Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

dimanche 14 décembre 2014


Pourquoi les Juifs et les Grecs ne pouvaient-ils pas s’entendre?

Une guerre philosophique, d'hier à aujourd'hui

par Tzvi Freeman


Question :
J’ai du mal à apprécier ‘Hanouccah. À mon sens, toute cette histoire fut un désastre absolu. Voilà la rencontre de deux cultures tellement riches, qui auraient pu partager tellement de choses et tellement apporter au monde ensemble, et au lieu de cela : blam ! Les extrémistes des deux camps ont déterré la hache de guerre.
Je ne comprends pas. Les Grecs étaient universalistes. Ils étaient ouverts aux nouvelles idées, d’où qu’elles proviennent. Ils ont répandu la connaissance et la compréhension dans tout le bassin méditerranéen. Cette rencontre était une occasion en or de faire connaître les valeurs juives au monde. Pourquoi ces fanatiques de Maccabées n’ont-ils pas été capables de trouver un compromis ?
La réponse courte :
Ce fut effectivement la plus grande chose qui pouvait arriver à l’esprit grec : découvrir la seule chose qu’il ne pouvait pas tolérer. Un peu comme le kinésithérapeute qui vous aide à trouver l’endroit de votre dos sur lequel il ne faut surtout pas appuyer.
Pour le Juif, aussi, ce fut une expérience édifiante. Les lignes rouges sont apparues clairement, et, grâce à ces lignes directrices, la Torah devint capable de survivre jusqu’à aujourd’hui.
La réponse longue :
Vous avez raison sur un point : toute l’histoire de ‘Hanouccah constitua un épisode complètement atypique de l’histoire de la Grèce Antique. Je ne pense pas que celle-ci ait jamais réprimé ou interdit une quelconque autre culture. Chaque civilisation nouvellement conquise possédait ses dieux et ses rituels propres, et c’était formidable aux yeux des Grecs. « Hey, vous avez des dieux ? Nous aussi ! On fait un échange ? Vous avez des rituels ? Vous avez des croyances ? On adore ça ! On va même vous aider à faire de belles et grandes statues ! » Les Grecs étaient de grands syncrétistes, c’est-à-dire qu’ils pouvaient mélanger toutes les cultures du monde connu et en faire une grande tchouktchouka..
Dans ce cas, que pouvaient-ils bien avoir contre les Juifs ?
Bien sûr, il y avait des conflits d’intérêt politiques, qui constituèrent les raisons apparentes de cette confrontation. Mais il est évident que quelque chose de plus profond était également en jeu. Un malaise subliminal qui a fait apparaître le pire aspect des Grecs et a poussé les Maccabées à la révolte. Apparemment, il y avait quelque chose dans la mentalité juive qui ne se prêtait pas à ce joyeux mélange.
Considérez les choses du point de vue juif : les Juifs ont aussi emprunté de toutes les cultures avec lesquelles ils ont été en contact. Quoi que vous dise votre grand-mère, Abraham ne tartinait pas ses tranches de guefilte fish avec du raifort. Et la culture de laquelle nous avons le plus emprunté fut certainement celle de la Grèce Antique. Le Talmud nous dit que le seul langage dans lequel la Torah pouvait être traduite élégamment était le grec. Il y est dit que c’est une langue magnifique. Il y est dit que, d’entre tous les peuples, les Grecs avaient les idées les plus proches des nôtres. Nos Sages ont fait l’éloge de nombreux philosophes grecs. Maïmonide a écrit qu’Aristote fut un demi-prophète. Le Seder Hadorot, un livre d’histoire juive classique, prétend qu’Aristote devint juif !
Alors que s’est-il passé ? Pourquoi un clash aussi violent ? Pourquoi les Juifs n’ont-ils pas été capables de trouver un quelconque compromis avec le dirigeant hellénique ?
Nous avons besoin de répondre à cette question parce que, de manière très tangible, ‘Hanouccah se perpétue. Notre société aujourd’hui est un bizarre amalgame de ces deux cultures, la culture hellénique et la culture juive. Si ce conflit a eu lieu dans le passé, la question est : a-t-il trouvé sa résolution avec le temps ? Ou bien combattons-nous encore les éléphants grecs ? En d’autres termes : notre société est-elle schizoïde ?
Tête à tête – et au-delà
Alors voici comment la conversation se déroule. Quelle conversation ? Celle qui se tient depuis que l’esprit grec et l’esprit juif se sont rencontrés, il y a presque deux millénaires et demi. Où se tient-elle ? Pour l’essentiel, quelque part dans les profondeurs des consciences juives :
Le Grec : Alors parlez-nous de vos dieux, M. Maccabée.
Le Juif : Hum, il faut le dire au singulier.
Le Grec : OK, parlez-moi de vos dieux.
Le Juif : Non, pas vous. D.ieu. D.ieu est singulier. Un seul dieu.
Le Grec : Ne vous en faites pas, nous en avons tellement que je suis sûr que nous pourrons vous en céder quelques-uns.
Le Juif : Merci, mais ça va, un seul nous suffit.
Le Grec : Et ce D.ieu unique, à quoi ressemble-t-Il ? Nous serions enchantés de vous confectionner quelques belles statues. Vous autres, pauvre peuple inculte, vous n’avez pas de statues !
Le Juif : C’est parce qu’il ne ressemble à rien.
Le Grec : À rien ? Il est moche ? C’est génial : un dieu de laideur ! Ne vous en faites pas, nous pouvons faire des statues laides aussi.
Le Juif : Non, non. Il n’a pas d’apparence du tout. On ne peut pas le voir.
Le Grec : Un D.ieu invisible ? On peut peut-être le faire en verre. Mais vous devez nous fournir une description.
Le Juif : Non. Désolé. Pas de description.
Le Grec : Vous voulez dire que personne ne L’a jamais vu ? Comment pouvez-vous vénérer quelque chose si vous ne savez pas de quoi il a l’air ? Comment savez-vous même qu’Il existe à la base ?
Le Juif : Ce n’est pas que nous ne savons pas quelle est son apparence. Il n’a pas d’apparence. Il n’a pas d’image.
Le Grec : Dans ce cas, je suis désolé. S’Il n’a pas d’image, nous ne pouvons pas faire de statue.
Le Juif : Ça nous convient parfaitement.
Le Grec : Mais nous voudrions écrire des livres sur Lui. Alors donnez-nous une définition sur laquelle nous pourrons élaborer.
Le Juif : Oh, notre D.ieu ne peut pas être défini.
Le Grec : Allez, ça va. Toute chose doit avoir une définition. Autrement ce n’est pas une chose.
Le Juif : Mais D.ieu n’est pas une chose. Il crée les choses. Mais Il n’est pas une chose.
Le Grec : Oh ! Alors Il est l’Esprit Cosmique qui conçoit et façonne toutes les formes à partir de la matière primaire essentielle.
Le Juif : Non, Il ne fait pas que les façonner, Il les crée. À partir de rien.
Le Grec : Là vous commencez à dérailler. Vous ne pouvez pas faire quelque chose à partir de rien. Il vous faut forcément une matière première.
Le Juif : Mais il n’y avait rien lorsque tout a commencé.
Le Grec : Il y a toujours eu quelque chose. Comment l’Esprit Cosmique aurait-Il pu faire quoi que ce soit autrement ?
Le Juif : À partir de rien !
Le Grec : Regardez, vous les Juifs vous ne pensez vraiment pas droit. Mais ce n’est pas grave. Nous avons conquis toutes sortes de peuples primitifs. Vous apprendrez, vous aussi. Alors vous vénérez l’Esprit Cosmique, hein ? Vous vous entendrez à merveille avec Aristote et…
Le Juif : Non, Il n’est pas uniquement l’Esprit Cosmique.
 Le Grec : Mais rien n’est plus élevé que l’Esprit Cosmique.
Le Juif : Parce que ce n’est pas qui Il est. Je veux dire, même s’Il n’avait pas créé le monde, Il serait toujours D.ieu. De sorte que vous ne pouvez pas dire « Voilà qui Il est : Celui qui crée le monde ». Il n’a pas besoin de l’existence du monde pour exister.
Le Grec : Bien sûr qu’il doit y avoir un monde. Autrement pour quoi y aurait-il un monde si son existence n’était pas nécessaire ? Le monde est logique. L’Esprit Cosmique est logique. Tout est là : la raison. Ce qu’il y a de plus élevé et de plus parfait. Nous autres Grecs vous enseignerons tout ce qu’il faut savoir à ce sujet. Maintenant, parlez-moi de vos rituels. Nous autres Grecs adorons les rituels. Vous en avez qui sont liés au vin ? Des fêtes ?
Le Juif : Tout à fait, nous faisons le Kidouche le vendredi soir pour commémorer la création du monde à partir du néant.
Le Grec : Et bien vous pouvez laisser tomber celui-là maintenant que je vous ai démontré que la création du monde à partir de rien n’a aucun sens.
Le Juif : Nous ne consommons pas de lait avec de la viande.
Le Grec : Pourquoi pas ?
Le Juif : D.ieu l’a ordonné.
Le Grec : Pour quelle raison ?
Le Juif : Raison ? Il a besoin d’une raison ? Pour la même raison, Il a créé le ciel et la terre.
Le Grec : Qui est donc…
Le Juif : Qu’Il le voulait.
Le Grec : Ce n’est pas une raison !
Le Juif : Bien sûr que si. Il a décidé qu’Il voulait un monde dans lequel il y aurait du lait et de la viande et dans lequel Il dirait à des gens « Ne mangez pas de lait et de viande ensemble », et ceux-ci obéiraient.
Le Grec : Mais ça n’a aucun sens. Ce n’est pas une raison.
Le Juif : La raison est juste l’une de Ses créations.
Le Grec : La Raison est l’Absolu ! Il n’y a rien de plus haut que la Raison !
Le Juif : D’accord, alors expliquez-moi pourquoi le monde est tel qu’il est. Pourquoi un plus un égale deux ? Pourquoi le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux côtés du triangle ? Pourquoi des lignes parallèles ne se rencontrent jamais ?
Le Grec : Mais parce qu’il y a les lois de la géométrie !
Le Juif : Alors dites-moi pourquoi l’Esprit Cosmique, comme vous l’appelez, doit suivre vos lois de la géométrie ?
Le Grec : Ce ne sont pas nos lois ! Ce sont les vérités évidentes de la nature !
Le Juif : Pourquoi sont-elles elles les vérités et pas autre chose ?
Le Grec : Espèce de Juif entêté ! Ne voyez-vous pas que c’est là la manière la plus élégante et rationnelle de présenter les choses ?
Le Juif : Je vous parie qu’Il pourrait les briser, ces vérités. Je vous parie que notre D.ieu pourrait créer un monde dans lequel des lignes parallèles pourraient se croiser. Il peut briser toutes les lois de la nature.
Le Grec : On ne peut pas briser les lois de la nature ! Elles ne sont pas comme les lois d’un pays, ou comme vos stupides lois sur les cheeseburgers. Elles sont des vérités. Elles sont parfaites. Elles sont la base de la réalité. Elles existent parce qu’elles doivent exister.
Le Juif : Rien ne doit exister. Rien, à part la Source de l’Existence. Mais Lui, Il peut exister de la manière qui lui plaît.
Le Grec : La géométrie doit exister. La causalité doit exister. La logique doit exister. Si A=B alors B=A. C’est une Vérité absolue. Elle est obligée d’exister.
Le Juif : Pourquoi ?
Le Grec : Pourquoi ?! Mais parce que si elles ne sont pas obligées d’exister, alors moi et vous et le monde entier n’avons pas de réelle substance ! Et ceci est impossible !
Le Juif : C’est précisément ce que j’essaye de vous dire. Ce monde n’a pas de réelle substance. La seule vérité est que…
Le Grec : Ne le dites pas, M. Maccabée ! Vous autres êtes des gens dangereux.
Et c’est pourquoi les Grecs n’ont pas interdit l’ensemble de la pratique juive. Ils ont (initialement) interdit seulement les pratiques qu’ils trouvaient irrationnelles. Ces Mitsvot que les Juifs accomplissent simplement parce qu’ils croient qu’ils sont en relation avec un Être qui est plus haut que la raison. Ceci, les Grecs ne pouvaient pas le tolérer.
Bien sûr, comme vous le savez, de brillants garçons ont fini par développer des systèmes géométriques dans lesquels des lignes parallèles se rencontrent. La physique quantique a mis au rebut la relation de cause à effet. On a découvert que le monde a eu un début. Et même maintenant il est toujours néant, car la somme de toutes les énergies rayonnantes moins toute la masse de l’univers est égal à zéro. La plupart d’entre nous ont accepté l’idée qu’il existe des choses qui ne sont pas telles qu’elles sont pour une raison quelconque, mais parce que c’est comme cela qu’elles sont. Rien ne doit être comme il est. Pourquoi les masses attirent-elles ? Pourquoi l’herbe est-elle verte ? Pourquoi tout simplement le monde existe-t-il ? Il ne doit pas y avoir de raison pour chaque chose, parce que la raison n’est pas le fondement de la réalité. Alors qu’y a-t-il d’absurde de se lier avec le Fondement de la Réalité à travers des Mitsvot qui dépassent la raison ?
L’esprit sous la matière
Malgré cela, la bataille se poursuit. Voyez-vous, comme nous l’avons mentionné plus haut, l’esprit grec, à côté de sa vénération pour l’intellect humain, est également un grand syncrétiste. Cela signifie qu’il est capable de souder ensemble les idéologies les plus divergentes sans sourciller. Vous avez entendu parler des Rice-Christians? Des Peyotlistes-Catholiques ? L’esprit grec peut produire des spiritualités exotiques de ce genre à foison.
Ces deux caractéristiques de l’esprit grec vont de pair : quand il n’y a rien de plus élevé que l’intellect, celui-ci n’a pas de lumière pour le guider. Toute chose, même la plus stupide – tant qu’elle ne nie pas l’intellect – peut être tolérée. Aristote savait que le panthéon des dieux de l’Olympe était une absurdité. Mais quel mal y avait-il à ce que le bon peuple, qui n’est pas capable de plus de sagesse que ça, fasse ce qu’il a envie ?
On peut aisément se rendre compte que la conscience d’une Volonté Divine absolue qui transcende la raison est devenue d’absolue nécessité pour la survie de l’humanité. Sans le présupposé d’une Volonté Divine, toute chose que vous souhaitez être logique, peut devenir logique. Si votre système de logique ne tolère pas une certaine idée, changez simplement de postulat et réévaluez les choses. Tout peut devenir sensé quand c’est vous qui déterminez les hypothèses. Toutes les civilisations ont eu leurs philosophes et ces philosophes ont justifié tout ce qu’on peut imaginer : depuis les « jeux » de massacre du Colisée jusqu’aux chambres à gaz.
Étrangement, ceci peut s’avérer avoir été au bénéfice de l’humanité sous un aspect : l’esprit grec s’est employé à comprendre le monde matériel. Lorsque votre système de croyances commence avec la révélation divine, vous ne vous appliquez pas nécessairement à la préoccupation toute terrestre de comprendre le fonctionnement des choses. Ainsi le progrès technologique est-il devenu principalement le domaine d’action de l’esprit grec à travers l’Histoire.
Mais cela a aussi des conséquences néfastes. Parce que lorsque vous mariez l’intellect et le matérialisme (ce qui décrit bien la Russie de Staline ou l’Allemagne d’Hitler), vous pénétrez dans des sables mouvants sans fond.
Ce qui nous amène à un point fascinant. Le Rabbi de Loubavitch relève qu’en hébreu, le mot pour désigner la Grèce Antique, Yavan, possède un autre sens : les sables mouvants (comme dans le troisième verset du Psaume 40 ; voir Talmud Erouvine 19a). L’eau se mélange avec du sable, de la poussière et de la glaise. Vous marchez dedans et vous ne pouvez plus sortir. Et plus vous essayez de remonter, plus vous vous enfoncez.
Jetez un œil sur les lettres hébraïques du mot Yavan : יון. Cela commence avec un petit point, le youd, qui représente la sagesse. Celui-ci s’étire vers le bas pour devenir un vav. Et le vav s’étire encore davantage, passe sous la ligne, pour devenir un long noun. Tout cela est une description du processus par lequel l’intellect sombre dans le monde matériel. Rien ne le maintenant en place, il descend toujours plus bas.
Un âne et un bœuf
Aujourd’hui, nous avons des syncrétistes qui aspirent à marier le matérialisme et la Torah. Et rien n’est aussi incongru que cela.
Le matérialisme, c’est l’absolu grec enlisé dans la boue. C’est l’idée que tout ce qui existe est ce qui peut être observé, décrit et expliqué. L’évolutionnisme, par exemple, est une explication matérialiste de l’existence. Lorsque les gens ont commencé à être déçus par l’Église et par la foi, ils avaient besoin d’une explication de l’existence qui se basait uniquement sur le Hasard et la Nécessité, sans avoir recours à D.ieu. C’est exactement ce que le Darwinisme et les cosmologies actuelles procurent. De même que les interprétations standard de l’Histoire que l’on enseigne aujourd’hui.
La Torah est la notion que l’existence du monde est sous-tendue par une Volonté Divine, qui n’est pas affectée par les limites de la nature ou de la logique humaine, parce qu’elle en est la source. Pourquoi y a-t-il des lois de la nature ? Parce que D.ieu choisit généralement d’agir de manière cohérente. Pourquoi l’Histoire s’est-elle déroulée ainsi ? Parce que tel est le plan de D.ieu.
Lorsque quelqu'un tente de donner une explication matérialiste de la Torah et des Mitsvot, il crée un lit de Procuste et détruit du même coup tout le sens de la Torah. De même, chercher à résoudre les conflits entre les doctrines évolutionnistes et la Torah a moins de sens que de marier un âne à un bœuf.
Oui, nous essayons de comprendre autant que nous le pouvons. La Torah nous commande de penser avec profondeur, d’immerger notre intellect dans l’étude et la compréhension. Tout ce que nous pouvons percevoir avec notre intellect, nous avons le devoir de chercher à l’appréhender. Si nous possédons une explication, nous avons le devoir de la formuler. Mais toujours avec la conscience que chaque nouveau grain de compréhension acquis n’a fait qu’élargir la plage qui borde l’Insondable Infini.
Nous pouvons avoir mille raisons de ne pas mélanger le lait et la viande, mais notre pratique concrète ne repose que sur le fait que telle est notre connexion avec la Volonté Divine, la Vie de Toute Chose.
Et ceci est la victoire de ‘Hanouccah.
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l’œil nu.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


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