Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

lundi 13 août 2012

Ambition et bénédiction (III)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

26 Menahem Av 5772

Resituons notre étude dans son contexte : La paracha de Reéh est toujours lue dans un temps lié au mois d'Eloul : soit le Chabbat qui précède et bénit le mois d'Eloul, soit le Chabbat Roch 'Hodech Eloul.


Cela peut apparaître surprenant, car, à première vue, non seulement la paracha de Reéh et le mois d'Eloul n'ont-ils aucun rapport entre eux, mais, au contraire, ils sont porteurs de significations apparemment opposées :

En effet, dans le mois d'Eloul, l'accent est mis sur l'effort de l'homme pour se rapprocher de D.ieu, le « bien-aimé », selon le verset du Cantique des Cantiques qui est l'acrostiche du mot « Eloul » : d'abord « Ani Lédodi - Je suis à mon bien-aimé », en conséquence de quoi l'homme mérite l'aide de D.ieu : « Védodi Li - mon bien-aimé est à moi »

À l'inverse, la paracha de Reéh souligne l'assistance et la bénédiction divine : « Reéh Anokhi notène lifnékhem hayom berakha - Regarde, Je donne aujourd'hui devant vous une bénédiction. »

Pour autant, la vraie question qui reste posée est : Qu'est-ce qui relie la paracha de Reéh avec le service divin « d'en bas », dont l'homme est à l'initiative et qu'il accomplit avec ses propres forces ?

Pour répondre à cela, il est nécessaire de rappeler que le service divin qui est attendu au mois d'Eloul n'est pas « de bas en haut » ou « de haut en bas », mais la fusion de ces deux mouvements en un seul.

En effet, le service divin « d'en bas » a l'avantage de provenir de l'homme lui-même, mais il est, de ce fait, nécessairement limité et sa portée est donc également limitée. L'assistance divine qui se révèle « d'en haut » à l'avantage d'être bien au-delà des limitations humaines, mais elle ne correspond justement pas aux efforts investis par l'homme. Il s'agit d'un « cadeau » de D.ieu.

Ce que l'homme doit faire au mois d'Eloul, c'est de servir D.ieu de ses propres forces, «d'en bas» Ani lédodi - Je suis à mon bien-aimé »), mais d'une façon qui le place au-delà de toute limite et le résultat sera en conséquence. C'est ce à quoi les mots « (mon bien-aimé est) à moi » font allusion.

Cependant, pour pouvoir réaliser cela, l'homme doit se tenir dès le début à un niveau très élevé, au-delà de toute limite !

C'est la raison pour laquelle on lit la paracha de Reéh avant le mois d'Eloul en tant que préparation à ce service de D.ieu. Il y est dit à l'homme : « Regarde », comprends, sois conscient du fait que « Je donne aujourd'hui devant vous une bénédiction ». La conscience de recevoir dans son âme le dévoilement du degré de Anokhi, l'Essence du Créateur, permet au Juif de servir D.ieu « d'en bas » de façon illimitée.


Que D. fasse que notre approfondissement dans cette étude nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Adapté d'un Discours du Rabbi de Loubavitch : Chabbat Reéh 1er jour de Roch 'Hodech Eloul 5751 (1991)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

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