Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

mercredi 7 novembre 2012

La place de Sarah dans la vie d'Avraham (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

23 Mar ‘Hechvan 5773

La paracha 'Hayé Sarah (« La vie de Sarah ») commence par relater la mort de Sarah, qui va marquer la plus grande partie de la suite du récit. Ceci suscite une question évidente: pourquoi cette paracha s'intitule-t-elle « La vie de Sarah » ?

On peut répondre à cette question sur la base de la déclaration de nos Sages : «Yaakov, notre Patriarche, n'est pas mort. » Bien qu'il fût pleuré et enterré, ses descendants perpétuent son héritage spirituel. Ainsi donc, Yaakov est toujours vivant.

La même chose est vraie de chacun. C'est le contenu spirituel de notre vie, non notre existence physique, qui est fondamental. Cette dimension spirituelle n'est pas restreinte par les limites de l'existence mortelle.

C'est là le message caché dans le nom de cette portion de la Torah : l'idée que « l'arbre » spirituel de Sarah a continué à donner des fruits longtemps après que sa vie physique se soit achevée. Les trois éléments principaux de cette paracha sont : l'acquisition de la grotte de Makhpélah, la mission d'Eliézer de trouver une épouse pour Its'hak et le remariage d'Abraham avec la naissance de sa nouvelle progéniture - tous sont l'effet de la poursuite de l'œuvre de l'esprit de Sarah.

Quelle était l'essence du service divin de Sarah ? Elle était l'épouse d'Abraham. En tant que telle, elle entretenait son potentiel, faisant en sorte qu'il soit concrètement utilisé de la manière la plus bénéfique.

Abraham pratiquait une bienfaisance totalement désintéressée, offrant l'hospitalité à tous les voyageurs, même à ceux qui déifiaient la poussière sur leurs pieds. Il donnait généreusement, sans se préoccuper de savoir si l'influence qu'il exerçait sur ses invités serait durable. Sarah, en revanche (et tout particulièrement à partir de la naissance d'Its'hak), aspirait à canaliser l'influence de son mari. Elle cherchait à la diriger vers ceux des bénéficiaires qui exprimeraient dans la sainteté les effets de cette influence.

Cette démarche se reflète dans la progéniture d'Abraham. Il engendra de nombreux enfants. Sarah, en revanche, enfanta seulement Its'hak. La générosité illimitée d'Abraham le poussait à considérer comme méritant même Ichmaël. Après que D.ieu lui eut annoncé la naissance imminente d'Its'hak, il pria : « Puisse Ichmaël puisse vivre devant Toi. » Par la suite, bien que D.ieu lui eût promis : « Je maintiendrai Mon alliance avec [Its'hak] comme alliance éternelle », Abraham, continua d'aimer Ichmaël et souhaitait l'élever sous son toit.

Ce fut Sarah qui demanda : « Renvoie cette servante et son fils, car [il]... n'héritera pas avec mon fils, avec Its'hak. » Sarah avait compris que tous les membres du foyer d'Abraham devaient être des personnes dont le comportement reflète l'héritage spirituel d'Abraham.

C'est sur cette base que nous pouvons apprécier l'influence de Sarah sur les événements décrits dans notre paracha. Abraham avait déjà reçu la promesse qu'il recevrait Erets Israël en héritage, mais cette promesse devait encore se réaliser. C'est par l'acquisition de la grotte de Makhpélah, manifestement associée à Sarah qu'une partie d'Erets Israël devint pour la première fois un héritage éternel pour le peuple juif. Pour la toute première fois, la nature spirituelle de notre Terre Sainte trouvait là une expression concrète



Que D. fasse que les efforts réalisés par l'ensemble des générations de notre peuple pour recevoir le Machia'h se cristallisent aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch – Dvar Mal’hout Paracha 'Hayé Sarah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

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