Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

dimanche 1 juillet 2012

Renforcer le bien

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

11 Tamouz 5772

Le nom de notre Sidra est celui d'un mécréant, Balak. Comment nos sages ont-ils pu choisir un tel nom pour cette paracha ? N'y a-t-il pas un interdit d'évoquer les noms des idoles, comme celui des mécréants ?

Le 'Hida (responsa Yossef Omets) justifie cette appellation de la façon suivante. Tout mécréant ou idole mentionné dans la torah peut être prononcé par chacun d'entre nous. Il n'y a là aucun interdit puisque la torah les nomme explicitement. C'est pourquoi les sages ont pu choisir le nom de Balak pour notre sidra.

Pour autant, la question se pose à nous en d'autres termes. Pourquoi choisir un tel nom comme titre de la sidra ?

Il nous est interdit au quotidien de mentionner le nom d'une idole car à travers ces propos nous renforçons son pouvoir. Par contre, lorsque la torah évoque le nom d'une idole comme celui d'un mécréant, elle affaiblit et annihile ainsi son identité.

Balak fomentait à notre égard des projets néfastes. La sidra vient nous conter dans le détail comment ses plans ont échoué. Il n'a pas pu affaiblir le peuple juif. Bien au contraire, « grâce » à lui nous avons reçu des bénédictions auxquelles nous n'avions jamais eu accès jusqu' alors.

En faisant de son nom le titre de la sidra, la torah accentue l'humiliation que Balak a subie en tentant de s'en prendre à nous. Elle nous montre combien D-ieu nous a toujours protégés de tout danger.

Que D-ieu fasse que nous soyons toujours à l'abri de toutes menaces, et que nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machiah' aujourd’hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol XXIII, Paracha Balak-Sih'a I

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.



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