Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 5 avril 2012

Où est D.ieu quand on a mal ? « Je serai qui Je serai »

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

14 Nissan 5772

« Dis-moi franchement, j’en appelle à toi. Réponds-moi : Imagine-toi que les destinées de l’humanité sont entre tes mains, et que pour rendre définitivement les gens heureux, pour leur procurer enfin la paix et le repos, il soit absolument nécessaire de torturer à mort ne fût-ce qu’un seul petit être, la petite fille qui se frappait la poitrine de son petit poing, et de fonder sur ses larmes le bonheur futur. Consentirais-tu, dans ces conditions, à édifier un pareil bonheur ? Réponds-moi sans mentir ! »

Ivan Karamazov, dans Les Frères Karamazov de Fiodor Dostoïevski 

Empathie 

Une nouvelle institutrice essayait de mettre en pratique ses cours de psychologie. Elle commença sa classe en disant «Que tout celui qui pense être stupide se mette debout !»

Au bout d’un moment, le petit Jeannot se leva. La maîtresse fut surprise, mais se dit que c’était l’occasion d’aider un enfant en détresse.

« Tu penses vraiment être stupide, Jeannot ? » lui dit-elle.

« Non madame, répondit Jeannot. Mais ça me faisait de la peine de vous voir debout toute seule ! » 

Moïse demande le nom de D.ieu

La Paracha de cette semaine relate l’histoire dramatique d’un peuple souffrant pendant des décennies sous le règne d’un empire cruel et brutal. Les garçons nouveau-nés sont jetés dans le Nil, les hommes et les femmes juifs sont soumis aux travaux forcés, battus et torturés sans merci. La vie juive n’a plus de valeur.

« Un long moment est passé et le roi égyptien est mort », déclare la Bible. « Les enfants d’Israël gémirent du sein de l’esclavage, et ils se lamentèrent. »1 La tradition midrachique explique que ce verset signifie que le chef égyptien fut frappé de lèpre, comparable à la mort, et que ses médecins lui affirmèrent que le seul moyen d’en guérir était d’exécuter des enfants hébreux, cent cinquante le matin et cent cinquante le soir, et de se baigner dans leur sang deux fois par jour. La douleur du peuple juif devint alors insupportable.

C’est à ce moment que «leur plainte monta vers D.ieu ; D.ieu entendit leur supplication».3 Dans un coin reculé du désert de Sinaï, D.ieu persuade Moïse d’abandonner sa vie solitaire et introvertie de berger et de se jeter dans la gueule du loup pour libérer son peuple brisé de l’esclavage.

Dans un puissant dialogue entre Moïse et le Tout Puissant, Moïse dit à D.ieu : « Voici, je me rendrai auprès des Enfants d’Israël et je leur dirai : “Le D.ieu de vos pères m’a envoyé à vous” et ils diront : “quel est Son nom ?”, que leur répondrai-je ? ».

« Je serai comme Je serai ! » répondit D.ieu à Moïse, « dis aux Enfants d’Israël : “Je serai” m’a envoyé à vous’. »

D.ieu en exil

La signification de cette réponse nous échappe. Moïse demande à D.ieu Son Nom et la réponse en est : « Je serai comme Je serai ! » Quel sens se cache-t-il derrière ces curieuses paroles ?

Le grand commentateur biblique, Rachi, s’appuyant sur la tradition talmudique, complète les mots manquants : « Je serai [avec vous dans votre détresse présente tout] comme Je serai [avec vous dans vos exils et persécutions futurs]. »

Mais cette explication n’est pas suffisante : Moïse a demandé à D.ieu un nom, un moyen d’identification qu’il pourrait communiquer au peuple juif. Et en réponse, D.ieu lui présente un verbe plutôt qu’un nom précis, une activité plutôt qu’une description.

Une question étrange 

Pour apprécier la réponse de D.ieu, il nous faut au préalable comprendre la question de Moïse.

Moïse dit à D.ieu : « Voici, je me rendrai auprès des Enfants d’Israël et je leur dirai : “le D.ieu de vos pères m’a envoyé à vous” et ils diront : “quel est Son nom ?” Que leur répondrai-je ? »

Maïmonide, dans son « Guide des Égarés », soulève une question7 : Pourquoi Moïse était-il convaincu que le peuple juif voudrait connaître le nom du D.ieu qui l’avait envoyé en mission pour les libérer de l’esclavage ? Il semblerait qu’en montrant qu’il connaissait le nom de D.ieu, cela authentifierait d’une certaine manière sa qualité de messager divin pour sauver les Hébreux d’Égypte. Mais pourquoi ? S’ils avaient entendu le nom de D.ieu avant la venue de Moïse, il est facile d’imaginer que Moïse Le détenait de la même source qu’eux et pas nécessairement de D.ieu. Et si par contre, ils ne l’avaient jamais entendu, comment ce nouveau nom, qu’ils entendraient de la bouche de Moïse, pourrait-il les persuader de lui faire confiance ?

Qui plus est, Moïse introduit sa question en disant, « Voici, je me rendrai auprès des Enfants d’Israël et je leur dirai : “le D.ieu de vos pères m’a envoyé à vous” et ils diront: “quel est Son nom ?” » Moïse évoquera avec eux le D.ieu de leurs pères, un D.ieu dont ils ont entendu parler par leurs pères. Ces derniers ne leur avaient-ils donc jamais enseigné le nom de ce D.ieu ? Comment se pouvaient-ils qu’ils parlent de ce D.ieu et Le prient sans Lui donner de nom ou de description ?

La question des questions 

Dans sa demande, Moïse ne cherche pas l’identité de D.ieu ou Son titre. Il Lui adresse La question essentielle, la question des questions, celle qui sera, avec certitude, formulée par les Hébreux vers lesquels il est envoyé.

« Quel est Son nom ? » crieront les esclaves juifs à Moïse. Pendant plus de huit décennies, nous avons suffoqué sous le joug d’une tyrannie brutale. Des milliers et des milliers de nos enfants ont été massacrés pour que le roi Pharaon puisse se baigner quotidiennement dans du sang juif : des bébés ont été arrachés du giron de leur mère et jetés dans le fleuve. Nous avons été battus, humiliés, torturés et tués. Les Égyptiens ont fait de notre vie un cauchemar infernal et ont bafoué notre dignité en nous réduisant à une sous-humanité. Et soudain, le grand et puissant D.ieu des cieux et de la terre, qui crée et gouverne le monde entier, se décide à ressentir notre douleur ?

« Quel est Son nom ? » tonneront les esclaves. Toi, Moïse, tu dis que D.ieu « a vu la souffrance de Son peuple en Égypte »9 et c’est la raison pour laquelle Il t’envoie nous sauver. Mais où était-Il jusqu’à aujourd’hui ? Quel est Son nom, quel est le caractère d’un D.ieu qui peut demeurer indifférent dans les cieux, alors que des bébés sont arrachés aux bras de leur mère et jetés dans le Nil et que Pharaon se baigne dans le sang d’enfants juifs? Où était-Il pendant les quatre-vingt-six ans où nous étions frappés à mort par les fouets des contremaîtres égyptiens ? Est-ce là le D.ieu que nous devrions accepter et suivre ? Est-ce là le D.ieu en qui nous devons placer notre confiance ? Et est-ce ce D.ieu envers lequel nous devons maintenant exprimer notre gratitude ? Un D.ieu indifférent aux larmes et aux lamentations de l’humanité ?

La réponse 

Jamais dans l’histoire, D.ieu n’a répondu à cette question, la plus grave de toutes les questions et peut-être l’argument le plus fort de l’athéisme. Le livre de Job, dédié à la question du sens de la souffrance des innocents, s’achève avec une révélation de D.ieu à Job, lui disant en substance qu’il n’existe aucun moyen pour l’esprit humain de créer les constructions logiques dans lesquelles peut s’inscrire le comportement de D.ieu. Le fini et l’infini ne vont tout simplement pas ensemble.

D.ieu ne donna pas non plus la réponse à Moïse. C’est la raison pour laquelle, à la fin de la Paracha de cette semaine, Moïse adresse à D.ieu des paroles extrêmement dures : « Mon Seigneur ! Pourquoi as-Tu fait du mal à ce peuple ? Pourquoi m’as-Tu envoyé ? Depuis le moment où je me suis rendu chez Pharaon pour parler en Ton nom, il a fait du mal à ce peuple, mais Toi, Tu n’as pas sauvé Ton peuple ! »

Et que transmet D.ieu au Peuple juif à travers Moïse, « Je serai comme Je serai ! » Comme nous l’avons souligné, les Sages du Talmud et Rachi expliquent ces mots ainsi : « Je serai avec vous dans votre détresse présente tout comme Je le serai dans vos exils et persécutions futurs. »

Je suis un mystère, admet D.ieu. Je suis étrange, infiniment étrange. Mon écriture de l’histoire est tout à fait insondable pour l’esprit et le cœur humains. Et pourtant, vous devez savoir une chose : Je ne suis pas un D.ieu indifférent, résidant dans les Cieux et gouvernant théoriquement la destinée de chaque être humain selon le sens que Je définis. Je suis présent avec vous dans votre angoisse. Je suis dans les lamentations d’un esclave battu, dans les gémissements de la mère à qui l’on a arraché son enfant, dans le sang répandu d’un enfant assassiné. Vous pleurez ? Je pleure avec vous. Vous êtes écrasés ? Je suis écrasé avec vous. Quelle que soit la profondeur de l’obscurité dans laquelle vous vous trouvez, J’y suis encore plus profondément. Je n’orchestre pas la souffrance humaine depuis une planète distante, éloignée de votre détresse existentielle. Je suis là avec vous, souffrant avec vous, sanglotant avec vous, priant pour la rédemption avec vous.

Il se peut que l’homme ne comprenne jamais l’« esprit » de D.ieu. Mais ne le laisse pas penser, dit D.ieu à Moïse, que D.ieu qui comprend le dessein de la souffrance, se permet le luxe de ne pas ressentir l’intensité de l’obscurité. Chaque larme que nous versons devient Sa larme. Il se peut qu’Il ne les essuie pas, mais Il les fait siennes.


Que D… fasse que la joie soit exclusivement au centre de notre vie en recevant dès à présent notre juste Machia’h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Paracha Chémot

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 4 avril 2012

La Séoudat Machiah, Le troisième repas l'après-midi du dernier jour de Pessa'h

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

13 Nissan 5772

L’après-midi du dernier jour de Pessa’h, il est de coutume de prendre un troisième repas appelé Séoudat Machia’h : le « Repas du Machia’h ». Cette tradition fut instaurée par le Baal Chem Tov, le fondateur du mouvement ‘hassidique, et s’est depuis répandue dans toutes les communautés juives.

Ce repas est ainsi appelé, car, le dernier jour de Pessa’h un «rayonnement du Machia’h» se révèle dans le monde. De fait, ce jour est particulièrement lié au thème du Machia’h, comme on le voit dans la Haftara du jour : Isaïe 10,32-12,6 qui décrit l'ère messianique et la personnalité du roi Machia'h. En voici un extrait :

« Or, un rameau sortira de la souche de Yichaï (Jessé), un rejeton poussera de ses racines. Sur lui reposera l'esprit de D.ieu : esprit de sagesse et d'intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de science et de crainte de D.ieu.

Animé ainsi de la crainte de Dieu, il ne jugera point selon ce que ses yeux croiront voir, il ne décidera pas selon ce que ses oreilles auront entendu. Mais il jugera les faibles avec justice, il rendra des arrêts équitables en faveur des humbles du pays ; du sceptre de sa parole il frappera les violents et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant.

La justice sera la ceinture de ses reins, et la loyauté l'écharpe de ses flancs.

Alors le loup habitera avec la brebis, et le tigre reposera avec le chevreau ; veau, lionceau et bélier vivront ensemble, et un jeune enfant les conduira. Génisse et ourse paîtront côte à côte, ensemble s'ébattront leurs petits ; et le lion, comme le bœuf, se nourrira de paille. Le nourrisson jouera près du nid de la vipère, et le nouveau-sevré avancera la main dans le repaire de l'aspic.

Plus de méfaits, plus de violences sur toute ma sainte montagne ; car la terre sera pleine de la connaissance de D.ieu, comme l’eau abonde dans le lit des mers. »

Isaïe 11, 1-9

Lors de ce repas, on consomme des matsot accompagnées d’un autre aliment.
· Quatre verres de vin pour la délivrance

En 1906, le cinquième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Chalom DovBer Schneerson, instaura que l’on boive, au cours de ce repas, quatre verres de vin.

Le Rabbi de Loubavitch a expliqué que les quatre verres de vin du Seder de Pessa’h sont liés à la sortie d’Égypte alors que ceux de la Séoudat Machia’h sont liés à la délivrance future. Le Midrache1 enseigne que, lors de la délivrance messianique, D.ieu fera boire aux ennemis du peuple juif « quatre verres de calamité » et fera boire aux Enfants d’Israël « quatre verres de consolation ».

La raison de cela est que la délivrance d’Égypte a constitué la première étape du processus de la délivrance messianique. Ainsi, à la conclusion de la fête, on ressent la finalité et l’aboutissement de Pessa’h qui est la venue du Machia’h.

La coutume de célébrer ce repas permet d’intérioriser cette foi d’une manière bien plus profonde qu’intellectuelle ou émotionnelle, car les matsot et le vin deviennent partie de notre chair. C’est pourquoi il est important de boire ces quatre verres, ajoute le Rabbi de Loubavitch, avec l’intention expresse d’exprimer notre foi en la délivrance messianique2

Le Rabbi, dans un de ses discours, a développé l’idée selon laquelle le fait de célébrer la Séoudat Machia’h en temps d’exil montre que le peuple juif ne « reconnaît pas » l’exil, ce qui a pour effet d’accélérer l’avènement messianique.


Que D… fasse que durant ces jours qui nous préparent à Pessa’h, nous ayons le mérite en cet instant de recevoir notre juste Machia’h.

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch- Pessa’h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 3 avril 2012

Y croire vraiment

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

12 Nissan 5772

Ce mardi 11 Nissan 5772 (03 avril 2012) est l'anniversaire du Rabbi. Cet évènement n'est pas seulement une date qui ne concerne que lui. Bien au contraire, le mot Rabbi est un acronyme des mots hébraïques « Roch Benei Yisraël » qui signifient «la tête du Peuple Juif».

De nombreuses personnes sont devenues des leaders parce que les gens croyaient profondément en eux ; le Rabbi est un leader parce qu'il croit si profondément en nous.» - Rav Jonathan Sacks, grand-rabbin du Royaume Uni.

Le scepticisme se caractérise par son auto-exemption de toute obligation : si rien ne fonctionne correctement, à quoi bon essayer ? Si tout le monde est hypocrite, pourquoi être honnête ? Comment pouvons-nous avoir confiance quand la tromperie est à ce point répandue, lorsque les idéaux sont constamment foulés aux pieds ?

Le Rabbi est l'antidote au cynisme. Même le cynique le plus endurci, celui qui vérifie trois fois les documents certifiés, ne peut pas s'empêcher de faire confiance au Rabbi. Le pessimiste le plus obsessif, dont la vision de l'humanité est la plus noire, ne peut plus prétendre que personne n'est sincère lorsqu'il découvre l'amour absolu et l'activisme sans relâche du Rabbi en faveur de parfaits inconnus.

D'autres ont décrié la communauté juive de ces cent dernières années pour son apparente addiction au matérialisme. Le Rabbi, lui, y a vu une quête de l'âme pour trouver l'étincelle divine cachée dans cette Rolex. Et ceux que la société appelle des hippies, des parasites débraillés, le Rabbi, lui, les considère comme des idéalistes qui ont simplement besoin de recentrer leur vision romantique de la vie.

Le leitmotiv du Rabbi selon lequel chaque Juif, chaque personne et chaque acte possèdent une valeur cosmique est en total contraste avec la moue éternellement dubitative du sceptique invétéré.

Le cynisme a un cousin : le sarcasme. Vous l'avez déjà rencontré ; il est ce je-sais-tout pour lequel rien n'est vraiment digne d'être su. Il se moque de la sincérité, garantit que vous allez regretter toute décision.

Face à cela, la puissante croyance du Rabbi en la valeur intrinsèque de chaque individu a conduit à l'action : le Rabbi a réveillé des âmes rendues autistes par Auschwitz et réduites à l'esclavage par les galeries marchandes. Il a révélé la divinité dans le trivial, l'indispensable dans l'insignifiant.

Ainsi les légions du Rabbi parcourent-elles les rues, armées de « oui » en acier trempé. Oui vous pouvez, oui vous devez ! Le Rabbi ne nous isole pas des défis de la vie. Il nous offre un contexte, une confiance et un plan pour les relier. Avec le Rabbi, vous n'êtes jamais trop bas pour savoir comment sourire et pouvoir ainsi aller de l'avant.


Que D. fasse que notre volonté toujours intacte de vouloir réaliser les paroles de nos maîtres nous donne le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Adapté d'un discours du Rav Baruch Epstein, émissaire du Rabbi de Loubavitch dans l'Illinois

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 2 avril 2012

L’ambition du Rabbi

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

11 Nissan 5772

C'est la jeunesse qui préoccupe le Rabbi. Lors de l'une de ces longues nuits qu'il consacre aux entretiens particuliers, il reçoit le député israélien Guéoula Cohen et lui confie son inquiétude en termes pathétiques :

« Ce que la jeunesse attend actuellement, c'est une directive qui ait la vigueur de toutes celles qui furent données au peuple juif. Ils l'accepteront ou ne l'accepteront pas, mais ils l'attendent et personne n'est là pour la lancer. Où sont-ils tous ? Le salut ne viendra pas de ceux qui empruntent les sentiers battus, mais de ceux qui en frayeront de nouveaux. Où sont ceux qui, jadis, brûlaient du feu sacré de livrer une guerre sainte et qui, désormais, se préoccupent de peccadilles, au lieu de s'inquiéter de l'avenir des juifs en tant que peuple ? Où sont tous ceux qui savaient lancer des ordres ? Je crois la physique lorsqu'elle affirme que l'énergie se conserve. Les forces qui ont existé existeront toujours. C'est ce qui me fait croire à l'éternité du peuple juif. La vigueur qui, un jour, anima sa jeunesse est toujours là qui attend d'être sollicitée. Jadis certains savaient le faire ; où sont-ils ? [...]

« Ce qui importe, c'est le réveil, c'est l'esprit pionnier. Des bannières, il y en a beaucoup mais à quoi servent-elles si personne ne sait les tenir ? Tenez, par exemple, ces jeunes gens qui en Israël jettent des pierres sur ceux qui transgressent le Chabbat. Je ne dis pas – à D.ieu ne plaise ! – qu'ils aient raison de le faire. Mais je vois que quelque chose les préoccupe, quelque chose brûle en eux. Aussi, je peux tenter de l'infléchir en leur expliquant que leur méthode n'est pas la bonne.
« Prenez nos élèves de Yéchiva, ils étudient comme les autres. Mais ils vont partout dans le monde où se trouvent des juifs pour établir de nouvelles écoles. Ils frappent à toutes les portes, jusqu'aux kibboutzim israéliens et aux foyers assimilés de la diaspora. Ils s'en vont diffuser les seules valeurs juives qui n'aient jamais péri et que rien ne saura jamais remplacer. [...]

« Vous le savez comme moi, rien n'est aussi médiocre que le conformisme auquel la communauté s'est actuellement résolue. Et personne n'est là pour en indiquer l'issue. [...] «À aucune époque, le judaïsme ne s'est vu offrir autant de possibilités qu'à l'heure actuelle et aucune époque n'en a tant gâchées.»
Dans ces moments où tant d’énergie sommeille en nous, que D… fasse que notre volonté toujours intacte à vouloir réaliser les paroles de nos maîtres nous donne le mérite de vivre dès aujourd’hui les temps messianiques avec la révélation de notre juste Machia’h.


Adapté de « l'Âme d'Israël » - Editions du Rocher de Schlomoh Brodowicz

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 1 avril 2012

L’anniversaire du Rabbi

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

10 Nissan 5772

Ce mardi 11 Nissan 5772 (03 Avril 2012) est l’anniversaire du Rabbi. Cet évènement n’est pas seulement une date qui ne concerne que lui. Bien au contraire, le mot Rabbi est un acronyme des mots hébraïques « Roch Benei Yisraël » qui signifient «la tête du Peuple Juif».

La tête est le centre nerveux de l’ensemble du corps qui permet aux différents membres et organes de fonctionner harmonieusement comme un tout. De la même manière, un Rabbi est une âme collective dont l’existence est vécue en conscience permanente des autres et dont les efforts sont dédiés à resserrer les liens qui existent entre eux. Ainsi, l’anniversaire du Rabbi est un évènement qui a un effet sur chacun d’entre nous, que nous en ayons conscience ou pas.

En ce jour son Mazal (la source spirituelle de son âme) brille d’une force particulière.

Quelle en est l’orientation ? Dans une de ses lettres, il écrivit : « Depuis les jours où j’ai commencé à fréquenter le ’Heder (l’école) et peut-être même avant cela, j’avais une vision de la Rédemption ultime. » Depuis sa prime enfance et à travers chacune de ses réalisations, le Rabbi consacra ses efforts à créer un climat spirituel apte à faire de la venue du Machia’h une réalité.

Aussi en ce jour où «la source spirituelle de son âme brille puissamment», chacun d’entre nous se doit de réfléchir à la manière de soutenir et de faire prospérer cette œuvre concrètement.


Que D… fasse que de même que l’Eternel a libéré en son temps ses enfants de l’esclavage égyptien, qu’ainsi aujourd’hui encore le moment soit venu qu’Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l’intermédiaire de notre juste Machia’h.

Issu de Keeping in Touch de Rav Elyahu Touger, publié par Sichos In English.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.