6 Tamouz 5772
· Un miracle que D… désira habiller dans la nature
Nous pouvons à présent comprendre pourquoi le miracle qui vit le soleil se figer dans la bataille de Yéhochoua (cf. Miracles en série I) fut lié aux lois de la nature. En effet, la finalité du miracle n’est pas de s’extraire de la nature, mais, au contraire, d’agir en son sein. Ainsi, le miracle ne vint pas repousser toutes les limites naturelles, mais seulement permettre aux Enfants d’Israël de se battre de façon naturelle.
Il est donc logique d’avancer que le miracle (l’arrêt du soleil) se fit à l’intérieur du cadre naturel, c’est-à-dire qu’il agit sur le mouvement de l’ensemble des astres (cf. Miracles en série I), qui connurent, dès lors, un cours nouveau. Nous percevons ici l’association de ce qui dépasse la nature avec la nature elle-même : ce changement intervint, il est vrai, de façon miraculeuse, mais il devint ensuite un paramètre de la nature.
C’est la même explication qui justifia que le précédent Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak, dut connaître une succession de miracles, et non un seul grand miracle, afin d’être libérer du régime soviétique.
Il y eut effectivement, là aussi, l’association du miracle et de la nature : le véritable miracle par lequel les autorités soviétiques acceptèrent de libérer Rabbi Yossef Its’hak se déroula à l’intérieur des voies naturelles, en fonction de leurs modalités, de fonctionnement administratif habituel. Et cette délivrance eut lieu par étapes, car il fallut que le régime, qui était alors dans toute sa force, arrive « naturellement » à la conclusion qu’il était obligé d’abord de commuer la peine capitale en peine d’exil (miracle du trois tamouz) puis de libérer le Rabbi définitivement (miracle des douze et treize Tamouz) . Ceci constitua l’amorce du changement qui conduisit ce même régime, des années plus tard, à libérer tous les Juifs de ce pays.
Un lien existe entre ce qui précède et le mois de Tamouz :
Sachant que Nissan est selon la Torah « le premier des mois », le mois de Sivan est le troisième, et celui de Tamouz, le quatrième. Les lettres hébraïques qui correspondent aux nombres trois et quatre sont « ג’ - guimel » et « ד’ - dalet » qui, ensemble, évoquent l’expression « Gmoul daline », « prodiguer eux pauvres ».
Se rapportant à ces deux mois, celle-ci évoque l’apport (« gmoul ») du troisième mois à l’intérieur du quatrième mois, qui était « pauvre » (« daline »), ayant débuté avec la continuation de l’emprisonnement de Rabbi Yossef Its’hak (jusqu’au trois tamouz, puis commué en exil jusqu’au douze tamouz), et qui le transforme en mois de la libération(les douze et treize tamouz).
Cette étude nous permettra de comprendre dès la prochaine « lettre de thora » (Miracles en série VI) comment le miracle de la libération de Rabbi Yossef Its’hak s’exprima jusqu’à travers la forme des lettres hébraïque (le « ד’ - dalet » en l’occurrence) associées à la date de ce miracle (le quatrième mois- « dalet »).
Que D… fasse qu’en ces jours qui succèdent au 3 Tamouz, nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia’h.
Issu de deux discours du Rabbi de Loubavitch : Jeudi, 2ème jour de Roch ‘Hodech Tamouz, et Chabbat Kora’h, 3 Tamouz 5751 (1991)
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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