Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 6 janvier 2011

Défendons nos intérêts

Roch ‘Hodech Chevat  5771  jeudi 6 janvier 2011
Les relations diplomatiques constituent aujourd'hui la règle première qui orchestre les rapports entre deux états. Dans ces sphères d'échanges où la défense de ses propres intérêts prime sur toutes autres considérations, il peut arriver que les politiciens adoptent des attitudes contraires à la thora. Leurs raisonnements les mèneront à des conclusions opposées à nos valeurs juives.
Pour autant la Thora nous interdit de rester insensibles à la mort de notre prochain. Que ce soit en se détournant de ses problèmes comme des dangers qui le menacent. Elle exprime cet interdit à travers les termes : «Tu ne seras pas tenu pour responsable de la mort de ton prochain».
Cette exigence constitue pour le Rabbi de Loubavitch le point de départ de toute réflexion, quand à l'attitude à avoir, à l'égard des pays qui nous entourent. Dans cet optique, les compétences de l'armée, l'analyse des experts militaires, comme l'expérience des généraux doivent être mis à contribution afin de préserver et d'assurer la sécurité de plus de quatre millions de juifs vivant en Israël.
Dans ce schéma, toute considération d'ordre financière, diplomatique, relationnelle ne peuvent pas contredire cette démarche. Notre devoir est de savoir faire preuve de détermination et de fermeté, dans les projets que nous entamons, comme dans les décisions que nous considérons devoir prendre, pour le bien des habitants de notre terre.
Sans ne jamais se soucier du quand dira-t-on international. Il n'a jamais eu le pouvoir de rendre la vie à un homme tué, suite à une attaque meurtrière. Il ne peut donc pas peser dans la balance, quand à la décision à prendre pour la sécurité des habitants de notre pays.
Les Etats-Unis ont toujours privilégié cette attitude. Se soucier de leur devenir sans ne jamais tendre l'oreille aux nations. Et ceci même face à la France ou l'Angleterre qui furent en leur temps de très grandes puissances. En ces temps lointains, les Etats-unis n'étaient pourtant qu'une puissance naissante. Pour autant c'est précisément ce choix qui leur a permis de devenir une importante puissance économique. Ils demeurent aujourd'hui encore, fidèles à ce principe.
Sachons nous inspirer de cette vérité pour le bien de nos habitants. C'est dans cet état d'esprit que nous devons chercher à accomplir les commandements de la Thora, à commencer par celui qui nous enjoint de ne pas être tenu responsables, à travers nos décisions, de la perte d'un seul enfant d'Israël.

Que D.ieu fasse que nos prières et nos démarches soient entendues. Que notre terre demeure pleinement entre nos mains et que nous ayons le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques avec la révélation de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chlémout Haarets - Y.Y Goutnick.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 5 janvier 2011

Briser l'insolence de Pharaon

Roch ‘Hodech Chevat  5771  jeudi 6 janvier 2011
En ce début de paracha D.ieu déclare à Moché : « Viens chez Pharaon. ». Ce n'est pas la première fois que D.ieu demande au sauveur d'Israël de se rendre chez ce tyran.
Cependant cette demande suscite des questions que n'ont pas soulevées les autres fois où Moché a du se rendre chez le dictateur. En effet pourquoi l'Eternel dit cette fois-ci à Moché : « Viens chez Pharaon. » ? Il nous aurait semblé plus logique qu'il lui ordonne d'aller chez Pharaon : « Va chez Pharaon. » ?
Le Zohar explique que cette venue dans le palais du monarque fut différente des précédentes. Jusqu'alors, chaque fois que Moché s'était rendu chez Pharaon c'était dans le but de le convaincre qu'il accepte de laisser partir les enfants d'Israël.
Cette fois-ci il reçoit de D.ieu l'ordre de se rendre chez le dictateur afin de briser son opposition à l'Eternel. Ne pas reconnaître avec autant de ténacité que D.ieu est le maître du monde souligne à combien il est contre le Créateur. En cela le Zohar le considère comme la « source du mal ». C'est dans ce climat de « contestation » que D.ieu demande à Moché de se rendre dans son palais. Là où il se targue d'être puissant, afin justement d'anéantir définitivement cette insolence. Mais une telle expression du mal effraie Moché. Il a peur de l'affronter.
D.ieu avait perçu cette crainte. C'est pourquoi Il ordonna au sauveur d'israël : « Viens (avec Moi) chez Pharaon. ». C'est Moi-même qui lui livrerai combat et briserai son insolence.
Nous comprenons dès lors en quoi cette venue de Moché chez Pharaon diffère des précédentes. Elle tranche avec les précédentes fois où Moché s'était rendu chez le dictateur durant les sidrots de Chémot et Vaéra, afin de demander à Pharaon de laisser partir les enfants d'Israël. Cette fois-ci, c'est l'opposition du monarque à l'Eternel qu'il doit briser.

Que D. fasse que de même que les barrières qui un jour empêchèrent notre sortie d'exil furent définitivement retirées, qu'ainsi D. considère aujourd'hui encore nos efforts comme suffisants et qu'Il nous fasse vivre dès à présent les temps messianiques en recevant notre juste Machia'h.
  
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Torah Menahem - Paracha Bo 5751 (1991).
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 4 janvier 2011

Comment améliorer notre quotidien

Roch ‘Hodech Chevat  5771  jeudi 6 janvier 2011
Chaque jour nous devons étudier la thora et accomplir les mitsvots. Pour autant, est-ce là nos seuls engagements ? Nous devons aussi gagner notre vie. Ces deux dimensions sont deux univers. La première, celle de la sainteté nous comble de bonheur. La seconde, le monde profane nous cause bien des soucis.
Comment concilier ces deux priorités ?
Nous nous devons d'amener la lumière de la thora dans le quotidien. Afin que notre vie profane devienne tout aussi lumineuse que l'étude d'un texte de thora ou que l'accomplissement d'une mitsva.
Nous pouvons comparer ces deux dimensions à la « terre d'Israël » d'une part et au « reste du monde » d'autre part. « Israël » exprime la sainteté, comme les mitsvots que nous accomplissons et la thora que nous étudions. Les « autres nations » représentent le profane. Elles sont comparables à ce quotidien qui nous dérange souvent lui aussi dans notre service de D.ieu.
Avoir cette lecture du quotidien nous permet de préparer le monde aux temps messianiques. En effet cette analyse met en lumière notre devoir de raffiner la planète de deux façons :
  1.       Comme on élève la terre d'Israël. Tout y est saint. Le seul raffinement qui peut y être envisagé est l'élévation vers la sainteté de tous ses composants. Pour autant comment mettre en application cette idée aux quatre coins du globe ? En utilisant au quotidien nos biens pour le service de D.ieu. 
    Cependant certains pans de notre vie ne semblent pas pouvoir être élevés vers la sainteté. Comment peut-on les raffiner en vue des temps messianiques.

     2.           A l'image de certaines conceptions qui perdurent parmi les « autres nations ». Elles aussi ne peuvent pas être élevées vers la sainteté. Comment les raffiner ? En les brisant. Plus précisément de quoi s'agit-il ? D'idées qui s'inscrivent dans la durée comme opposées aux valeurs de la thora.
    Prenons pour exemple Pharaon. Il s'opposait de toutes ses forces au départ des enfants d'Israël de son pays. Cependant D.ieu le contraignit « par la force » à revenir sur sa décision. Après avoir eu à supporter les dix plaies sur sa chair, et vu son pays anéanti par la main de D.ieu, le souverain changea d'opinion. Lui le monarque de la première puissance se mit à courir de maison en maison à Gochen pour découvrir où habitaient Moché et Aaron ! Alors qu'il les avait toujours rejetés, il venait les supplier de partir ! Son refus ostentatoire à écouter la voie de D.ieu portée par Moché était ainsi brisé. En ce point du globe, la volonté de D.ieu pouvait enfin se révéler. Les enfants d'Israël purent quitter l'Egypte. 
    Ces deux façons de servir D.ieu sont opposées l'une à l'autre. Pour autant elles sont toutes deux nécessaires. En les mettant en application de façon appropriée, nous préparons le monde aux temps messianiques.
    Que D.ieu fasse que ce monde considéré par notre créateur comme apte à la délivrance ultime, puisse vivre ce moment dès aujourd'hui grâce à la révélation de notre juste Machia'h.

    Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Torah Menahem - Paracha Bo 5751 (1991).

     En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

    lundi 3 janvier 2011

    Une Mitsva ouvrant les portes de la délivrance.

    Roch ‘Hodech Chevat  5771  jeudi 6 janvier 2011
    Le dix Nissan D.ieu ordonna aux enfants d'Israël de prendre un agneau. L'intention était de l'égorger et de le l'offrir en sacrifice à l'Eternel le quatorze de ce même mois. A travers ces injonctions D.ieu ordonnait à son peuple de réaliser les préparatifs qui accompagnent le sacrifice de Pessa'h (Korban Pessa'h).

    Bien que cet animal fût le dieu des égyptiens, les enfants d'Israël reçurent l'ordre de l'attacher au pied de leur lit. Non seulement l'Eternel désirait qu'ils le gardent durant quatre jours dans leurs demeures, mais plus encore ils devaient aussi répondre aux éventuelles questions que leur poseraient les égyptiens : « Pourquoi avoir attaché notre dieu au pied de votre lit  » ? Faisait partie des remarques auxquelles ils devaient s'attendre.
    Les enfants d'Israël étaient conscients que l'absence de réponses satisfaisantes de leur part, les exposaient à de grands dangers. Cependant dans une telle situation quelle parade aurait pu trouver grâce aux yeux des égyptiens ?

    Malgré cette difficulté, D.ieu attendait de chaque juif qu'il affirma son attachement à Ses commandements. Cette « prise de position » était nécessaire. Elle offrait à chaque enfant d'Israël une dose de mérite suffisante afin de pouvoir être délivrés d'Egypte.
    Aujourd'hui encore nous sommes de nouveau en exil. Les mêmes attitudes constructives qui ont permis à nos ancêtres d'être libérés sont pour nous des exemples et des modèles. En les reproduisant, nos sages nous enseignent qu'elles nous mèneront à la délivrance ultime.

    Que D. fasse que l'acharnement ancestral dont a toujours fait preuve notre peuple afin de demeurer attaché à la thora et aux mitsvots nous donne le mérite à nous comme à nos ancêtres de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques, avec la révélation dès à présent de notre juste Machia'h. 

    Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Si'hot Vol I.
    En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.