24 Mar ‘Hechvan 5773
Nos Sages déclarent qu’Adam et ‘Hava, ancêtres de toute l’humanité, sont enterrés à Makhpélah. Ainsi, avant l’enterrement de Sarah, la grotte de Makhpélah avait un lien avec l’humanité tout entière. L’enterrement de Sarah dans ce lieu, dans la continuité de la démarche qui fut la sienne durant toute sa vie, établit ce site comme l’héritage exclusif du peuple juif.
De même, concernant le mariage d’Its’hak, c’est le fait que les vertus spirituelles de Sarah se reflétaient chez Rivkah qui poussa Its’hak à la chérir. Lorsqu’il vit que ses lumières du Chabbat brûlaient d’un Chabbat à l’autre, que la pâte de son pain levait avec une bénédiction particulière et qu’une nuée de gloire planait au-dessus de sa tente, il sut que l’œuvre de sa mère n’avait pas pris fin. C’est alors que « Its’hak fut consolé ».
Plus encore, le récit tout entier du voyage d’Eliézer et du choix de Rivkah s’inscrivent dans la démarche de Sarah, s’agissant de garantir que l’épouse choisie pour Its’hak serait un digne réceptacle des bénédictions de la maison d’Abraham. C’est pour cette raison que, bien qu’Eliézer fût un serviteur dévoué et un disciple zélé d’Abraham, ce dernier refusa de prendre sa fille pour Its’hak. La femme d’Its’hak devait être issue des mêmes racines que celles qui avaient rendu possible le dessein spirituel et la bonté personnifiés par Abraham et Sarah.
Enfin, le dernier événement de cette paracha, la naissance des autres enfants d’Abraham, montre tout autant l’influence de Sarah. Car bien qu’Abraham eût engendré ces enfants, « il donna tout ce qu’il possédait à Its’hak. ». À ces enfants, « il fit des dons et, tandis qu’il vivait encore, il les relégua loin de son fils Isaac, vers l’orient, dans le pays de Kédem. ». S’inscrivant dans l’influence continue de Sarah, Abraham démontrait ainsi qu’il considérait Its’hak seul comme son véritable héritier.
Bien plus, Ichmaël lui-même reconnut cette distinction et, lors des funérailles d’Abraham, bien que plus âgé, il donna la préséance à Its’hak. En concédant que c’était à Its’hak que revenait le devoir d’enterrer Abraham, il soulignait le fait que c’était Its’hak qui perpétuait l’héritage spirituel d’Abraham.
Telle fut la contribution de Sarah. Quand Ichmaël s’était vanté d’être l’aîné et de mériter ainsi une double portion de l’héritage d’Abraham, ce fut elle qui fit en sorte qu’il comprenne qu’Its’hak serait le seul héritier d’Abraham.
Le nom de Sarah (שרה) est associé au mot hébreu serarah (שררה) qui signifie «domination». Car Sarah consacra sa vie à montrer la suprématie de l’esprit d’Abraham et à révéler que le but de son existence était d’exprimer cet esprit. Sa mort n’interrompit pas son influence. Comme l’indiquent les événements relatés dans la Torah, son « arbre » continua à donner des fruits, sa vie transcendait les limites de l’existence matérielle.
Les actions qu’une personne accomplit de son vivant en entraînent d’autres par la suite. Ainsi, la bonté dont une personne fait bénéficier sa famille et son environnement crée une dynamique bénéfique perpétuelle. Et cette dynamique continue de donner des fruits même après le décès de la personne, contribuant à augmenter le bien et la vertu dans le monde jusqu’à l’Ère de la Rédemption, où ces forces imprégneront toute existence.
Que D… fasse que les efforts réalisés par l’ensemble des générations de notre peuple pour recevoir le Machia’h se cristallisent aujourd’hui même.
Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch - Dvar Mal’hout Paracha 'Hayé Sarah
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch - Dvar Mal’hout Paracha 'Hayé Sarah
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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