Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 29 décembre 2011

Dialoguer et aimer autrui (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

4 Tevet 5772

Dans son Sidour, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi écrit : Avant de prier, il convient de dire: J'accepte sur moi le commandement positif : "Aime ton prochain comme toi-même."

Témoigner de l'amour envers son prochain prépare l'homme à intensifier sa relation avec D.ieu. Car un engagement sincère envers toute l'humanité requiert un véritable altruisme et c'est là l'approche qui devrait caractériser notre relation avec D.ieu. Mais pourquoi nous en demande-t-on la déclaration verbale ? Pourquoi l'accent n'est-il pas plutôt placé sur la méditation sur cette idée ?

On peut expliquer qu'au niveau de l'essence, l'unité existe dans tout notre peuple : «Ils sont tous complémentaires et ont tous un même Père. Grâce à cette racine commune dans le D.ieu unique, tous les membres d'Israël sont appelés 'frères' au plein sens du terme.»

Bien trop souvent, cependant, cette unité n'est pas manifeste dans les relations que les hommes entretiennent entre eux. En prononçant ces mots à voix haute, nous concrétisons ce potentiel, lui donnant une expression dans notre réalité matérielle.

L'importance de cette déclaration dépasse largement les quelques mots qui la composent. Son objectif est qu'un acte en entraîne un autre dans un cercle vertueux qui motive une personne à exprimer son amour pour ses prochains qui seront à leur tour enclins à la réciproque. Faire cette déclaration de principe ouvre un canal à travers lequel nos sentiments profonds peuvent s'exprimer, afin qu'ils se manifestent ensuite dans des actions concrètes en faveur d'autrui.

Le même cheminement se retrouve dans la paracha de cette semaine. Vayigach signifie «Et il s'approcha»: Yehouda s'approcha de Joseph. Mais ce mouvement vers son frère avait pour Yehouda un but autre qu'un simple rapprochement physique. Rachi explique que Yehouda dit à Joseph: «Que mes mots puissent pénétrer dans tes oreilles», c'est-à-dire qu'il désirait initier une véritable communication.

Le geste de Yehouda eut d'immenses répercussions. Le récit poursuit « Joseph ne put plus se retenir ». Après des années de séparation, les frères s'étreignirent, s'embrassèrent et s'exprimèrent librement. Les fils de Jacob revinrent chez leur père en apportant la nouvelle que Joseph était toujours vivant, suite à quoi Jacob descendit en Égypte pour le rejoindre, rétablissant l'unité parmi tous les Juifs.


Que D. fasse que l'amour qui soude notre peuple nous permette de recevoir le juste Machia'h dès à présent.

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch - Sefer HaSi'hot 5750 ( 1990), p. 212ff ; Sefer HaSi'hot 5751( 1991), p. 206ff

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La main de D.ieu

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

3 Tevet 5772


Yossef se révèle à ses frères alors qu'ils l'avaient vendu vingt ans plus tôt comme esclave. Il est maintenant vice-roi d'Egypte et dirige toute une nation. Il leur explique qu'il ne voit pas dans cette « vente » la main de ses frères mais celle de D.ieu. A ses yeux l'Eternel l'a envoyé en Egypte afin de subvenir aux besoins de sa famille bien des années plus tard. 

La famine sévissait alors dans le monde entier et le seul homme à avoir anticipé cette «crise alimentaire» c'était Yossef Hatsadik. 

Pour autant Yossef souffrit énormément durant les premières étapes de cette «vente». Cependant l'Eternel n'entendait pas le laisser dans de telles conditions. Sa situation devait s'améliorer afin qu'elle s'inscrive dans un contexte plus agréable, la gestion du pays. 

Cette accession au trône aurait pu être le fruit d'étapes moins douloureuses. Pour autant sous l'auspice de la miséricorde comme de la sévérité, le but à atteindre fut le même. Yossef devait devenir et devint vice-roi d'Egypte. Seule la façon changea. 

Ce rôle inévitable que devait jouer Yossef au niveau mondial raisonne pour nous de façon toute particulière cette semaine. En effet il y a de cela près de vingt cinq ans, le 5 tévét 5747 (1986), la cour fédérale américaine délivrait une décision lourde de sens. Elle statuait que la bibliothèque de Rabbi Yossef Yitsh'ak (précédent Rabbi de Loubavitch) était la propriété de toute la communauté 'Hassidique et non celle d'une unique personne physique. 

En effet certains individus avaient cru pouvoir tirer un profit pécuniaire de la vente de ces précieux ouvrages. Cependant ces livres avaient et ont un but auquel nul ne pourra les soustraire. Ils sont destinés à être étudiés par le plus grand nombre de personnes. Bon nombre de ces manuscrits sont des textes de 'Hassidout. Là encore, ils ont vu le jour pour que le plus grand nombre de cercles d'études puissent en bénéficier. 

La possibilité de pouvoir avoir de nouveau accès à ces ouvrages fut donnée aux 'Hassidims le 5 tévét 5747 (1986). A travers cette victoire matérielle nous devons percevoir la main de D. qui nous fit ce grand miracle. De même que Yossef vit dans sa « vente » la main de D.ieu afin qu'il devienne vice-roi d'Egypte, de même nous devons être conscient que seule l'intervention de D.ieu a permis à ces livres sacrés de pouvoir retrouver leur place dans le monde de la thora et de son étude. 

Un miracle ne se produit jamais en vain nous enseigne le talmud. Si ces précieux ouvrages nous ont été rendu, c'est pour que nous les étudiions. C'est pourquoi il est une coutume d'acheter de nouveaux livres de thora chaque année à cette date afin de se découvrir davantage l'envie d'étudier. 


Que D. fasse que ce 5 Tévét qui tombe cette année le chabbat 31 décembre soit le jour de la victoire. Qu'en cette date la lumière prenne pleinement le dessus sur l'obscurité avec la réception dès à présent de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Séfer Hitvadouyot- 5 tévét 5747 (1986)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 28 décembre 2011

La main au-dessus

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

2 Tevet 5772

Pourim et Hanouka sont des fêtes très différentes. ‘Hanouka est une affaire spirituelle: huile, lumière et chants de louanges. Pourim est du domaine matériel : de l’argent aux pauvres, de la nourriture à des amis, un grand repas festif et beaucoup, beaucoup de vin.

Mais ces fêtes ont un dénominateur commun intéressant : elles incluent toutes deux dans leurs coutumes un jouet qui tourne. À ‘Hanouka, on joue traditionnellement à la toupie, une toupie sur laquelle sont inscrites des lettres hébraïques qui forment l’acronyme de la phrase «Un grand miracle s’est produit là-bas.» À Pourim, nous faisons tourner une bruyante crécelle pour étouffer le nom du méchant Haman.

Pourtant, il y a une différence entre ces deux objets : la toupie est lancée par le haut, tandis que la crécelle est tournée par le bas.

À ‘Hanouka, D.ieu a violé toutes les lois de la nature pour nous sauver, accordant à un petit groupe de combattants la victoire sur l’une des armées les plus puissantes sur terre et une petite cruche d’huile brûla pendant huit jours. À Pourim, le salut est venu à travers ce qui pourrait facilement être considéré comme une série de coïncidences : le roi Assuérus se met en colère contre sa femme et choisit Esther comme reine à sa place ; Mordekhaï entend fortuitement des hommes comploter pour tuer Assuérus et sauve la vie du roi ; Haman se trouve « au mauvais endroit au mauvais moment » juste quand l’acte de Mordekhaï est lu au roi insomniaque ; Esther met sa position et son influence à profit pour retourner le roi contre Haman, et ainsi de suite. En fait, on remarque à peine que le nom de D.ieu n’est même pas mentionné dans le Livre d’Esther ! En d’autres termes, à ‘Hanoucca le salut divin est venu « d’en haut », alors qu’à Pourim il est venu « d’en bas », dissimulé dans les événements ordinaires.

Hanouka célèbre le fait que notre engagement envers D.ieu, et le Sien envers nous, transcende tous les liens naturels. Pourim célèbre le fait que notre relation imprègne également les détails les plus ordinaires de notre vie quotidienne.


Basé sur un enseignement du maître ‘hassidique Rabbi Tsvi Elimelekh de Dinov (auteur du “Bnei Yissakhar” ; d. 1841).

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 27 décembre 2011

La vase des marais hellènes, Ne pas s'y enliser

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

1er Tevet 5772


Et il m’a tiré d’un puits tumultueux, de la fange de Yavane
                                               
   Psaumes 40, 3 

Yavane signifie la boue

Rachi, ibid 



‘Hanouccah célèbre la victoire de la Judée sur la Grèce, d’une petite troupe de Juifs sur ceux qui tentaient de subvertir leur foi et profaner la sainteté de leur vie. 

Dans le cours de presque cinq millénaires de l’histoire juive, de nombreuses idéologies et cultures ont cherché à compromettre notre allégeance à D.ieu et à Sa Torah. Mais quelque chose d’unique caractérise le défi lancé par les Hellénistes, il y a de cela vingt et un siècles, quelque chose qui marque ‘Hanouccah comme le triomphe ultime de l’esprit sur la matière et de la lumière sur l’obscurité. 


· La terre et la matière

En général, les facteurs qui peuvent miner l’intégrité de la foi d’un Juif et son engagement pour D.ieu entrent dans deux catégories.

Les plus flagrantes sont ceux d’ordre matériel. Le Juif qui vivait dans l’Europe du moyen-âge avait le choix : soit il restait attaché à sa foi et souffrait d’humiliations, de pauvreté, de fréquentes expulsions ou de massacres, soit il acceptait de se soumettre à la foi de ses «hôtes». L’Amérique et l’Europe du vingtième siècle offraient le même choix, quoiqu’en termes plus humains, invitant les Juifs à délaisser le Chabbat, les Téfilines et la Cacheroute pour une lente dissolution dans le « melting pot », la culture environnante et faciliter ainsi l’accession au « rêve américain » ou à l’« européanisation ». Au niveau individuel, nous sommes chaque jour en prise au choix de consacrer notre vie à servir notre Créateur et accomplir le but de notre création ou de poursuivre notre quête de gratifications et de gains matériels.

Les défis idéologiques sont plus subtils : il s’agit de doctrines et de philosophies qui clament n’avoir pour but que la vérité et peuvent même épouser des comportements altruistes et des buts transcendants. Mais elles n’en sont pas moins étrangères à l’âme juive. Un Juif séparé de ses racines et ignorant ou dépréciant son héritage est une proie toute prête pour ces « eaux étrangères » qui lui offrent d’apaiser sa soif spirituelle.

La troisième catégorie est infiniment plus nocive : il s’agit de doctrines qui brassent le matérialisme et les fontaines de la raison pour en faire une boue mortelle.

Un individu enterré dans la matérialité peut creuser et se frayer un chemin qui le mènera vers le soleil. Un homme qui sombre dans la mer d’une rationalisation erronée peut se débattre, faire surface et nager vers la rive. Mais celui qui a ajouté de l’eau à sa terre, qui sature son matérialisme de liquide intellectuel fabrique un bourbier dont il est plus difficile de s’extirper. Quand son âme tente de se détacher de la mondanité et du matérialisme, une armée de rationalisations se soulève pour faire taire cette aspiration. Et quand son esprit commence à s’éveiller devant la fausseté des principes étrangers, la matérialité le saisit et le fait redescendre. Il est constamment récupéré et tous les efforts de l’esprit et de la volonté qu’il investit pour s’ériger au-dessus de son enlisement sont contrés par la tourbière d’un hédonisme idéalisé.

Tel est le défi que durent affronter nos ancêtres durant la domination grecque sur la Terre Sainte. Yavane, le mot hébreu pour désigner la culture helléniste, signifie «boue» (comme dans le verset des Psaumes cité ci-dessus). Les réformateurs hellénistes firent plus que d’attirer et forcer le peuple d’Israël à embrasser le culte du corps grec. Ils cherchèrent également à les endoctriner avec une philosophie qui exaltait la matérialité et faisait de son culte son idéal. Le Grec n’était pas simplement un païen, c’était un païen esthétisé par l’art, glorifié par la poésie et dévoué à la raison. Le Grec n’était pas simplement un matérialiste mais celui qui avait pétri ses aspirations matérialistes dans les eaux sublimes de son intellect pour former un amalgame qui adhérait à l’âme et l’attirait petit à petit, membre par membre dans la boue de Yavane.

Contrairement à l’eau dans laquelle on peut sombrer lentement jusqu’au fond mais d’où l’on peut également remonter, la boue de Yavane agit lentement, attirant la personne vers le bas, peu à peu, pas à pas. Mais son enlisement est régulier et risque d’être irréversible. En fait, tous les efforts pour l’en extraire en utilisant les moyens ordinaires sont voués à l’échec ; il faut faire agir la toute puissance de la foi pour y parvenir.

· La boue sainte 

Quelle que soit la composition de la boue, même si l’eau utilisée provient du puits le plus pur, quand elle est mêlée à la terre, elle donne de la boue.

C’est la raison pour laquelle nos Sages ont dit : « si l’étudiant en Torah est méritant, la Torah devient pour lui un élixir de vie ; s’il ne le mérite pas, elle devient une potion mortelle pour lui » (Talmud Yona 72b). Le mot hébreu ze’hout (« mérite ») signifie également « raffinement ». Ainsi les paroles que l’on vient de citer peuvent aussi se lire : si l’étudiant dans la Torah se raffine, la Torah devient pour lui un élixir de vie, s’il ne se raffine pas, elle devient une potion mortelle pour lui. S’il ne raffine pas son âme, ne nettoie pas son caractère de la souillure de ses instincts les plus bas, les eaux de la Torah deviennent pour lui un puits de dépravation. Au lieu de sustenter son âme, sa sagesse et sa connaissance, elles ne font que nourrir son ego, justifier ses iniquités et l’aider dans ses manipulations et la distorsion de la vérité.

C’est là la leçon éternelle de ‘Hanouccah : l’intellect peut être la faculté la plus élevée mais il peut également être l’instrument de sa chute vers les abîmes les plus profonds. ‘Hanouccah célèbre la purification du Temple de la corruption helléniste, le triomphe de l’essence la plus pure du Judaïsme représentée par la petite fiole d’huile pure qui brûla dans la Ménorah pendant huit jours, par-dessus la boue de la Grèce.

Chacun de nous possède une telle petite fiole d’huile dans le puits de notre âme, une réserve d’engagement supra rationnel à l’égard de notre Créateur et qui possède la force d’illuminer notre vie d’une lumière pure et inviolable, une lumière qui assure que notre quête d’eau ne nous laisse pas nous enliser dans la boue.


Que D… fasse que notre engagement dans notre service de D… au quotidien y de compris de façon supra rationnel nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – ‘Hanouccah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 25 décembre 2011

L’éclairage des lumières

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

30 Kislev 5772

Les lumières de 'Hanouccah sont plus que le symbole de la victoire du peuple juif sur l’oppresseur assyrien venu imposer la culture grecque. Elles portent en elles des enseignements tant dans leur définition que dans leur mise en œuvre.

1. Elles viennent d’abord rappeler que tout commandement est un moyen d’éclairer ce bas monde par la lumière divine. En cela, elles deviennent l’expression physique du verset : «Un commandement est une bougie et la Torah est lumière».

2. Leur mise en œuvre est un crescendo : nous devons chaque soir ajouter une lumière. Le message est évident : si, le premier soir, il a suffit d’une seule lumière pour accomplir ce commandement, cette lumière devient insuffisante pour l’accomplir le soir suivant. Car, durant toute une journée, notre connaissance et notre comportement se sont améliorés et le niveau de notre accomplissement des commandements ne peut plus être le même. Aussi, nous rajoutons une lumière chaque jour, pendant toute une semaine. De même, de jour en jour, chaque semaine de l’année, notre service de D.ieu doit aller de l’avant car « on doit monter dans la sainteté sans jamais descendre », nous disent nos Sages.

3. L’allumage doit se faire, selon la loi juive, devant la porte de notre maison, à l’extérieur. Il y a ici une allusion au fait qu’il ne faut pas se contenter d’éclairer son intérieur par la lumière de la Torah et des commandements divins. C’est pour nous un devoir en même temps qu’un mérite de diffuser le judaïsme hors de chez nous, dans le domaine public, en particulier auprès de ceux qui se trouvent encore en marge du mode de vie juif. Dans cette démarche, il faudra commencer par les éclairer lorsqu’ils sont encore au-dehors, sans attendre qu’ils viennent à nous. Dans un second temps, on s’efforcera de les rapprocher de nous, jusqu’à ce qu’ils nous rejoignent en notre intérieur.

4. Un autre point : Les lumières de 'Hanouccah viennent nous enseigner que même si le soleil s’est couché dehors et que l’obscurité y règne, ce coucher du soleil nous annonce, en ces jours de fête, qu’un temps que le Créateur et le Maître du Monde a décidé de sanctifier par un nouveau commandement est enfin arrivé. Aussi, on remercie D.ieu et l’on fait la bénédiction : «Qui nous a fait vivre et nous a fait exister et nous a amenés à cet instant-là», instant béni où l’on repousse l’obscurité.

5. Les femmes, comme les hommes, sont tenues d’assister à l’allumage des lumières de 'Hanouccah. Cependant, les femmes ont pris la coutume de ne pas travailler tant que les lumières sont allumées car elles ressentent en le message au point de perdre contact avec le quotidien.


Il faut donc souhaiter que tous ces enseignements se traduisent dans notre vie quotidienne par une progression vers le haut qui nous permettra de recevoir dès aujourd’hui notre juste Machia’h.

Issu d’un Courrier du Rabbi de Loubavitch - 20 Kislev 5746 (1985)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Le message éducatif de 'Hanouccah

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

29 Kislev 5772

Hanouccah est associée à deux idées. Un peuple qui décida de tout faire pour allumer la menorah du Beth Hamikdach avec de l'huile pure, alors que d'après la loi juive cet allumage était envisageable avec une huile impure, et la détermination d'une nation qui désirait entamer de nouveau le service de D.ieu dans le temple

C'est grâce à cette seconde décision que la fête de 'Hanouccah est associée à l'idée de «'Hinou'h-éducation». Il est ici question de débuter quelque chose de nouveau sur des bases solides. Que ce soit dans le Beth Hamikdach à l'époque des 'Hachmonayims ou aujourd'hui dans notre vie quotidienne. 

Pour autant l'inauguration du temple comme l'éducation de nos enfants par exemple doit-elle vraiment être envisagée sans concession, ou bien avec souplesse et digression ? 

Le miracle de 'Hanouccah nous donne la réponse. La première exigence qu'eurent nos frères juifs fut de réaliser l'inauguration du temple en allumant la menorah avec de l'huile pure. Toute concession était exclue lorsqu'il fut question d'inaugurer le temple. Même si la loi juive l’autorise, les juifs placèrent D.ieu dans une situation où ils Le « forcèrent » à réaliser un miracle. Une telle approche plut à D.ieu et le miracle de 'Hanouccah eut lieu. 

Sans concession, c'est aussi de la sorte que doit s'envisager l'éducation de nos enfants. Cette approche nous invite à construire leur avenir dès leur plus jeune âge. Ne pas reporter à plus tard leur engagement dans la thora et les mitsvots. 

De même que les 'Hachmonayims n'acceptèrent pas d'allumer la menorah en utilisant les voies de la flexibilité pourtant tolérées par la loi juive, de même les parents d'aujourd'hui doivent avoir la force de choisir très tôt ce qu'il y a de plus beau dans le judaïsme pour leurs enfants. 

S'inscrire dans une attitude dite sans concession a permis à maintes générations de grandir dans le chemin de la thora et des mitsvots. Ce message est celui de la fête de 'Hanouccah. Nous nous devons de l'appliquer à nous-mêmes comme à nos élèves et à nos enfants. 


Que D. fasse que de même que notre peuple est toujours resté attaché aux valeurs de la thora sans ne jamais s'en détourner, qu'ainsi D. réalise Sa promesse « le temps de votre délivrance est arrivée » grâce à la réception de notre juste Machia'h dès à présent, sans la reporter d'un instant.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Si'hots Vol I- 'Hanouccah.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

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