cette même idée que venait fêter le sacrifice offert durant leur seconde année dans le désert. Remercier D... pour avoir brisé leurs chaînes d'esclaves. A ce moment, une petite partie du peuple n'avait pas pu alors offrir ce sacrifice en temps voulu (le 14 nissan). Désireuse de témoigner malgré tout sa reconnaissance à D..., pour les avoir déliés de la servitude, elle insista auprès de Moché afin de pouvoir offrir ce sacrifice plus tard. Devant leur insistances, D... instaura une nouvelle date pour cette offrande, un mois plus tard-le 14 iyar ((second) pessa'h chéni).

Le peuple juif aurait du être sensible à cette nouvelle échéance permettant d'offrir le sacrifice de Pessa'h. Il aurait du lui aussi entamer une demande allant dans le même sens afin de pouvoir réaliser cette offrande durant toutes les années de pérégrinations dans le désert.

Même si juridiquement, ce sacrifice ne s'envisageait qu'en Israël, le désir de témoigner leur reconnaissances à D... aurait du prendre le dessus. Ils auraient du demander à l'Eternel de pouvoir réaliser ce sacrifice dans le désert. Mais ils n'exprimèrent pas cette demande.

C'est pourquoi la thora a choisi de ne pas mettre en avant (au début de Bamidbar) le sacrifice de pessa'h offert la seconde année sur ordre divin, afin de ne pas diffuser à outrance, un événement qui ne met pas en valeur le peuple juif.


Que D. fasse que de même qu'Il a toujours cherché à valoriser son peuple, qu'ainsi Il prenne aujourd'hui la décision de nous désigner une fois de plus comme Son peuple élu en nous faisant vivre dès à présent les temps messianiques en recevant dès maintenant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol XXVIII Sih'a I - Paracha Béaalote'ha

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire