Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 23 mars 2017

Vendez votre Hamets


Dans la mesure où il est interdit de posséder du 'Hametz à Pessa'h, il est nécessaire de vendre à un non-juif celui que l'on possède, de même que les ustensiles 'Hamets (qui n'ont pas été nettoyés). Tout aura été rangé dans les placards ou dans des chambres, lors de la préparation de la maison pour Pessa'h. Ces endroits seront maintenant fermés à clé ou avec un adhésif et loués au non-juif, lors de la vente du 'Hamets. Les modalités de cette vente étant très complexes, elles ne peuvent être exécutées que par un Rabbin, qui, au nom de tous ceux qui lui en délèguent le pouvoir, vend le 'Hamets à un non-juif, le matin précédant Pessa'h et le lui rachète la nuit suivant la fête.
Les commerces alimentaires souhaitant faire leur vente de Hametz avec attestation peuvent contacter le Rav Kahn au 06 70 21 94 24. Ils seront bien évidemment fermés durant les jours de fête.
vente du h'amets via internet


Prêtez l’oreille, Soyez orfèvre en éducation

La paracha de Vayakhel décrit la réponse enthousiaste du peuple juif à l’appel à contribuer  des matériaux pour construire un sanctuaire pour D.ieu. Ils apportèrent avec empressement leur or, leur argent, leur cuivre et d’autres matériaux précieux pour servir ce dessein sacré. Leur enthousiasme fut si grand que leurs contributions dépassèrent la quantité prescrite, à tel point que Moïse dut supplier le peuple de cesser de donner.
Le Tabernacle constitue le prototype du sanctuaire que chaque famille édifie dans son propre foyer. Ainsi, tout comme le Tabernacle servait de résidence pour D.ieu, notre maison devient pour Lui une demeure, lorsqu’elle est imprégnée d’amour, de dévouement et d’altruisme. Le peuple juif dans le désert posa les marques de la manière dont nous devrions établir nos foyers pour qu’ils soient des sanctuaires du divin.
Bien que les hommes, les femmes et les enfants contribuèrent tous à cette offrande de matières premières, les femmes se distinguèrent par un empressement et un zèle particuliers. Non seulement offrirent-elles leurs joyaux et leurs biens les plus précieux, mais elles y investirent également leur temps, leurs talents et de grands efforts.
Tout comme à l’époque du désert, les femmes juives à travers l’histoire ont toujours tenu le premier rang dans la tâche sacrée de faire de chaque foyer juif un sanctuaire pour D.ieu. Certes, les deux parents s’attellent ensemble à cet immense projet, mais ce sont les femmes qui posent les marques du foyer grâce aux aptitudes divines inhérentes à la nature féminine. Ainsi offrent-elles avec empressement les « joyaux » de leur personnalité – leur vision, leurs talents et leur créativité – pour appréhender les besoins de leurs enfants et de leur famille et y répondre.
La Torah relate que quatre types de bijoux furent offerts pour le Tabernacle : des boucles d’oreilles, des anneaux de nez, des bagues et des bracelets. Le précédent Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its’hak Schneerson développa, dans un discours adressé aux femmes juives, le sens symbolique de chacun de ces ornements :
Les boucles d’oreilles : prêtez l’oreille
Écoutez lorsque vos enfants parlent. Faites-leur savoir que vous êtes vraiment là pour eux. Tendez l’oreille, également, lorsqu’ils parlent entre eux. Leurs paroles reflètent ce qu’ils retiennent des gens qui les entourent. Veillez aussi à être réceptive aux conseils et aux directives pédagogiques, lorsqu’ils sont bons et fondés. Plus vous accepterez de conseils d’autrui, plus vos enfants seront prêts à en accepter de vous.
Les anneaux de nez : utilisez votre flair
Soyez attentive aux moindres signes de souffrance ou de révolte chez votre enfant. Sachez avec qui vos enfants passent leur temps, et ce qu’ils font ensemble. De bons amis et des activités productives façonneront chez eux une personnalité saine.
Les bagues : montrez du doigt
L’observation à elle seule (à travers les « oreilles » et le « nez ») ne suffit pas à élever un enfant sain et serein. Sachez rendre les choses claires pour votre enfant et les désignant du doigt, pour lui apporter guidance et direction. Montrez aux enfants que vos conseils se fondent sur un réel souci de leur bien-être, et que vous êtes consciente de leurs problèmes et de leurs besoins. Ne donnez pas simplement des ordres ; vos enfants seront beaucoup plus réceptifs à vos paroles si vous leur expliquez les choses à leur niveau.
Les bracelets : la méthode forte ?
Le bracelet symbolise le courage et la force nécessaires pour élever les enfants. Un parent doit prendre les devants. N’attendez pas que votre enfant se soit mal conduit pour vous impliquer. Un parent doit s’efforcer d’avoir un tour d’avance, d’anticiper les problèmes et de bien connaître le caractère de l’enfant. Il y a aussi la discipline personnelle du parent. Avant de discipliner votre enfant, disciplinez-vous vous-même. Les enfants réagissent à l’exemple que les adultes autour d’eux leur montrent. Investissez dans l’éducation autant d’énergie que possible ; cela produira des enfants pleins de caractère et de vitalité, qui croqueront avec plaisir dans une vie pleine de sens.
Rappelez-vous, par-dessus tout, que tous les cadeaux que vous faites à votre foyer et à vos enfants sont des dons personnels et volontaires de votre part. Ne laissez jamais l’éducation devenir une obligation rituelle ou un fardeau. Donnez volontiers, généreusement et de bon cœur. Votre sanctuaire personnel resplendira sous l’effet de cette affection que vous seule pouvez prodiguer.1
NOTES
1.
Basé sur un discours du Rabbi dans Likoutei Si’hot vol. 26, pp. 262-271 et sur la visite du Rabbi précédent à Riga en Adar 5694, publiée dans Likoutei Dibourim vol. 3 et dans Kovets Khaf Beit Chevat, pp. 7-10.

issu de fr.chabad.org

Pessa'h cacher et joyeux!

Bonjour,
A l'approche de Pessah', chacun d'entre nous est en droit d'attendre des changements dans sa vie. De même que ce fut le cas lors de la sortie d'Egypte, où D... nous délivra de l'esclavage égyptien par l'intermédiaire de Moché Rabbénou.
Cette "lettre de thora" se propose elle ausi de nous réunir autour d'une étude quotidienne, pour le mérite de tous ceux qui nous sont chers:
  • Pour nos proches qui ont besoin de guérir, et pour lesquels vous pouvez nous faire parvenir leur prénoms associés à celui de leur mère.  
  • Pour ceux qui sont dans le monde de la vérité, et envers lesquels nous avons toujours une pensée. Pour l'élévation de leur âmes, vous pouvez nous faire connaître leur prénoms associés à celui de leur pére.
Souhaitant que l'étude de cette "lettre de Torah" vous satisfasse, et nous amène très vite notre juste Machia'h.
Cordialement,
L'équipe de Lettre de Torah

mercredi 22 mars 2017

Une demeure matérielle et divine à la fois

La paracha Pékoudei nous livre dans le détail l'ensemble des matériaux utilisés pour la construction du Michkan (tabernacle). Pour autant les enseignements qu'elle nous dévoile nous sont déjà connus, pour avoir été développé dans les parachiots précédentes, celles de Térouma et Tétsavé.

Dès lors pourquoi la thora se répète-t-elle ? Elle qui nous a appris à déduire une loi d'une allusion, d'une lettre en plus dans le texte ! Pourtant elle s'étend sur plusieurs dizaines de pessoukims, sur une construction dont nous savons déjà tout !?

Le Michkan évoqué dans la sidra Pekoudéi n'a rien de commun avec les détails avancés dans les précédentes parachiots de Terouma et Tétsavé. En effet le sanctuaire qui vient d'être réalisé est d'ordre matériel. L'or, l'argent, le cuivre, les étoffes sont devenus des dons palpables que les enfants d'Israël ont réalisé afin qu'un sanctuaire physique voit le jour. Il est maintenant le lieu où l'essence de D-ieu réside.

Par contre les détails du tabernacle qui nous avaient été livré dans les sidrots de Terouma et Tétsavé nous laissaient découvrir une demeure spirituelle pour l'Eternel. Moché nous avait révélé alors l'aspect de la demeure que D-ieu lui avait montré.  Cette description était emplie de divin et l'homme qui la percevait, Moché, n'était que spiritualité. Il ne pouvait donc nous livrer qu'une demeure où le spirituel composait chacun des éléments qui la décrivaient.

Les enfants d'Israël concrétisèrent le sanctuaire que Moché leur avait décrit. Cependant cet édifice n'était que matériel. Ils n'étaient pas du niveau de Moché pour pouvoir réaliser une demeure spirituelle pour l'Eternel.

Dès lors nous comprenons que la thora ne se répète pas, lorsqu'elle décompte une nouvelle fois, les matériaux utilisés pour la construction du Michkan. En effet elle nous présente cette fois-ci, le sanctuaire que les enfants d'Israël ont réalisé.

Matériel certes, cette demeure a la capacité d'accueillir l'essence même de D-ieu. Chose que le tabernacle spirituel de Moché ne pouvait recevoir. Chaque enseignement a maintenant sa place. Moché nous révéla les plans d'un sanctuaire divin (sidrots Térouma et Tétsavé) que les enfants d'Israël édifièrent (Vayakél et Pekoudei). L'essence de D-ieu vient alors y résider.

 Que D. fasse que de même qu'Il accepta en son temps de venir dans la résidence matérielle que les enfants d'Israël lui avaient construit dans le désert, qu'ainsi aujourd'hui encore Il accepte de se révéler pleinement ici-bas en nous permettant de recevoir dès cet instant notre juste Machia'h.


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- -Likoutei Sih'ot Vol I-Paracha Pekoudei.

mardi 21 mars 2017

Trouver la force d'élever l'endroit

Après nous avoir décrit dans le détail la construction et l'édification du Michkan (tabernacle) jusque dans la Paracha Vayakhel, la thora nous enseigne dans la paracha Pékoudei quelles étaient les règles qui régissaient son déplacement dans le désert. Il était associé à celui de l'ensemble du peuple juif. Une nuée céleste se déposait sur le tabernacle, et signifiait par là à toute l'assemblée, que le temps était venu de migrer vers une autre étape dans le désert.

Pour autant pour quelle raison les règles propres au déplacement du Michkan, sont évoquées dans notre sidra associativement à celles du peuple juif ?

Durant les quarante années où les enfants d'Israël se déplacèrent dans le désert, ils raffinèrent spirituellement les différents lieux où ilscampèrent. Cependant où puisèrent-ils de telles forces pour pouvoir élever les forces impures, propres au désert ?

Le Beth Hamikdach (temple) nous apporte la réponse. Il siégeait à Yérouchalayim afin que les enfants d'Israël viennent y puiser la sainteté nécessaire, pour pouvoir raffiner leurs lieux d'habitations. De même le Michkan avait pour première fonction de permettre aux enfants d'Israël d'y trouver les forces spirituelles adéquates, afin d'élever le désert où ils campaient.

C'est pourquoi les règles de déplacements du Michkan dans le désert étaient aussi celles du peuple juif.

 Que D. fasse que les nombreuses pérégrinations que notre peuple a connu au fil de ces siècles d'exil soient autant de mérites qui nous permettent de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant notre juste Machia'h.


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch-Likoutei Sih'ot Vol XVI- Si'ha III-Paracha Pékoudei

lundi 20 mars 2017

L'expiation d'une faute en deux temps

Les enfants comme les adultes, les femmes comme les hommes offrirent des dons pour permettre la réalisation du Michkan (tabernacle). Par contre seuls les hommes de plus de vingt ans purent participer au financement des socles en argent pour cet édifice.

Pour autant ces deux types de dons venaient expier la faute du veau d'or. Dès lors pourquoi la thora fait-elle une différence entre le financement des socles et la réalisation du reste du Michkan, quant à ceux qui pouvaient s'y associer ?

Lors de la faute du veau d'or, l'ensemble du peuple trébucha. Chacun se devait de chercher à expier cette faute. Hommes, femmes, enfants. L'idolâtrie est le seul pêché pour lequel les enfants sont punissables. Cela n'est pas le cas pour les autres fautes où il faut être âgé de plus de vingt ans. C'est pourquoi, les enfants aussi firent des dons pour la construction du tabernacle.

Cependant cette donation d'ordre général devait être précédée de celle des hommes âgés de plus de vingt ans. Pourquoi ce préliminaire ?

Pratiquer l'idolâtrie, c'est aussi considérer qu'il existe des forces extérieures à D-ieu. Qu'elles sont à même de prodiguer des bienfaits à l'homme sans l'intervention de l'Eternel. Le tabernacle était l'antithèse de cette idée. Il soulignait combien chaque élément de la matière était l'expression du divin. Tous ces matériaux qui le composaient n'étaient pas seulement au service du divin. Ils révélaient par eux-mêmes la spiritualité. En réalisant ces dons pour le tabernacle, tout le peuple s'était donc investi cette fois-ci, pour que la matière exprime le divin.

La donation de tout le peuple pour le sanctuaire effaçait donc sa faute. Une première étape devait cependant précéder cette démarche générale. La donation des hommes de plus de vingt ans. Finançant les socles du sanctuaire, symbole de la soumission à D-ieu, c'était là le préambule nécessaire  pour établir un service de D-ieu, où la matière clamerait l'existence de l'Eternel.

Cet ultime objectif fut atteint avec l'édification du tabernacle.

C'est pourquoi deux donations distinctes furent nécessaires, celle des hommes de plus de vingt ans, et celle de tout le peuple, deux étapes qui permirent d'expier définitivement la faute du veau d'or.

 Que D. fasse que de même qu'en son temps l'ensemble de notre peuple a su s'unir autour de l'édification du tabernacle, expression de la résidence de l'Eternel, qu'ainsi aujourd'hui encore nous ayons le mérite de nous tous nous rassembler autour du troisième Beth Hamikdach, en recevant dès maintenant notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol III-Paracha Vayakhel


dimanche 19 mars 2017

La nécessité de construire le Michkan

Après la faute du veau d'or, les enfants d'Israël désiraient avoir une preuve tangible que D.ieu résidait de nouveau parmi eux. Pour cela l'Eternel leur ordonna de construire le Michkan (tabernacle). Cette injonction fut suivie d'une condition : Ne pas réaliser cette demeure pour D.ieu le jour du chabbat.

Pour autant, Moché transmit aux enfants d'Israël le commandement de construire le michkan, mais ne s'y inclua pas. Comme le reste de l'assemblée, il prit sur lui de garder le chabbat, mais souligna qu'il n'était pas concerné par l'édification du tabernacle.

Pourquoi Moché s'exclua-t-il de cette mitsva, sans pour autant en être peiné ?

Selon Rachi, l'injonction de construire le michkan intervint après la faute du veau d'or. Elle permettait à ceux qui avaient  servi cette idole de se racheter. Moché n'était donc pas concerné par ce repentir, puisque lors de la transgression il était sur le mont Sinaï avec D.ieu.

Il n'avait donc pas besoin d'un signe de l'Eternel lui prouvant qu'Il était de nouveau avec lui. C'est pourquoi il ne fut pas peiné d'être exclu de cette construction.

Que D.ieu fasse que Lui qui a toujours été présent à nos côtés durant tout cet exil, se révèle pleinement avec la venue dès aujourd'hui de notre juste Machia'h.


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol VI-Si'ha II-Paracha Vayakél