Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

lundi 25 juin 2012

Miracles en Série (IV)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

5 Tamouz 5772


· Le divin doit s’habiller dans notre quotidien

La Birkat Cohanim, la bénédiction sacerdotale, révèle un influx transcendant l’enchaînement habituel des mondes (למעלה מסדר השתלשלות). Elle possède deux facettes : une rapidité qui dépasse les lois naturelles, tout en respectant l’ordre naturel. En effet, cette bénédiction permet que les bienfaits se réalisent bien avant leur échéance «naturelle», mais, d’un autre côté, cet influx, si rapide soit-il, suit le chemin naturel, passant « par tous les mondes (spirituels) ».

C’est la raison pour laquelle le signe du choix d’Aharon comme Cohen (cf. Miracles en série III) fut précisément la pousse d’amandes, qui sont les fruits qui poussent naturellement le plus rapidement, et qui poussèrent cette fois en une nuit, mais avec toutes les étapes de leur développement !

Ce sujet trouve son développement dans la paracha de Kora’h :

Les noms des deux parachiot qui se succèdent, « קרח - Kora’h » et « חקת - ‘Houkat » sont composées tous deux des lettres du mot « חק - ‘hok », sauf que dans Kora’h il y a l’ajout d’un ר’ - rech, et dans ‘Houkat, l’ajout d’un ת’ - Tav.

Le mot « ‘hok », « un décret divin », désigne ce qui dépasse l’entendement humain. Si Kora’h contient ce terme, c’est pour nous enseigner qu’il avait perçu la grandeur de la révélation messianique qui transcendera l’entendement humain. Son erreur fut cependant ce qui est exprimé par la lettre « rech ».

En effet, le rech exprime la pauvreté (rach signifie « indigent » en hébreu), car dans l’optique de Kora’h, cette grande révélation et la pensée et le discours qui en résultaient ne descendaient pas jusqu’à l’action concrète. Il n’y avait là que deux lignes directionnelles, comme dans la forme du « ר’ - rech », la ligne de droite et la ligne supérieure qui symbolisent la pensée et la parole, mais il manquait la ligne de gauche qui représente l’action.

En revanche, « ‘Houkat » évoque la perfection, car le sujet transcendant de «‘hok» descend s’accomplir dans l’action, ce qui est symbolisé dans la lettre « ת’ - tav » qui contient les trois lignes, reliées entre elles, et terminées par un petit point qui représente le sujet du « bitoul », de l’effacement de soi devant D-ieu. C’est ainsi que peut s’effectuer le sujet de « ‘Houkat », la « loi de la Torah » qui est gravée (gravure se disant «‘hakika») de façon éternelle.

Nous voyons ainsi comment le sujet transcendant de « ‘hok » pénètre tous les autres degrés de l’existence (contrairement à « Kora’h »), ce qui est exprimé par la lettre «tav», la dernière des vingt-deux lettres de l’alphabet hébraïque, qui contient de ce fait toutes les étapes qui existent. Et cela se fait alors que la pensée, la parole et l’action (représentées par les trois lignes) sont reliées entre elles sans aucune interruption, à l’image de l’association du miracle avec la nature (c’est-à-dire l’union de ce qui est au-delà des mondes avec les mondes eux-mêmes).

Cette étude nous permettra de comprendre dès la prochaine « lettre de thora » (Miracles en série V) pourquoi le soleil se figea miraculeusement à l’époque de Yéhochoua et nous éclairera ainsi sur la raison pour laquelle le précédent Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak, connut une libération miraculeuse mais progressive du régime soviétique qui l’accusait à tort.

  
Que D… fasse qu’en ces jours qui succèdent au 3 Tamouz, nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia’h.

Issu de deux discours du Rabbi de Loubavitch : Jeudi, 2ème jour de Roch ‘Hodech Tamouz, et Chabbat Kora’h, 3 Tamouz 5751 (1991)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

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