Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 13 septembre 2012

Que faire pour être entendu de D. à Roch Hachanna ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

27 Elloul 5772

La mitsva prédominante de Roch Hachanna est le choffar. Le Baal Chem Tov nous délivre une parabole qui nous permettra de comprendre le sens de ce commandement. Il compare cette sonnerie à un fils qui crie : Papa, papa sauve-moi !


Rabbi Yossef Its'hak souligne que l'idée principale à retenir dans cet exemple est le cri. Peu importe le contenu qui accompagne cet éveil, le principal est de le crier à D.

La Torah nous assure que cet élan venu du coeur sera entendu par l'Eternel. En effet, les sonneries du choffar sont annoncées par une bénédiction. Que dit-elle ? « (Lui qui) écoute les sonneries de son peuple d'Israël avec miséricorde ». Instaurée par nos sages, on ne peut imaginer qu'ils l'auraient établie si l'Eternel n'était pas prêt à écouter favorablement les sonneries du choffar qui suivront cette bénédiction.

Fort de cette démonstration, nous avons la certitude que l'Eternel désire entendre nos prières en ces jours saints. Qu'il languit encore plus que nous, le moment où Il pourra nous prodiguer tous les bienfaits matériels et spirituels dont nous avons besoins. Qu'il n'y a pas l'ombre d'un doute quand à la prédisposition de D. à notre égard de déverser sur notre peuple des flots de bénédictions.

Roch Hachana peut se résumer en deux idées :

1. Nous nous engageons à reconnaître l'Eternel comme notre Roi,

2. Il prend sur Lui en retour de répondre à nos besoins matériels avec largesse.



Que D. fasse que cette année 5773 soit l'année de toutes les douceurs matérielles et spirituelles. Que chacun des enfants du peuple juif voit ses souhaits, ses attentes, ses désirs réalisés. Que D. entende la prière et le cri de chacun d'entre nous durant ces jours solennels. Que nous ayons le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Que se passe-t-il à Roch Hachanna ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

26 Elloul 5772

La fête de Roch-Hachanna peut être vue sous trois angles qui reflètent chacun un aspect différent du service de D-ieu :

1. Roch-Hachanna fait partie d'un ensemble de dix jours appelés Asséreth Yémé Téchouva - les Dix jours de Téchouva. Le prophète dit à leur sujet (Isaïe 55 - 6) : «Cherchez D-ieu pendant qu'Il est accessible ! Appelez-le tandis qu'Il est proche.»

2. Roch-Hachanna a un caractère qui lui est propre : c'est la tête de l'année.

3. La Mitsva du jour de Roch-Hachanna est d'écouter le Choffar.

Il est clair que si nous avions à classer par ordre d'importance ces trois composantes, nous le ferions de la façon suivante : Le caractère spécifique de Roch-Hachanna (tête de l'année) précéderait les deux autres, à savoir le phénomène de Téchouva contenu dans ce jour. La Téchouva transcende toutes les autres Mitsvoth. Grâce à elle, l'homme est capable de rectifier les erreurs commises dans la pratique des Mitsvoth. Viendrait en troisième position, la Mitsva particulière de ce jour - le Choffar.

Le Talmud affirme que la mission spécifique de Roch-Hachanna est de couronner le Roi - D-ieu. L'acceptation d'un Souverain est un préalable à la pratique de Ses Mitsvoth. D-ieu dit d'ailleurs : « Acceptez d'abord Ma royauté et ainsi vous pourrez adhérer à mes décrets. » Nous en déduisons donc que la Téchouva - dont l'objet est de rectifier les égarements de la pratique des décrets du Roi - ne peut prendre place qu'après que l'homme ait accepté la Royauté de D-ieu.

Nous retrouvons là trois expressions du service de D-ieu : La pratique des Mitsvoth exprime notre attachement à la Volonté Révélée de D-ieu. La Téchouva traduit notre rapport avec le projet Divin tel qu'il transcende Sa Volonté. Alors que l'action de couronner D-ieu, le Roi et le fait de se placer sous Sa Domination créant chez l'homme un lien qui dépasse toutes les définitions. Il s'agit d'une union avec Son Essence. Cela vient souligner l'importance du rôle du Juif dans la création : il est capable d'atteindre le degré de l'unification absolue avec Hachem. Il éveille en Lui le désir de régner sur Sa Création dans son ensemble et sur le peuple Juif en particulier.

Ces trois aspects sont sous-entendus dans le nom de la fête - Roch Hachana qui signifie tête de l'année et non début de l'année. En effet la tête possède tous ces caractères :

1-Elle est supérieure aux autres parties du corps. 2-La tête est le siège du système nerveux qui anime tout le corps. 3-La tête dirige et contrôle de manière permanente tous les autres organes. Ces trois qualités sont aussi celles de Roch-Hachanna :

L'aspect propre à Roch-Hachanna est l'action de couronner D-ieu. Nous créons ainsi un lien avec Son Essence, une union qui dépasse toute autre expérience spirituelle vécue pendant l'année. Ceci correspond à la tête qui est supérieure au reste du corps (1).

La tête produit la vitalité du corps tout en restant au-dessus de lui. La Téchouva de Roch-Hachanna anime les Mitsvoth de l'année, tout en les transcendants (2). Enfin, les bonnes décisions et la Mitsva du Choffar affectent les Mitsvoth de l'année entière - exactement comme la tête qui commande et contrôle chaque geste de notre corps (3).


Que D. fasse que durant ces jours qui nous préparent à la nouvelle année, nous ayons le mérite de recevoir dès l'instant présent notre juste Machia'h

Issu d'un discours du Rabbi de Loubavitch : Likoutei Si'hots vol.IV - Roch Hachanna

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.






En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 12 septembre 2012

Comment servir D.

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

25 Elloul 5772

« Techouva, tefila et tsédaka » sont trois mots prononcés durant la prière de Roch Hachana. Lorsque nous réalisons leurs contenus, D. s'engage à nous prodiguer toutes les bénédictions qu'Il a fixé pour nous. Plus nous nous investirons dans cette voie, plus ces bienfaits s'amplifieront. De même, les dix jours de pénitence qui débutent à Roch Hachana sont là pour servir cette même cause.


Même si nous nous sommes accoutumés à ces trois expressions, quel est leur vrai sens selon la Thora ?

1. Le mot « techouva » est généralement traduit par « repentir » : Regretter un comportement passé et adopter une nouvelle conduite est l'idée que l'on associe à ce mot. Pour autant, la Thora a aussi une autre lecture de cette déclaration. La «techouva» invite l'homme à révéler le « moi intérieur » qui dort en chacun de nous. A travers cette démarche, nous affirmons notre véritable identité : Prodiguer du bien à autrui et réaliser la volonté de l'Eternel. Dans cet optique, nos égarements n'apparaissent pas comme l'expression de ce « moi ». C'est pourquoi même celui qui n'a pas fauté, ou qui a gommé son comportement passé peut faire « techouva ». A cet homme aussi est offert la possibilité de donner le jour à son « moi profond » durant les dix jours pénitence.

2. La « téfila » est traduite par « prière ». On entend par là, demander quelque chose à D. dont nous avons besoin. La Thora perçoit aussi plus profondément la « téfila ». Pour elle, c'est un moment opportun où nous pouvons nous rapprocher de D. . Même si nous n'avons besoin de rien, la « téfila » permet de s'unir à D. à travers les mots prononcés.


3. « Tsédaka » est associé à « charité ». Dans cet esprit, un don est l'effet d'une bonté gratuite à autrui. Nous lui témoignons notre gratitude, alors que nous ne lui sommes pas redevables. Pour la Thora, le vrai sens de « tsédaka » est une « réparation ». Nous répartissons de façon équitable, un gage que l'Eternel nous a confié. D. ne nous doit rien. Il a été cependant généreux en nous offrant des moyens financiers supérieurs à nos besoins. A nous de l'imiter dans Son comportement. Offrons une partie de cette « manne céleste » à des gens que nous ne connaissons pas. Que D... a placé sur notre chemin dans l'espoir que nous leur viendrons en aide. De même que l'Eternel nous a aidé avant même que nous Le sollicitions, allons nous aussi vers nos frères avant même qu'ils aient besoins de nous livrer leur manque dans le détail.

Ces trois axes de travail (techouva, téfila, tsédaka) connaîtront un développement particulier durant les dix jours de pénitence. Ils doivent cependant être aussi amplifiés durant le mois d'éloul.

De tels efforts nous donneront la certitude d'être inscrits et scellés pour une bonne et douce année 5773, accompagnés de la réception dès à présent de notre juste Machia'h.



Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots- Vol II 

Que D… fasse que nous ayons une bonne et douce année 5773 où la santé, la longue vie, la joie, l’abondance matérielle et spirituelle sera délivrée à chacun d’entre nous et que nous ayons le mérite de recevoir dès aujourd’hui notre juste Machia’h dans la joie. 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 11 septembre 2012

Un modèle de prière

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24 Elloul 5772

Le grand prêtre Eli contemple 'Hana alors qu'elle prie dans le tabernacle de Chilo. La voyant murmurer sans fin, il s'interroge : Peut-être est-elle saoule ? Par la suite, le texte conte qu'il lui déclara : « Pourquoi t'être enivrée dans la maison de D. ? ». 'Hana lui répondit : « Je ne suis pas ivre de vin, j'épanche mon coeur (dans la prière) devant D. ».


Ce récit nous semble difficile à comprendre. Si Eli pense qu'elle est saoule, comment peut-il la laisser plus longtemps dans la maison de D. ? Plus encore, comment la Thora peut-elle nous présenter le grand prêtre Eli sous ce jour, et nous laisser par la même comprendre qu'il a eu un discours irrespectueux à l'égard de 'Hana. Alors que ces mêmes écrits ont eu à coeur de respecter une bête impure en ne l'affublant pas d'une désignation avilissante (bête impure) mais en la présentant comme un animale non pur (Baba Batra 123 a) !

Le traité Bera'hot (32,2) nous enseigne qu'un homme ne doit pas s'allonger dans sa prière, dans l'espoir que cette supplication « amplifiée » lui permette de voir ses demandes exaucées. Tel un homme qui se tiendrait devant un roi, il ne peut envisager s'étendre sans fin dans ses supplications. A lui de savoir présenter ses besoins de façon concise. Ce qui s'entend dans tout endroit, prend sa pleine dimension dans la maison de D.

C'est dans esprit qu'il faut redécouvrir la déclaration appropriée du grand prêtre Eli. Pourquoi te plonges-tu sans fin dans d'interminables supplications devant l'Eternel ? demande-t-il à 'Hana. Telle une femme qui serait « enivrée » par sa prière. Présente ta demande à D. de façon concise, lui rappelle-t-il.

'Hana avait compris la remarque d'Eli. Elle lui répondit : « Je ne suis pas venu pour mes besoins. Je supplie D. de me donner un enfant, afin que je puisse le consacrer à l'Eternel durant toute sa vie. C'est pourquoi je peux insister».

Si Eli avait raison de faire cette remarque, 'Hana lui prouva qu'elle était dans son droit.

A la veille de Roch Hachana, ayons nous aussi à l'esprit le modèle de prière qui inspira 'Hana. Elle désira un bienfait matériel pour le mettre au service de D., non pour sa satisfaction personnelle. Demandons nous aussi à l'Eternel de subvenir à nos besoins et à nos attentes matérielles, afin de pouvoir mieux Le servir non pour contenter nos désirs. De la sorte nous aurons l'assurance que D. nous inscrira pour une bonne et douce année matériellement et spirituellement au-delà de tout espoir.


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Si'hots Vol XIX- Roch Hachana/ 6 Tichri

Que D… fasse que nous ayons une bonne et douce année 5573 où la santé, la longue vie, la joie, l’abondance matérielle et spirituelle sera délivrée à chacun d’entre nous et que nous ayons le mérite de recevoir dès aujourd’hui notre juste Machia’h dans la joie. 
  
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 10 septembre 2012

Quelques pratiques pour la veille de Roch Hachana

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23 Elloul 5772

Demander de l’aide

Le jour précédant Roch Hachana, il est de coutume de se rendre auprès de la tombe de Tsadikim (personnes saintes et justes) et d’y prier pour avoir une douce nouvelle année. Nous demandons aux Tsadikim d’intercéder en notre faveur et nous prions D.ieu d’avoir pitié de nous par le mérite de ces justes qui reposent en cet endroit.

De nos jours, de nombreuses personnes écrivent au Rabbi de Loubavitch afin qu’il prie pour nous pour une bonne et douce année 5773 matériellement et spirituellement. Pour cela, il vous est possible d’envoyer par fax ou par email un message avec votre demande de bénédiction au numéro de Fax suivant : 00-1-718-723-4444 ou en Cliquant ici pour savoir comment procéder. Vous pouvez aussi introduire votre demande de bénédictions dans une correspondance du Rabbi de Loubavitch ( Iguerot Kodech) en cliquant ici.

Se rendre à un Mikvé

Il est de coutume que les hommes s’immergent dans un mikvé (bain rituel) en ce jour, pour se purifier avant d’entrer dans les Jours Solennels. Demandez à votre rabbin quand le mikvé est accessible dans votre communauté.

Un couteau neuf

Certains ont la coutume d’acheter un nouveau couteau avant Roch Hachana, ce qui est de bon augure pour la subsistance.

Psaumes - Tehilim

« Si seulement vous connaissiez la puissance des versets des Psaumes et ce qu'ils accomplissent dans les sphères célestes, vous les réciteriez constamment. Sachez que les Psaumes brisent toutes les barrières, s'élèvent de plus en plus haut sans aucun obstacle. Ils présentent leur supplication devant le Maître du monde et sont exaucés avec bonté et miséricorde. » – Rabbi Mena’hem Mendel, 3ème Rabbi de ‘Habad-Loubavitch.


Le jour précédant Roch Hachana, chaque moment de libre devrait être passé à lire les Psaumes. De cette manière, on entre dans la nouvelle année dans la sainteté. La récitation continuelle des Psaumes doit se poursuivre durant les 48 heures de Roch Hachana.


Que D… fasse que nous ayons une bonne et douce année 5773 où la santé, la longue vie, la joie, l’abondance matérielle et spirituelle sera délivrée à chacun d’entre nous et que nous ayons le mérite de recevoir dès aujourd’hui notre juste Machia’h dans la joie.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu 





En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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dimanche 9 septembre 2012

Etre sûr de gagner à Roch Hachanna

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22 Elloul 5772

Différentes coutumes accompagnent le jour de Roch Hachanna :

1. Nous n'évoquons pas la notion de « Roch 'Hodech - nouveau mois » dans les prières du nouvel an.

2. Nous ne bénissons pas le mois de tichri le chabbat qui précède la fête.

3. Nous ne sonnons pas du choffar la veille de Roch Hachana,

4. Et nous débutons de nouveau la lecture de la thora à Sim'hat Thora, et non à Roch Hachana.

Pourquoi ?

Toutes ces coutumes sont là afin que le satan (mauvais penchant) ne sache pas quel jour tombera Roch Hachana (Levouch chap. 581). Ignorant la date du jugement, il ne pourra pas se présenter en temps et en heure devant le tribunal céleste afin d'accuser le peuple juif.

Cette explication nous étonne. Malgré tout, le satan semble quand même capable de pouvoir plaider contre nous devant le tribunal céleste. En effet ne saura-t-il pas contourner la difficulté en prenant un calendrier hébraïque pour connaître les jours de nos fêtes !?

La coutume de « pertuber le satan » afin qu'il ne connaisse pas le jour où nous serons jugés s'appuie sur le traité Roch Hachana (16, a-b). Le talmud s'interroge : « Pourquoi sonnons-nous du choffar alternativement debout puis assis le jour de Roch Hachana ? Afin de tromper l'accusateur (le satan). Rachi nous éclaire sur cette affirmation. L'amour que manifestent les enfants d'israël pour les sonneries du choffar en se levant ou en s'asseyant pour les écouter affaibliront les accusations du mauvais penchant ».

Il ressort de ce passage talmudique que le but recherché à travers ces « astuces » est d'affaiblir les accusations du satan. Ces « petits changements » viennent donc le déstabiliser dans son exposé.

De même les sonneries du choffar réalisées durant tout le mois d'éloul nous éveillent au repentir. Quand le satan constate que les juifs décident de ne pas sonner du choffar la veille de Roch Hachana, il en conclut que les enfants d'israël sont sûrs de sortir «méritants» du jugement divin. Il ne leur est donc plus nécessaire de se rapprocher davantage de D. . C'est pourquoi ils ne sonnent pas du choffar ce jour-là, pense-t-il.

Là encore notre certitude de sortir vainqueur du jugement le déroute. Cette assurance nous permet d'ailleurs de comprendre pourquoi nous nous préparons à ce moment comme à une fête ! Car nous sommes sûrs que nous sortirons victorieux de cette confrontation.

Nous comprenons dès lors pourquoi tous ces changements dans notre comportement sont en droit d'inquiéter à juste titre le mauvais penchant.


Que D. fasse qu'aujourd'hui encore nous ayons le mérite de connaître la pleine victoire du bien sur le mal, comme de notre peuple sur tous les obstacles qui se dressent devant lui, en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Si’hots vol 24. Roch Hachanna
   

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu 


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.