Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

samedi 12 novembre 2011

Quelle fut réellement l'épreuve d'Avraham ? (II)


Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

16 Mar ‘Hechvan 5772


Ce qui différencie le sacrifice d’Its’hak des innombrables autres exemples de martyrs humains et de sacrifices de soi, est soulevée par la plupart des commentateurs et exégètes de la Torah. Les maîtres ‘hassidiques expliquent ce sacrifice par une métaphore.

Un jour, il existait un désert inexploré. Pas un homme, pas un véhicule ne l’avaient pénétré, pas une carte ne décrivait son terrain inculte. Mais un jour un homme accomplit l’impossible, il traça une voie dans cette terre imprenable.

Et beaucoup suivirent son chemin. C’était encore un voyage des plus difficiles mais ils pouvaient consulter ses plans et suivre ses traces. Au fil des années, d’autres firent le voyage sous des conditions encore plus difficiles que ceux qui avaient imité le pionnier. Alors qu’il avait cheminé en plein jour, ils trébuchèrent dans le noir de la nuit ; alors qu’il n’avait que sa détermination pour compagnon, ils firent le voyage sous le poids de charges pesantes. Mais tous lui étaient redevables. Tous savaient que c’était à lui, le premier qu’ils devaient leur force et la capacité d’accomplir ce périple.

Avraham fut le pionnier du sacrifice de soi et il s’agit là du premier exemple dans toute l’histoire. Il avait une mission pour laquelle il sacrifia tout.

Pendant de nombreuses années, il avait souffert du fait qu’il n’y avait aucun héritier à sa mission, que son travail d’apporter au monde le monothéisme s’arrêterait avec lui. Et vint la promesse divine et miraculeusement à l’âge de cent ans, il eut un fils qui devait être le relais de la mission divine. Et puis D.ieu lui demanda de détruire tout cela.

Quand il le lia sur l’autel, il ne servait pas alors une certaine cause (contrairement à tous les martyrs de l’histoire universelle). En fait, cela allait même à l’encontre de tout ce qu’il avait fait et enseigné, tout ce pourquoi il avait sacrifié sa vie. Il ne pouvait voir de raison, de but à cet acte. Il ne le faisait que pour une seule et unique raison : D.ieu le lui avait ordonné. Il fit l’impossible. Il se sacrifia pour quelque chose dont il ne saisissait rien. Et s’il ne l’avait pas fait, aucun acte de sacrifice (avant ou après celui-là) n’aurait pu être envisageable. Mais quand il lia son fils unique sur l’autel, une voix divine proclama : «Maintenant Je sais que la volonté de D.ieu domine même tes instincts premiers. Maintenant Je sais que toutes tes actions sont par essence conduites par le désir de servir ton Créateur».

Ainsi, lorsque nous parlons de la Akédah, nous parlons également des centaines de milliers de martyrs qui moururent en suivant la voie tracée par Avraham. Leurs sacrifices, grands ou insignifiants, extraordinaires ou quotidiens peuvent sembler émerger de leurs croyances et aspirations personnelles mais c’est plus que cela.

Car Avraham transmit à ses descendants l’essence de leur judaïsme : au cœur de chaque être humain ne réside pas seulement le moi mais l’engagement pour le Créateur. Et finalement chacun de nos choix n’est que l’expression de cette « étincelle de divinité » qui réside en chacun de nous.


Que D… fasse que nous ayons le mérite dans la joie et le bonheur de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même 


Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Paracha Vayéra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 10 novembre 2011

Quelle fut réellement l'épreuve d'Avraham ? (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

14 Mar ‘Hechvan 5772

Le fondateur du mouvement ‘hassidique, Rabbi Chnéour Zalman, raconta un jour :

« A Mézéritch il était extrêmement difficile d’être accepté comme disciple de notre Maître, Rabbi Dov Ber. Il y avait un groupe de ‘Hassidim qui n’ayant pu avoir le mérite d’étudier directement auprès de notre Maître, désiraient toutefois servir ses élèves : leur apporter de l’eau pour qu’ils se lavent les mains à leur réveil, balayer le sol de la salle d’étude, allumer les fourneaux au cours des mois d’hiver, etc. Ils étaient connus sous le nom d’« approvisionneurs de fourneaux ».

Une nuit d’hiver, alors que j’étais étendu sur un banc dans la salle d’étude, j’entendis une conversation entre trois de ces jeunes gens. «En quoi l’épreuve de la Akédah (sacrifice) de Its’hak était-elle particulière?», demanda le premier. « Si D.ieu s’était révélé à moi et m’avait demandé de sacrifier mon fils unique, n’aurais-je pas obéi ? »

Répondant à sa propre question, il ajouta : « Si D.ieu me demandait de sacrifier mon fils unique, je repousserai mon geste pendant un moment, pour le garder auprès de moi encore quelques jours. La grandeur d’Avraham réside dans le fait qu’il se leva de bon matin, pour accomplir immédiatement la volonté de D.ieu ».

Le second jeune homme déclara quant à lui : « Si D.ieu me demandait de sacrifier mon fils unique, moi non plus je ne perdrais pas un instant pour accomplir Son commandement. Mais je le ferais avec un cœur lourd. La grandeur d’Avraham réside dans le fait qu’il se rendit vers le lieu de sacrifice avec le cœur joyeux d’avoir l’occasion d’accomplir la volonté de D.ieu ».

Le troisième s’exprima alors : « Moi aussi j’aurais accompli la volonté de D.ieu avec joie. Je pense que la particularité d’Avraham réside dans sa réaction quand il découvrit que tout cela n’était qu’une épreuve. Quand D.ieu lui demanda : “Ne touche pas à l’enfant, ne lui fais rien”, Avraham fut envahi par la joie, non parce que son fils unique n’allait pas mourir mais parce qu’il lui était donné l’occasion d’accomplir un nouveau commandement de D.ieu ».

Rabbi Chnéour Zalman conclut : « Pensez-vous que cela n’était qu’une simple conversation? Chacun d’entre eux décrivait le degré de sacrifice que lui-même avait atteint dans son service de D.ieu ».

Nous nous permettrons de prolonger cet exposé à la prochaine « Lettre de Torah ».


Que D… fasse que toutes les sensibilités de notre peuple quand à la façon de servir D… nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Paracha Vayéra
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


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mercredi 9 novembre 2011

Vivre en symbiose avec D.

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

13 Mar ‘Hechvan 5772

« Et D.ieu lui apparut dans les plaines de Mamré » - Genèse 18, 1

C'était le troisième jour après qu'Abraham fut entré dans une alliance éternelle avec D.ieu. A l'âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, à la requête de D.ieu, Abraham s'était lui-même circoncis. Maintenant, alors qu'il était assis à l'entrée de sa tente, D.ieu lui apparut.

Certes, D.ieu s'était déjà manifesté dans le passé à Abraham, mais jamais dans une révélation de cette importance. Le degré de divinité qu'il perçut ce jour-là dépassa tout ce dont il avait été témoin dans le passé. Et contrairement à ses autres expériences avec la révélation divine, lors desquelles il se sentait envahi par la crainte et tombait à terre, Abraham cette fois-ci ne fut pas terrifié par cette manifestation. Il resta assis et s'en pénétra sereinement.

Là est précisément l'objet de la brith mila (l'alliance de la circoncision) : c'est la mitsva qui relie les niveaux les plus hauts avec les plus bas. D'un côté, c'est la mitsva la plus élevée de la Torah. Comme l'exprime Maimonide (Lois de la Circoncision 3:9), « Trois alliances furent établies concernant [l'observance de] toutes les mitsvot de la Torah, alors que treize alliances le furent concernant la circoncision ».

D'un autre côté, c'est la seule mitsva qui concrètement s'inscrit dans le corps humain - plus particulièrement l'organe le plus associé au plaisir physique et aux instincts égoïstes - et l'imprègne d'une sainteté extraordinaire. Et c'est par l'intermédiaire de cette mitsva que nous avons la capacité d'imprégner non seulement notre corps, mais notre habitat terrestre tout entier de sens et de divinité.

Ceci explique également pourquoi nos Sages nous disent que les descendants d'Abraham furent récompensés par la Terre d'Israël comme héritage éternel, par le mérite de la circoncision. Car la capacité d'imprégner la terre - avec tout ce qu'elle représente et symbolise en terme de matérialité - de sainteté, découle de la mitsva de la circoncision.

Avant qu'Abraham ne se circoncise, il n'était pas un « récipient » pour la révélation divine. Le spirituel et le matériel ne pouvaient pas fusionner harmonieusement. Mais, dès qu'il fut circoncis, « D.ieu lui apparut ». La révélation divine n'était plus de nature à troubler sa sérénité.

Que D. fasse que notre génération soit à même de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chabbat Vayéra 5752 (1991)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Deux punitions différentes pour deux fautes distinctes ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !
 

12 Mar ‘Hechvan 5772

L'Eternel décide de détruire quatre villes dont les habitants ont fauté. Il s'agit de Sedom, d'Amora, d'Adma et de Tsevoïm. Pour autant ceux sont deux châtiments qui sont évoqués dans la Thora à leur propos. En effet il nous est enseigné qu'une pluie de feu et de souffre se déversa sur Sedom et Amora (Vayéra 19,24), par ailleurs il est exposé que l'Eternel retourna les quatre villes (Rachi 19,25). La juxtaposition de ces deux enseignements laisse apparaître que les villes de Sedom et d'Amora furent punies beaucoup plus sévèrement que celles d'Adma et de Tsevoïm.

Tandis qu'Adma et Tsevoïm furent « juste » retournées, Sedom et Amora furent aussi détruites par le feu et le souffre. Pourquoi cette différence ?

Les rois de Sedom et Amora enseignèrent à leur citoyens la haine de D. et d'autrui. Leurs noms nous le révèlent. Celui du roi de Sedom était «Béra». La lecture hébraïque divise ce mot en deux parties « Bét-rah ». Il incitait doublement (Bét) les hommes à haïr (Rah). Son combat était dirigé contre l'Eternel et contre l'homme. Le roi d'Amora « Bircha » développa ce même état d'esprit. Nous le déduisons de son nom. Il « s'éleva dans la méchanceté » que lui montra le roi de Sedom.

Par contre les rois d'Adma et de Tsevoïm fautèrent moins gravement. Le roi d'Adma « Chineab » détestait D. . Celui de Tsevoïm « Chèméber » se dota d'ailes afin de se révolter contre l'Eternel. Ils combattaient l'Eternel mais ne détestaient pas l'homme.

Ces comportements différents de la part des villes de Sedom et Amora d'une part et d'Adma et Tsevoïm d'autre part justifie l'existence de deux châtiments distincts.

En haïssant l'Eternel comme l'être humain, les villes de Sedom et Amora firent regretter à l'Eternel d'avoir créer une telle civilisation. La principale faute qui motiva Sa décision fut la cruauté avec laquelle une jeune fille fut tuée pour avoir donné à manger à un pauvre. Comme à l'époque du déluge, c'est le non-respect d'autrui qui détermina D. à effacer toute trace d'une telle société. C'est pourquoi il brûla et sulfurisa ces deux villes avant de les retourner.

Les villes d'Adma et Tsevoïm détestaient « uniquement » D. . Leurs châtiments furent moins durs. Ces villes furent seulement retournées.

Nous comprenons à présent pourquoi quatre villes furent renversées pour leurs mauvais comportements tandis que deux d'entre elles furent aussi brûlées.

Que D. fasse que l'amour du prochain comme de l'Eternel, que notre peuple a su développer au fil des générations nous donnent le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Si'hot - Vol XXXV-Si'ha II - Paracha Vayéra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 8 novembre 2011

Quelles valeurs doit-on transmettre à nos enfants ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

11 Mar ‘Hechvan 5772

Lorsque Rabbi Chalom Dov Ber (le Rachab) cinquième Rabbi de Loubavitch était âgé de quatre ou cinq ans, il entra chez son grand-père le Rabbi Tséma'h Tsédék. Dès les premiers instants il se mit à pleurer. « Pourquoi te mets tu dans cet état ? » lui demanda son grand-père.


Le Rabbi Rachab lui répondit : J'ai appris aujourd'hui dans le 'Houmach (Torah écrite) que D. s'est révélé à Avraham (début de notre sidra) durant les jours qui suivirent sa circoncision. Pourquoi s'est-il révélé à lui et pas à moi ? Son grand-père le Tséma'h Tsédék lui répondit : Lorsqu'un juif âgé de quatre vingt dix neuf ans, qui est lui même un Tsadik (juste), décide de se circoncire, il mérite que l'Eternel se révèle à lui.

Même si cette histoire retranscrit un dialogue entre deux tsadikims, il est une certitude que nous pouvons en tirer un enseignement dans notre vie quotidienne. Quel est-il ?

L'éducation d'un enfant débute dès ses premières années et même auparavant. Cet enfant se développera selon les bases qui lui auront été données. Pour autant quelles sont les notions les plus importantes que nous devons livrer à nos enfants ?

Cette histoire nous enseigne combien le divin doit avoir une place primordiale dans l'éducation que nous leur donnons. Nous devons leur proposer d'aimer la Thora, les mitsvots mais aussi D. lui même. A tel point qu'un sentiment sincère pourra naître chez nos enfants : Pourquoi D. s'est révélé à Avraham et pas à moi !

En tant que simples parents, nul n'aurait eu l'audace de pousser aussi loin l'éducation de ses chérubins. Pour autant cette histoire nous montre la voie à suivre. Le fait qu'elle nous soit parvenue est en soi une source d'enseignement. Sachons les éduquer de telle sorte qu'ils aient envie d'aimer D.

Ce récit doit inspirer les grands comme les petits. En ces derniers instants qui précède la venue de notre juste Machia'h nous devons être capable de languir sa venue. A nous de pouvoir être à même de désirer vivre les temps messianiques, époque où D. lui même se révèlera à nous. Là encore ce sentiment n'est pas une chose inaccessible. Cette histoire nous donne la force d'avoir une telle exigence.


Que D. fasse que les prières et les souhaits qui brûlent dans le coeur de chacun des enfants d'israël puissent pleinement se réaliser avec la révélation dès aujourd'hui de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Pninei Hagueoula - Paracha Vayéra.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 7 novembre 2011

Avraham notre père vit D... « Et D.ieu lui apparut dans les plaines de Mamré » - Genèse 18, 1

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

10 Mar ‘Hechvan 5772

C'était le troisième jour après qu'Abraham fut entré dans une alliance éternelle avec D.ieu. A l'âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, à la requête de D.ieu, Abraham s'était lui-même circoncis. Maintenant, alors qu'il était assis à l'entrée de sa tente, D.ieu lui apparut. Il est intéressant de noter que le verset ne dit pas que D.ieu apparut à Abraham, mais « D.ieu "lui" apparut. »

À la lecture de ce verset, il nous faut comprendre qu'en tant que descendant d'Abraham, en tant qu'individu ayant été introduit dans « l'Alliance de notre Père Abraham », chacun de nous est un héritier de tout son patrimoine spirituel, y compris du fait que D.ieu se révèle à « lui » le jour de sa circoncision tout comme Il se révéla à Abraham. « Lui » signifie donc vous et moi. La différence ? Abraham vit concrètement cette révélation, contrairement à la plupart d'entre nous.

Le 20 'Hechvan, qui tombe toujours à proximité de la paracha de Vayéra, est le jour de l'anniversaire du cinquième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Chalom DovBer (1860-1920). Alors qu'il était un jeune garçon de cinq ou six ans, il se rendit chez son saint grand-père, Rabbi Mena'hem Mendel, le troisième Rabbi, lors du Chabbat Parchat Vayéra, à l'occasion de son anniversaire. L'enfant éclata en pleurs : « Pourquoi, sanglota-t-il, D.ieu se révéla-t-il à Abraham et pas à nous ?! »

Le Rabbi répondit : « Quand un Juif juste, à l'âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, décide de se circoncire, il mérite que D.ieu se révèle à lui. »

L'histoire fut plus tard relatée par Rabbi Chalom DovBer et rendue célèbre par son fils, Rabbi Yossef Its'hak, le sixième Rabbi de Loubavitch.

Mais pourquoi nous dire que D.ieu se révèle seulement « à un Juif juste qui décide de se circoncire à l'âge de quatre-vingt-dix-neuf ans » ? Pourquoi la Torah nous raconte-t-elle un épisode que ne semble pas concerner le Juif moyen ?

Le petit Chalom DovBer avait bien compris à quel point Abraham était grand par rapport à nous. Mais, arguait-il, Abraham était notre père et, en tant que ses héritiers, nous avons reçu toute la grandeur spirituelle qu'il a accumulée, y compris la récompense qu'il reçut pour avoir courageusement choisi de se circoncire à un âge avancé. Dès lors, pourquoi ne pouvons-nous percevoir D.ieu comme Abraham le put ?

Rabbi Mena'hem Mendel expliqua : Certes, nous avons tous reçu les mêmes sublimes niveaux de divinité que ceux qu'Abraham reçut et intériorisa en ce jour décisif. Mais pour percevoir cette révélation, il nous faut nous-mêmes être méritants. Nous pouvons hériter d'un cadeau, mais le raffinement nécessaire pour le percevoir ne peut pas venir de quelqu'un d'autre : cela, il nous faut l'accomplir nous-mêmes.

Que D. fasse que toutes les prières que nous adressons à l'Eternel afin qu'Il nous libère de cet exil nous donnent le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chabbat Vayéra 5752 (1991).

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 6 novembre 2011

Avraham avait raison d'insister

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

9 Mar ‘Hechvan 5772

Avraham révélait l'existence de l'Eternel à toutes les personnes qu'il rencontrait. Il recevait des gens à sa table et leur demandait de bénir l'Eternel à la fin du repas. Si ses hôtes refusaient de remercier le Maître de l'univers, il leur demandait une somme excessive pour les mets copieux qu'il leur avait servi. Devant de telles exigences, les hôtes obtempéraient et bénissaient le créateur de l'univers.


Pour autant quelle valeur peut avoir une bénédiction arrachée de la sorte aux invités ? Tandis que dans leur fort intérieur ils n'étaient pas enclins à admettre l'existence d'un D. unique et omniprésent ?

Le cerveau comme le coeur de l'homme désirent ardemment saisir les idées nouvelles qui se présentent à eux. Pour autant il peut arriver que la grossièreté du corps soit un obstacle à ce nouveau message.

Dès lors, comment cet individu peut-il de nouveau devenir sensible à ces enseignements ?

Sa vulgarité étant une barrière au message de la thora, il se doit de la briser. C'est dans cet état d'esprit qu'Avraham abordait parfois ses invités. Lorsqu'il les recevait chez lui, son premier but était de leur faire prendre conscience de l'existence de l'Eternel. S'ils refusaient d'adhérer à cette idée, il se devait de briser ce blocage en exigeant de leur part une importante somme d'argent pour le repas qu'ils avaient consommé.

Cet électrochoc les ramenait aux vraies valeurs de la vie. Un D. unique dirige le monde et c'est vers Lui qu'il faut se tourner pour le remercier de tous les bienfaits qu'Il nous prodigue.

C'est alors que ces itinérants adressaient à l'Eternel une bénédiction qui émanait du fond de leur coeur. Cette analyse nous montre combien Avraham avait raison d'insister auprès de ses invités afin qu'ils bénissent D.

Que D. fasse que toutes les prières que nous adressons à l'Eternel afin qu'Il nous libère de cet exil nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui la délivrance ultime en recevant notre juste Machia'h dès à présent.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol XV - Paracha Vayéra.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.