Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 3 mars 2011

Comment se défendre ?

27 Adar I 5771 –  Paracha : Pékoudei
« Dès que rentre le mois d'adar, nous cherchons à être plus joyeux » 


Les lois naturelles régissent aujourd'hui le fonctionnement de notre monde. Nous devons faire usage de ces principes afin de faire avancer nos projets.
Durant l'exil, D-ieu a permis à l'homme de découvrir des armes de plus en plus perfectionnées. Afin justement qu'il en fasse usage pour se défendre. Pour autant les exploits que nous réalisons au combat ne doivent pas nous faire croire, que notre maîtrise des nouvelles technologies est le fruit de notre seule puissance.
Bien au contraire la réussite qui nous accompagne sur le front doit nous faire prendre conscience, à combien D-ieu est à nos côtés. Dès lors s'impose à nous une priorité, multiplier les actions qui consolideront notre attachement à la Thora et aux mitsvots.
Quelles sont-elles ?
  • ·         Mettons quotidiennement la tsédaka pour le mérite de nos soldats afin que D-ieu les protègent et les fassent réussir avec encore plus d'aisance.
  • ·         Mettons chaque jour les téfilines afin que les nations nous craignent davantage. « Et les peuples verront que tu portes le Nom de D-ieu et ils te craindront » enseigne la thora. « Le Nom de D-ieu  », ceux sont les « téfilines de la tête » enseignent nos sages. 
  • ·         Ecrivons un séfer thora pour le mérite de Tsahal. Chaque soldat en recevra une lettre. De la sorte, toute l'armée sera unie autour d'un même  ouvrage. Les 304.806 lettres qui le compose seront autant de liens qui effrayeront nos adversaires et les inciteront à nous fuir plutôt qu'à nous combattre.
 Que D-ieu fasse que le mérite de nos soldats comme de chacun des enfants d'Israël qui se sont battus et se battent encore pour préserver l'identité et la pérennité de notre peuple donne à tout notre peuple le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Chlémout Haarets-Y.Y Goutnick.


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 2 mars 2011

Une demeure matérielle et divine à la fois

26 Adar I 5771 – Paracha : Pékoudei
« Dès que rentre le mois de Adar, nous cherchons à être plus joyeux »


La paracha Pékoudei nous livre dans le détail l'ensemble des matériaux utilisés pour la construction du Michkan (tabernacle). Pour autant les enseignements qu'elle nous dévoile nous sont déjà connus, pour avoir été développé dans les parachiots précédentes, celles de Térouma et Tétsavé.
Dès lors pourquoi la thora se répète-t-elle ? Elle qui nous a appris à déduire une loi d'une allusion, d'une lettre en plus dans le texte ! Pourtant elle s'étend sur plusieurs dizaines de pessoukims, sur une construction dont nous savons déjà tout !?
Le Michkan évoqué dans la sidra Pekoudéi n'a rien de commun avec les détails avancés dans les précédentes parachiots de Terouma et Tétsavé. En effet le sanctuaire qui vient d'être réalisé est d'ordre matériel. L'or, l'argent, le cuivre, les étoffes sont devenus des dons palpables que les enfants d'Israël ont réalisé afin qu'un sanctuaire physique voit le jour. Il est maintenant le lieu où l'essence de D-ieu réside.
Par contre les détails du tabernacle qui nous avaient été livré dans les sidrots de Terouma et Tétsavé nous laissaient découvrir une demeure spirituelle pour l'Eternel. Moché nous avait révélé alors l'aspect de la demeure que D-ieu lui avait montré.  Cette description était emplie de divin et l'homme qui la percevait, Moché, n'était que spiritualité. Il ne pouvait donc nous livrer qu'une demeure où le spirituel composait chacun des éléments qui la décrivaient.
Les enfants d'Israël concrétisèrent le sanctuaire que Moché leur avait décrit. Cependant cet édifice n'était que matériel. Ils n'étaient pas du niveau de Moché pour pouvoir réaliser une demeure spirituelle pour l'Eternel.
Dès lors nous comprenons que la thora ne se répète pas, lorsqu'elle décompte une nouvelle fois, les matériaux utilisés pour la construction du Michkan. En effet elle nous présente cette fois-ci, le sanctuaire que les enfants d'Israël ont réalisé.
Matériel certes, cette demeure a la capacité d'accueillir l'essence même de D-ieu. Chose que le tabernacle spirituel de Moché ne pouvait recevoir. Chaque enseignement a maintenant sa place. Moché nous révéla les plans d'un sanctuaire divin (sidrots Térouma et Tétsavé) que les enfants d'Israël édifièrent (Vayakél et Pekoudei). L'essence de D-ieu vient alors y résider.
 Que D. fasse que de même qu'Il accepta en son temps de venir dans la résidence matérielle que les enfants d'Israël lui avaient construit dans le désert, qu'ainsi aujourd'hui encore Il accepte de se révéler pleinement ici-bas en nous permettant de recevoir dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- -Likoutei Sih'ot Vol I-Paracha Pekoudei.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 1 mars 2011

Sept lois universelles

25 Adar I 5771 – Paracha : Pékoudei
« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »


Les Sages du Talmud enseignent qu'il y a 70 familles empruntant 70 chemins différents au sein de la Grande Famille de l'Humanité. Et chaque individu possède son propre chemin à l'intérieur de celui de sa nation. Toutefois, nous avons tous une seule et unique base universelle.
À l'aube de l'histoire humaine, D-ieu donna à l'Homme sept règles à suivre pour que Sa Création puisse subsister. C'est ce qui est relaté dans le livre de la Genèse, selon l'interprétation de notre tradition dans le Talmud. Un temps viendra, nous disent nos Sages, lors duquel les enfants de Noé seront prêts à emprunter de nouveau ce chemin. Cela marquera le début d'un nouveau monde, un monde de sagesse et de paix.
Au coeur de ce code moral universel se trouve la conscience que la morale - en fait la civilisation elle-même - doit être fondée sur la foi en D.ieu. A moins de reconnaître qu'il existe un Pouvoir Supérieur envers lequel nous sommes responsables et qui observe et connaît nos actions, nous ne pourrons pas transcender l'égoïsme de notre caractère et la subjectivité de notre intellect. Si l'homme lui-même devait être le juge ultime de ce qui bien ou mal, alors ce qui sera « bien » pour cet individu sera ce qu'il ou elle désire, quelles qu'en soient les conséquences pour les autres habitants de la planète.
Au mont Sinaï, D.ieu chargea les Enfants d'Israël de servir comme Sa « Lumière pour les nations » en amenant l'Humanité tout entière à reconnaître son Créateur et à adhérer à Ses lois.
Pendant la plupart de l'histoire juive, cependant, les circonstances n'ont pas permis à notre peuple de diffuser ces principes, autrement que de manière indirecte. Lorsque le Rabbi de Loubavitch commença à évoquer leur diffusion comme préparation pour une nouvelle ère, il a ressuscité une antique tradition juive.
Ce qu'il y a de plus beau dans ces lois, c'est l'espace de liberté qu'elles procurent. Elles résonnent de la même manière dans une case en Afrique que dans un palais en Inde, dans une école moscovite ou une banlieue française. Elles sont pareilles aux directives d'un grand maître de l'art à ses disciples : fermes, fiables et complètes, mais elles sont seulement une base, sur laquelle chaque peuple et chaque personne peut bâtir son propre édifice.

« Les sept lois Noahides » sont un héritage sacré pour l'ensemble des enfants de Noé (« Noa'h » en hébreu), un héritage sur lequel chaque être humain sur cette terre peut construire sa vie spirituelle, morale et pratique.

Que D.ieu fasse qu'un nombre encore plus important d'entre nous prenne à coeur d'incorporer ces lois dans leurs vies, et que cette décision nous donne dès aujourd'hui le mérite de vivre les temps messianiques avec la révélation dès à présent de notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- sur les 7 lois Noa'hiques.


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 28 février 2011

Trouver la force d'élever l'endroit

24 Adar I 5771 –  Paracha : Pékoudei 
« Dès que rentre le mois d'adar, nous cherchons à être plus joyeux »


Après nous avoir décrit dans le détail la construction et l'édification du Michkan (tabernacle) jusque dans la Paracha Vayakhel, la thora nous enseigne dans la paracha Pékoudei quelles étaient les règles qui régissaient son déplacement dans le désert. Il était associé à celui de l'ensemble du peuple juif. Une nuée céleste se déposait sur le tabernacle, et signifiait par là à toute l'assemblée, que le temps était venu de migrer vers une autre étape dans le désert.
Pour autant pour quelle raison les règles propres au déplacement du Michkan, sont évoquées dans notre sidra associativement à celles du peuple juif ?
Durant les quarante années où les enfants d'Israël se déplacèrent dans le désert, ils raffinèrent spirituellement les différents lieux où ils campèrent. Cependant où puisèrent-ils de telles forces pour pouvoir élever les forces impures, propres au désert ?
Le Beth Hamikdach (temple) nous apporte la réponse. Il siégeait à Yérouchalayim afin que les enfants d'Israël viennent y puiser la sainteté nécessaire, pour pouvoir raffiner leurs lieux d'habitations. De même le Michkan avait pour première fonction de permettre aux enfants d'Israël d'y trouver les forces spirituelles adéquates, afin d'élever le désert où ils campaient.
C'est pourquoi les règles de déplacements du Michkan dans le désert étaient aussi celles du peuple juif.

 Que D. fasse que les nombreuses pérégrinations que notre peuple a connu au fil de ces siècles d'exil soient autant de mérites qui nous permettent de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant notre juste Machia'h.

 Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch-Likoutei Sih'ot Vol XVI- Si'ha III-Paracha Pékoudei.


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.