Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

vendredi 18 novembre 2011

La place de Sarah dans la vie d’Avraham (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

21 Mar ‘Hechvan 5772

Nos Sages déclarent qu’Adam et ‘Hava, ancêtres de toute l’humanité, sont enterrés à Makhpélah. Ainsi, avant l’enterrement de Sarah, la grotte de Makhpélah avait un lien avec l’humanité tout entière. L’enterrement de Sarah dans ce lieu, dans la continuité de la démarche qui fut la sienne durant toute sa vie, établit ce site comme l’héritage exclusif du peuple juif.

De même, concernant le mariage d’Its’hak, c’est le fait que les vertus spirituelles de Sarah se reflétaient chez Rivkah qui poussa Its’hak à la chérir. Lorsqu’il vit que ses lumières du Chabbat brûlaient d’un Chabbat à l’autre, que la pâte de son pain levait avec une bénédiction particulière et qu’une nuée de gloire planait au-dessus de sa tente, il sut que l’œuvre de sa mère n’avait pas pris fin. C’est alors que « Its’hak fut consolé ».

Plus encore, le récit tout entier du voyage d’Eliézer et du choix de Rivkah s’inscrivent dans la démarche de Sarah, s’agissant de garantir que l’épouse choisie pour Its’hak serait un digne réceptacle des bénédictions de la maison d’Abraham. C’est pour cette raison que, bien qu’Eliézer fût un serviteur dévoué et un disciple zélé d’Abraham, ce dernier refusa de prendre sa fille pour Its’hak. La femme d’Its’hak devait être issue des mêmes racines que celles qui avaient rendu possible le dessein spirituel et la bonté personnifiés par Abraham et Sarah.

Enfin, le dernier événement de cette paracha, la naissance des autres enfants d’Abraham, montre tout autant l’influence de Sarah. Car bien qu’Abraham eût engendré ces enfants, « il donna tout ce qu’il possédait à Its’hak. ». À ces enfants, « il fit des dons et, tandis qu’il vivait encore, il les relégua loin de son fils Isaac, vers l’orient, dans le pays de Kédem. ». S’inscrivant dans l’influence continue de Sarah, Abraham démontrait ainsi qu’il considérait Its’hak seul comme son véritable héritier.

Bien plus, Ichmaël lui-même reconnut cette distinction et, lors des funérailles d’Abraham, bien que plus âgé, il donna la préséance à Its’hak. En concédant que c’était à Its’hak que revenait le devoir d’enterrer Abraham, il soulignait le fait que c’était Its’hak qui perpétuait l’héritage spirituel d’Abraham.

Telle fut la contribution de Sarah. Quand Ichmaël s’était vanté d’être l’aîné et de mériter ainsi une double portion de l’héritage d’Abraham, ce fut elle qui fit en sorte qu’il comprenne qu’Its’hak serait le seul héritier d’Abraham.

Le nom de Sarah (שרה) est associé au mot hébreu serarah (שררה) qui signifie «domination». Car Sarah consacra sa vie à montrer la suprématie de l’esprit d’Abraham et à révéler que le but de son existence était d’exprimer cet esprit. Sa mort n’interrompit pas son influence. Comme l’indiquent les événements relatés dans la Torah, son « arbre » continua à donner des fruits, sa vie transcendait les limites de l’existence matérielle.

Les actions qu’une personne accomplit de son vivant en entraînent d’autres par la suite. Ainsi, la bonté dont une personne fait bénéficier sa famille et son environnement crée une dynamique bénéfique perpétuelle. Et cette dynamique continue de donner des fruits même après le décès de la personne, contribuant à augmenter le bien et la vertu dans le monde jusqu’à l’Ère de la Rédemption, où ces forces imprégneront toute existence.



Que D… fasse que les efforts réalisés par l’ensemble des générations de notre peuple pour recevoir le Machia’h se cristallisent aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch - Dvar Mal’hout Paracha 'Hayé Sarah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

L

jeudi 17 novembre 2011

Les deux grandes réalisations du Rabbi Rachab

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

20 Mar ‘Hechvan 5772

Le Rabbi Rachab naquit le 20 'Héchvan 5621 (1860) et quitta ce monde le 2 Nissan 5680 (1920). Il fut le cinquième Rabbi de Loubavitch. Son règne fut marqué par deux grandes oeuvres. Il expliqua la 'Hassidout dans un style nouveau. Fidèle à ses prédécesseurs, il sut présenter les idées les plus profondes qui traitent du divin à travers des mécanismes intellectuels.


Pour autant il donna à ses enseignements un style particulier. Bien qu'emprunts de profondeurs, ses développements aboutissaient toujours sur une application concrète. Ses conclusions étaient pragmatiques. Leur clarté permettait à l'auditeur de les mettre en application immédiatement. Il devint alors plus aisé de se rapprocher de D. .

Ces deux qualités qui sont la profondeur du raisonnement et la netteté de la conclusion valurent au Rabbi Rachab le titre de « Rambam de la 'Hassidout ». En effet, Rabbi Moché Ben Maïmon (le Rambam) présenta lui aussi son oeuvre « Yad 'Hazaka » comme un édifice où la maîtrise du talmud et des décisionnaires côtoyaient la limpidité du raisonnement. C'est pourquoi ces deux grands hommes sont mis sur un même piédestal. Le premier est le Rambam dans la partie révélée de la Thora, le second est le Rabbi Rachab pour la partie cachée de la thora.

Une deuxième grande réalisation est l'oeuvre du Rabbi Rachab. La fondation de la yéchiva «Tom'héi Tmimim». Sa première spécificité fut d'inviter les élèves à étudier conjointement la partie révélée (niglé) et cachée ('Hassidout) de la thora. Sa seconde particularité fut d'exiger de chacun de ses étudiants de partager avec l'extérieur leurs connaissances. Ils devaient amener la chaleur du judaïsme et l'amour de la Thora dans tous les lieux où ces valeurs s'étaient estompées.

Fondée le 15 éloul 5657 (1897), cette institution se développe aujourd'hui encore dans le monde entier. En France, en Israël, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et partout dans le monde où la lumière de la 'hassidout se doit de briller, cette institution affirme son existence par sa présence.

Que D. fasse que les efforts que les Rébbéims ont investi pour fonder cette yéchiva, comme l'énergie que les élèves de ces institutions ont développé pour accomplir les directives des Rébbéims permettent à tout notre peuple de recevoir notre juste Machiah' dès aujourd'hui.        

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Séfer Hitvaadout 5751(1991)- Paracha Vayéra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 16 novembre 2011

La place de Sarah dans la vie d'Avraham

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

19 Mar ‘Hechvan 5772

La paracha 'Hayé Sarah (« La vie de Sarah ») commence par relater la mort de Sarah, qui va marquer la plus grande partie de la suite du récit. Ceci suscite une question évidente : pourquoi cette paracha s'intitule-t-elle « La vie de Sarah » ?

On peut répondre à cette question sur la base de la déclaration de nos Sages : «Yaakov, notre Patriarche, n'est pas mort. » Bien qu'il fût pleuré et enterré, ses descendants perpétuent son héritage spirituel. Ainsi donc, Yaakov est toujours vivant.

La même chose est vraie de chacun. C'est le contenu spirituel de notre vie, non notre existence physique, qui est fondamental. Cette dimension spirituelle n'est pas restreinte par les limites de l'existence mortelle.

C'est là le message caché dans le nom de cette portion de la Torah : l'idée que « l'arbre » spirituel de Sarah a continué à donner des fruits longtemps après que sa vie physique se soit achevée. Les trois éléments principaux de cette paracha sont : l'acquisition de la grotte de Makhpélah, la mission d'Eliézer de trouver une épouse pour Its'hak et le remariage d'Abraham avec la naissance de sa nouvelle progéniture - tous sont l'effet de la poursuite de l'oeuvre de l'esprit de Sarah.

Quelle était l'essence du service divin de Sarah ? Elle était l'épouse d'Abraham. En tant que telle, elle entretenait son potentiel, faisant en sorte qu'il soit concrètement utilisé de la manière la plus bénéfique.

Abraham pratiquait une bienfaisance totalement désintéressée, offrant l'hospitalité à tous les voyageurs, même à ceux qui déifiaient la poussière sur leurs pieds. Il donnait généreusement, sans se préoccuper de savoir si l'influence qu'il exerçait sur ses invités serait durable. Sarah, en revanche (et tout particulièrement à partir de la naissance d'Its'hak), aspirait à canaliser l'influence de son mari. Elle cherchait à la diriger vers ceux des bénéficiaires qui exprimeraient dans la sainteté les effets de cette influence.

Cette démarche se reflète dans la progéniture d'Abraham. Il engendra de nombreux enfants. Sarah, en revanche, enfanta seulement Its'hak. La générosité illimitée d'Abraham le poussait à considérer comme méritant même Ichmaël. Après que D.ieu lui eut annoncé la naissance imminente d'Its'hak, il pria : « Puisse Ichmaël puisse vivre devant Toi. » Par la suite, bien que D.ieu lui eût promis : « Je maintiendrai Mon alliance avec [Its'hak] comme alliance éternelle », Abraham, continua d'aimer Ichmaël et souhaitait l'élever sous son toit.

Ce fut Sarah qui demanda : « Renvoie cette servante et son fils, car [il]... n'héritera pas avec mon fils, avec Its'hak. » Sarah avait compris que tous les membres du foyer d'Abraham devaient être des personnes dont le comportement reflète l'héritage spirituel d'Abraham.

C'est sur cette base que nous pouvons apprécier l'influence de Sarah sur les événements décrits dans notre paracha. Abraham avait déjà reçu la promesse qu'il recevrait Erets Israël en héritage, mais cette promesse devait encore se réaliser. C'est par l'acquisition de la grotte de Makhpélah, manifestement associée à Sarah qu'une partie d'Erets Israël devint pour la première fois un héritage éternel pour le peuple juif. Pour la toute première fois, la nature spirituelle de notre Terre Sainte trouvait là une expression concrète.

Que D. fasse que les efforts réalisés par l'ensemble des générations de notre peuple pour recevoir le Machia'h se cristallisent aujourd'hui même. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch – Dvar Mal’hout Paracha 'Hayé Sarah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 15 novembre 2011

Le choix d'une épouse pour Its'hak

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

18 Mar ‘Hechvan 5772

Avraham fait jurer à son serviteur Eliézer de lui ramener une épouse pour son fils Itsh'ak exclusivement de sa famille habitant 'Haran. De plus il ne désire pas qu'Eliézer emmène Itsh'ak en Canaan pour rencontrer sa future épouse.


Avraham explique à son serviteur le bien-fondé de ses exigences. Lorsque je vivais à 'Haran j'enseignais aux habitants du pays l'existence d'un D. unique. Cette population a adhéré à cette idée aussi longtemps que je me trouvais parmi eux. A présent, je vis depuis de nombreuses années en Canaan. En mon absence les gens de 'Haran n'ont pas pu prolonger un tel mode de vie. C'est pourquoi je ne désire pas que mon fils se mêle à ces personnes qui ne sont pas emplis de la crainte de D. .


Cette explication généra chez Eliézer une question. Pourquoi ne pas rechercher dès lors un parti pour Its'hak parmi les filles qui vivent en Canaan ? Etant donné qu'Avraham vit parmi eux et leur enseignent l'unicité de D., elles seront empreintes de la crainte de l'Eternel.


Pour autant Avraham pressentit cette éventualité et désirait l'éviter. C'est à travers les enseignements qu'il livra à son serviteur avant que ce dernier se mette en chemin, qu'il éluda cette proposition.


C'est pourquoi il lui souligna qu'il est vrai qu'il avait accoutumé les gens qui vivaient ici à associer D. à leurs discussions, pour autant ils n'étaient pas suffisamment emplis de la crainte de D. pour être considérés comme un bon parti pour son fils Itsh'ak. Voilà pourquoi il désirait une fille issue de sa propre famille.


En optant pour un tel choix il était assuré qu'elle serait dotée de bonnes qualités. Il est certain que le fait qu'elle vivait actuellement parmi des gens qui n'évoquaient pas l'Eternel lorsqu'ils discutaient entre eux était un handicap. Pour autant Avraham préférait s'appuyer sur les qualités héréditaires de sa famille. Seul ce critère de sélection lui donnait la certitude qu'Eliézer ferait un bon choix pour son fils Itsh'ak.


C'est pourquoi Eliézer ne put prendre une fille de Canaan pour Its'hak



Que D. fasse que de même qu'Eliezer mena à bien sa mission en trouvant une fille pour Itsh'ak, qu'ainsi le Machiah' qui vit déjà parmi nous puisse réussir à nous sortir d'exil dès aujourd'hui. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ots Vol XV-Paracha 'Hayé Sarah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

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lundi 14 novembre 2011

Avraham acquiert ce qui lui revient

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

17 Mar ‘Hechvan 5772

Avraham désirait acheter à Ephrone le caveau de Ma'hpéla pour y enterrer son épouse Sarah. Pour autant D. avait promis à Avraham que ses descendants hériteraient de la terre d'israël. Il n'était donc pas nécessaire qu'il insiste comme il fit pour payer cette parcelle de champs. Elle lui revenait de droit. 

Pourquoi Avraham concevait-il l'acquisition de cet endroit en le payant ? Il aurait du le prendre des mains d'Ephrone sans chercher à lui verser la contrepartie financière.

Le roi David désira lui aussi payer au roi Arona l'endroit où il désirait construire le Beth Hamikdach (temple). Pour autant son attitude nous semble tout aussi difficile à comprendre. Il venait de conquérir la ville de Jérusalem par la guerre. Il s'apprêtait à y construire la maison de D. pour Lui offrir des sacrifices.

Dès lors pourquoi voulait-il payer au roi Arona vaincu, un lieu qu'il possédait déjà d'après la loi ?

Avraham comme David ne désiraient pas qu'un étranger puisse être associé de près ou de loin à leurs biens. De par le présent comme de par le passé, ils voulaient pouvoir affirmer que ce bien était leur unique propriété.

Dans le cas d'Avraham, le fait que sa descendance héritera de cette terre fait de lui le propriétaire de ces lieux. Il peut en disposer dès à présent. Pour autant l'histoire est en droit de retenir qu'Ephrone fut celui qui remit à son véritable propriétaire cette parcelle de terre. C'est précisément cette évocation qu'Avraham refusait. C'est pourquoi il désira acheter ce champ. Cette transaction financière effaçait l'ultime lien qui reliait Ephrone à ce champ.

Quand au roi David, sa victoire militaire sur le roi Arona faisait de lui le nouveau propriétaire de Jérusalem. Pour autant le roi d'Israël ne désirait pas lui aussi, voir un monarque étranger associé à la propriété du mont Moria. C'est pourquoi il lui donna sa valeur financière. Cette démarche lui permit de construire le Temple sur un lieu où les seuls propriétaires seraient des personnes issues du peuple juif.

Cette démarche commune à Avraham et au roi David nous permet de comprendre combien la grotte de Ma'hpéla comme le mont Moria sont des lieux saints, au point que ces deux justes aient désiré être les propriétaires exclusifs de ces lieux.

Que D. fasse que le mérite de notre peuple qui a redoublé d'efforts pour servir D. au fil des générations, nous donne le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ots Vol X- Paracha 'Hayé Sarah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.