Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 5 février 2015



Les relations sexuelles interdites 

Si avant de nous laisser guider par notre corps, nous réfléchissions à la pureté de nos motivations, nous ne perdrions pas la guerre aussi souvent !


Cette semaine, nous étudions la cinquième des sept lois universelles : 
5. Les types de relations sexuelles interdits
 
Nous vous conseillons de lire le chapitre 18 du livre du Lévitique afin d'obtenir une connaissance des relations exactes qui sont interdites.
 
L'idée principale qui domine les relations sexuelles interdites par la Tora est de conserver et de préserver les relations sexuelles entre un mari et sa femme. N'importe quel autre type de relations sexuelles – réalisé seul ou avec une tierce personne – est interdit.
 
L'objectif principal d'une relation sexuelle est de produire des enfants. Un tel acte est merveilleux : il s'agit d'un véritable cadeau du Ciel et nous ne devons pas nous sentir gênés en y pensant. Les relations sexuelles sont un élément important de chaque couple et le nier ne correspond pas à la réalité. Ces rapports peuvent être la source d'un grand plaisir, d'une grande beauté et d'une passion importante entre un homme et la femme avec laquelle il est marié. 
 
Cependant, il n'est pas sain pour les individus – ou pour une société – de promouvoir les rapports sexuels pour une autre fin. Agir de la sorte revient à dévaloriser un acte saint et à nous distancer du Créateur. Rechercher le plaisir sexuel pour lui-même revient à nier les limites qui séparent les êtres humains des animaux.
 
Il est évident que contrôler son désir sexuel est difficile. Cette lutte est le lot de chaque homme et de chaque femme, depuis l'apparition du premier homme sur la terre. Il s'agit d'un grand défi que de vouloir contrôler ses envies puissantes et soudaines, même pour les personnes dotées d'une grande intelligence.
 
Nous devons savoir qu'avoir un désir “urgent” pour un acte particulier ne fait pas de nous une mauvaise personne. Même une personne d'un niveau spirituel élevé peut ressentir ce type d'envies, et plus d'une fois ! Le problème survient lorsque nous ne parvenons pas à répondre de la façon appropriée à ce genre de demandes.
 
Le Rav Shalom Arushchelita l'a dit maintes fois : D-ieu n'éprouve aucun plaisir lorsqu'un personne se sent coupable. Plutôt, le Créateur désire notre repentit. Il souhaite nous voir mener une vie saine et morale, ce qui nous permettra de nous rapprocher de Lui. À l'opposé, ce qu'il faut fuir, c'est de passer nos jours à nous sentir plus bas que terre, noyés sous les problèmes et difficultés de la vie.
 
Il faut faire très attention à ne pas nous retrouver pris par des sentiments de culpabilité ; il est définitivement plus important d'essayer de mettre tout notre cœur et notre joie à nous améliorer et à devenir des meilleures personnes.
 
Il existe de nombreuses méthodes qui nous permettent de canaliser ces désirs et de les déjouer, lorsqu'ils se font trop forts. Ces méthodes ont été développées par des personnes dotées d'une grande sagesse et c'est pour cela qu'elles méritent toute notre attention.
 
Parler de la sorte peut paraître d'un autre âge. Certains peuvent penser qu'il faut être bien naïf – ou même ridicule – pour y prêter attention. Pourtant, je pense au contraire que cela mérite toute notre attention. En aucun cas, je pense qu'il est moyenâgeux de vouloir mettre les bœufs devant la charrue et de ne pas vouloir que nos envies physiques et nos désirs du corps dirigent notre vie.
 
Il existe des valeurs importantes dans notre vie. Le lien que nous établissons avec Hachem, la tranquillité d'esprit, le sentiment d'accomplir réellement quelque chose de valeur et la joie qui découle d'une vie équilibrée et correcte en sont quelques unes. Ces valeurs méritent sans aucun doute les efforts que nous devons faire pour dire “non” aux désirs du corps qui sont inappropriés. Ces désirs ne sont pas réservés au domaine des relations sexuelles : ils concernent également notre façon de manger, notre recherche du respect des autres…
 
Il y a quelques jours, j'ai regardé un clip vidéo à propos du rôle de la nourriture dans le judaïsme. J'aimerais bien avoir une copie de ce film. À un certain moment, un groupe d'hommes juifs partageaient un repas autour de la même table. Avant chaque bouchée, ils disaient à voix haute à quel acte l'aliment qu'ils s'apprêtaient à avaler donnerait sa force : dire bonjour à une personne qu'on ne connaît pas, remonter le moral d'une personne qui en a besoin, aider sa femme à une tâche ménagère…
 
Je ne me souviens plus de tous les exemples qui étaient cités dans ce clip vidéo, mais cette idée a laissée une forte impression en moi. Imaginez si nous pensions de la même façon avant de succomber à un désir physique ! Nous ne penserions plus de la même façon à nos impulsions sexuelles. Vraiment : si avant de nous laisser guider par notre corps, nous réfléchissions à la pureté de nos motivations, nous ne perdrions pas la guerre aussi souvent !
 
De fait, peu importe la nature de l'acte que nous voulons faire : si notre motivation n'est pas appropriée, nous devons prendre conscience qu'une véritable opportunité spirituelle s'offre à nous.
 
Voici quelques stratégies pour parvenir au succès :
 
- Nous pouvons faire appel au Créateur pour qu'Il nous aide – d'une façon générale et pour un problème particulier – lorsque nous sommes au beau milieu d'une lutte contre un désir spécifique qui se fait pressant. Lorsque nous amenons D-ieu dans ces instants de notre vie, nous donnons une force incommensurable au concept du “bon”, ce qui nous aide beaucoup dans notre lutte du moment.
 
- Nous pouvons apporter des changements dans notre environnement.
 
- Nous pouvons détourner notre attention en commençant une activité nouvelle.
 
 - Nous pouvons réfléchir à l'influence que nos amis-es et nos connaissances ont réellement sur nous et sur notre faculté à faire nos propres choix. Nous ne devons surtout pas penser que notre statut d'adulte nous met à l'abri de l'influence des autres personnes, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.
 
- De la même façon, nous ne devrions pas fréquenter les personnes pour lesquelles nous pourrions éprouver – en fin de compte –une certaine attirance. C'est exactement pour cette raison que dans le milieu juif orthodoxe, les hommes et les femmes ne se mêlent pas et ne participent pas ensemble aux mêmes activités. Pour quelle raison devrions-nous nous mettre dans des situations inconfortables ?
 
Ceci est exact que nous soyons mariés ou pas et pour toutes les façons qui nous permettent d'entrer en contact avec d'autres personnes : email, texto, partager un repas… Voici la règle : si nous risquons d'être attirés, nous devons garder nos distances.
 
- Nous devons réfléchir sur la nature du matériel que nous voyons et que nous écoutons : la télévision, Internet, les films, les magazines, les journaux, l'art, la musique, la poésie… Ce que voient nos yeux – et ce qu'entendent nos oreilles – a impact important sur nos désirs : les bons comme les mauvais. Comment ignorer le matraquage de matériel à caractère sexuel dont nous sommes les victimes tous les jours : publicité, affiches… Le plus souvent, il suffit de ne pas vouloir regarder cela pour l'éviter : éteindre la télévision ou la radio, baisser les yeux, tourner la tête…
 
- À la maison placer notre ordinateur dans un lieu où passe un nombre important de personnes. Il existe également des filtres pour Internet : leur utilisation permet de limiter d'une façon importante – même si elle n'est pas totale – les images que nous ne devrions jamais voir. Cela est bon pour nous et vital pour nos enfants. Qui désire que la prunelle de ses yeux regarde un film pornographique sur le net ? Malheureusement, cela arrive trop souvent.
 
- Conservez une apparence modeste, que vous soyez un homme ou une femme. Si chaque fois que nous nous regardons dans un miroir nous pensons à la véritable essence de ce que nous devrions faire dans notre vie, nous nous éloignerons plus facilement des mauvais choix qui nous tentent régulièrement. Également, cela nous donnera plus de force pour ne pas encourager les personnes de notre entourage à agir d'une façon inappropriée.
 
- Gardez le contrôle de vos yeux, surtout lorsque vous êtes en public. Essayez de simplement “apercevoir” les personnes, plutôt que de fixer votre regard sur elles, même si cela ne dure que quelques secondes. Non seulement un tel comportement protège votre âme, mais vous démontrerez un grand respect pour l'Autre. Vous lui montrerez que l'être humain n'est pas un morceau de viande. Nous devons être conscients que certaines personnes ne comprennent absolument l'importance de se vêtir d'une façon modeste.
 
Ces personnes se promènent en public comme je n'ose pas le faire dans ma propre maison ! Cependant, les regarder n'est pas approprié.
 
- Avoir des occupations saines et positives nous permet d'acquérir un certain état d'esprit qui nous rend plus facile les choix judicieux qui – à leur tour – nous encouragerons à faire de bonnes actions.
 
- Si nous sommes mariés, nous pouvons prendre les mesures adéquates pour que nos désirs physiques soient régulièrement apaisés d'une façon appropriée. Les conséquences d'une vie sexuelle épanouie au sein d'un couple sont importantes et nombreuses : le mari et la femme se sentent plus proches l'un de l'autre, ce qui les aide à s'encourager mutuellement dans les moments difficiles de la vie ; les enfants sentent que leurs parents sont proches l'un de l'autre ; nous devenons des bons exemples pour nos enfants qui comprennent que la vie de couple est une vie saine et heureuse à poursuivre.
 
Nous devons également nous assurer que nous réservons régulièrement certaines heures de la soirée pour sortir en couple. Ce n'est pas parce que nous avons des enfants que nous ne sommes plus le mari ou la femme de notre conjoint-e. Un nombre trop important de couples ne consacrent plus de temps à “travailler” leurs relations ; ceci est regrettable et a des conséquences catastrophiques.
 
Nous devons nous souvenir que D-ieu nous teste régulièrement dans le but de nous renforcer et de nous aider à croître spirituellement. Un défi est une opportunité de grimper sur l'échelle spirituelle et une occasion unique de remporter une victoire. Le mauvais penchant – le rabbin Friedman dit souvent – est le meilleur employé de D-ieu : il n'est jamais en retard et ne rate jamais un jour de travail. Selon le rabbin Brody, notre mauvais penchant est l'équivalent d'un partenaire d'entraînement pour un match de boxe. Grâce à lui – et aux coups que nous recevons et que nous lui donnons – nous devenons de plus en plus forts.
 
Lorsque nous sentons que la tentation devient trop forte, nous devons nous imaginer en train de lui asséner des coups qui ne lui permettront plus de se relever. C'est en refusant de succomber que nous construisons notre victoire. Cette attitude est certainement à préférer que celle qui nous fait sentir coupables devant un désir pressant qui paraît imbattable. Lorsque l'envie sera passée, nous partagerons le même sentiment de victoire qu'un joueur de boxe qui vient de remporter une victoire cruciale de sa carrière. Je vous le promets ! 


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l’œil nu.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Serment d'Hippocrate




Un point de vue minoritaire
par Tuvia Bolton

Il y a environ 300 ans, le grand rabbin des fameuses « Trois Communautés » d’Allemagne (Altona, Hambourg et Wandsbek) était le célèbre Rabbi Yonathan Eibeshetz. La légende dit que lorsqu’il avait à peine trois ans, il était déjà si célèbre pour sa sagesse que le roi de Pologne, s’ennuyant quelque peu et curieux encore davantage, entendit parler de lui et décida qu’il voulait voir l’enfant prodige par lui-même et le mettre à l’épreuve.
Le roi envoya au père du petit Yonathan, un message expliquant qu’il avait entendu parler de la sagesse de l’enfant et qu’il était intéressé de savoir s’il était assez intelligent pour trouver son chemin, sans assistance, depuis son domicile, à travers le dédale des rues de la ville, jusqu’au palais royal à plusieurs miles de distance.
Bien entendu, le père de Yonathan n’eut d’autre choix que d’obtempérer. Le lendemain, il habilla le garçon de ses plus beaux vêtements de Chabbat, le bénit et l’envoya au-dehors, en espérant que tout irait pour le mieux.
C’était un spectacle unique de voir un si petit enfant, élégamment habillé, marchant d’un pas assuré à travers les rues de la ville, comme s’il l’avait déjà fait une centaine de fois. Après plusieurs heures de marche, il arriva effectivement au palais !
Les gardes ne purent en croire leurs yeux et leurs oreilles quand le garçonnet se présenta fièrement devant eux et déclara d’une voix aigüe qu’il était venu voir le roi.
Quelques minutes plus tard, toute la cour du roi s’émerveillait devant cet enfant précoce. Le roi réclama le silence, fit signe à l’enfant de s’approcher et lui demanda : « Dis-moi, mon garçon, comment as-tu trouvé ton chemin jusqu’au palais ? »
« Eh bien, Votre Majesté, répondit-il, chaque fois que j’ai eu un doute, j’ai simplement demandé à quelqu’un qui se trouvait à proximité, et il semble que D.ieu m’a aidé. »
Un rire parcouru l’assemblée. Le roi leva la main très légèrement pour faire silence et continua : « Mais ne s’est-il jamais produit que deux personnes te disent des choses contraires ? Et si quelqu’un t’avait dit d’aller à droite et un autre à gauche ? Qu’est-ce que tu aurais fait alors ? »
Le garçon s’arrêta, réfléchit un moment et répondit : « Votre Majesté, dans la Torah il est dit que lorsqu’on est confronté à des opinions divergentes, il faut suivre la majorité. C’est ce que j’aurais fait. J’aurais demandé à une troisième personne et j’aurai suivi l’opinion majoritaire. »
Le roi sourit et la salle se remplit de rires. Soudain, le visage du roi devint sérieux, la salle se tut, il s’avança sur son trône, fixa le garçon d’un regard perçant et lui dit : « Jeune homme, tu devrais écouter ce que tu viens toi-même de dire ! Si dans votre Bible il est dit que vous devez suivre la majorité, alors tu devrais certainement abandonner le judaïsme et croire à ce que nous croyons, car nous sommes la majorité ! »
Le public sourit, rit et même applaudit devant la sagesse du roi. Mais quand le bruit s’apaisa, le petit Yonathan s’éclaircit la gorge et dit :
« Pardonnez-moi, Votre Altesse. Quand j’ai dit que je suivrais la majorité, je voulais dire quand j’étais loin du château et incertain de l’emplacement. Mais maintenant que je suis dans le château et que je vois le roi assis devant moi, même si tous les ministres du roi me disaient que je suis au mauvais endroit, je ne les écouterais certainement pas.
« Le D.ieu d’Israël est partout, il n’y a pas de lieu vide de Lui. C’est comme être dans le palais avec le roi. Même si le monde entier n’est pas d’accord avec moi, je n’ai certainement aucune raison de les écouter ! »
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l’œil nu.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


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Le cinquante-sixième siècle

La divinité de la science

Basé sur les enseignements du Rabbi de Loubavitch
Merci à  MeaningfulLife.com


En l’an six cent de la vie de Noé... jaillirent toutes les sources du grand abîme et les fenêtres du ciel s’ouvrirent...
Genèse 7,11
Le Zohar interprète ce verset comme une prédiction que « dans le sixième siècle du sixième millénaire, les portes de la sagesse céleste s’ouvriront, de même que les sources de la sagesse terrestre, préparant le monde à être élevé lors du septième millénaire ».
En effet, le 56ème siècle depuis la création (1740-1840 dans le calendrier civil) fut une période de grandes découvertes et de progrès accéléré, aussi bien dans le domaine de la sagesse céleste de la Torah que dans celui de la sagesse terrestre de la science profane. C’est en ce siècle que furent révélés et diffusés les enseignements du ‘Hassidisme par Rabbi Israël Baal Chem Tov et ses disciples. L’âme profonde de la Torah, qui avait été jusque-là l’apanage d’un nombre restreint de mystiques dans chaque génération, fut rendue accessible à tous, ce qui apporta une nouvelle dimension à notre compréhension de la sagesse divine et imprégna de vitalité et de joie notre accomplissement des mitsvot.
À ces révélations célestes se déversant des fenêtres des cieux firent écho celles des sources terrestres. Ce même siècle connut un foisonnement sans précédent de connaissances dans tous les domaines de la science profane, dans les mathématiques, la physique, la médecine, la technologie et les sciences sociales, révolutionnant ainsi tous les domaines de la vie humaine.
Selon le Zohar, cette double révolution était destinée à préparer le monde au « septième millénaire », l’ère de Machia’h, lorsque la « semaine de travail » des six millénaires de l’histoire aboutiront à un âge qui sera « entièrement Chabbat et tranquillité pour la vie éternelle ».

La pluie fine qui précède le déluge

La rédemption qu’effectuera le Machia’h consistera en plusieurs choses. Ce sera le rassemblement du peuple d’Israël dispersé en Terre Sainte, la reconstruction du Beth Hamikdache (le Saint Temple) à Jérusalem et le rétablissement du service du Temple. Ce sera le retour de l’humanité à D.ieu et son réengagement à une vie de bonté et de sainteté. Ce sera la fin de la faim, de la guerre, de la jalousie et de la cupidité, un temps où le mal sera supprimé du cœur de l’homme et où la souffrance disparaîtra du monde de D.ieu. La rédemption sera toutes ces choses du fait d’une transformation fondamentale que connaîtra notre monde : l’esprit humain comprendra la vérité divine.
Dans son état actuel, le monde dissimule le visage de D.ieu. Certes, le fonctionnement de la nature témoigne de la sagesse et de la majesté du Créateur, et les développements de l’histoire attestent de la providence divine dans les affaires humaines, et pourtant ce ne sont là que des petits points de lumière scintillant à travers l’épais voile de la nature. Bien plus prononcée est la dissimulation de la vérité divine par le monde physique avec la régularité de ses cycles, l’amoralité apparente de ses lois et la brutale immanence de son être. « Je suis », proclame-t-il avec chaque proton de son être. « Je suis une existence à moi-même, absolue et indépendante. » Toute « vérité supérieure » qui pourrait exister n’est rien de plus que cela : une vérité « supérieure », abstraite et immatérielle, et tout à fait séparée du « véritable » monde.
Mais, à l’époque de Machia’h, « la connaissance et la sagesse augmenteront », au point que « le monde sera rempli de la connaissance de D.ieu comme les eaux recouvrent les fonds marins ». La véritable essence de la réalité sera révélée ; le monde physique sera vécu comme une expression – et non plus comme une occultation – de la réalité absolue, exclusive et omniprésente de D.ieu. Et lorsque le monde cessera d’être perçu comme étant distinct de D.ieu, toutes les autres caractéristiques du monde messianique se mettront en place. L’homme entreprendra seulement de connaître D.ieu et d’obéir à sa volonté ; l’existence minée par les luttes et les conflits que nous connaissons aujourd’hui cèdera la place au summum de la paix et de l’harmonie : l’harmonie entre les différentes aspirations et forces au sein de l’âme humaine, l’harmonie entre les hommes et les nations, et l’harmonie entre le Créateur et Sa création.
« La Divinité est tout et tout est la Divinité »
Ceci explique comment la sagesse céleste qui émanait des « fenêtres des cieux » au 56ème siècle a servi à « préparer le monde à être élevé au septième millénaire ». Les enseignements du ‘Hassidisme donnent un avant-goût de cette conscience et de cette compréhension à venir. Employant les outils de la raison humaine, le ‘Hassidisme explique à l’esprit de l’homme et implante dans son cœur la vérité qu’« il n’est rien hormis Lui », que « la Divinité est tout et tout est la Divinité » : il décrit les origines, le développement et le fonctionnement intérieur de l’âme humaine et comment celle-ci se réalise et s’accomplit à travers la connaissance de D.ieu et la mise en œuvre de Sa volonté. Elle expose le rôle de l’homme dans la création et la façon dont nos actes transforment la nature même de la réalité, la rendant ainsi plus réceptive à la Divinité.
Aujourd’hui, notre capacité à vraiment comprendre et assimiler ces vérités est limitée par l’état actuel de l’esprit humain et du monde qui influence sa pensée. Pourtant, la révélation de l’âme profonde de la Torah fut la pluie fine qui annonce le déluge, le ruissellement qui marque le début de la grande inondation qui « remplira le monde avec la connaissance de D.ieu comme les eaux recouvrent les fonds marins ».

Mise en œuvre et illustration

En complément du torrent de sagesse divine qui se déversa des fenêtres du ciel eut lieu une recrudescence de la connaissance terrestre, que le Zohar considère également comme un prologue et une préparation à l’ère de connaissance que seront les temps messianiques.
Il y a fondamentalement trois manières dont les avancées révolutionnaires de la science et de la technologie de ces dernières générations préparent le monde à la venue du Machia’h :
1) Comme instrument : Au niveau le plus élémentaire, la révolution scientifique a facilité, à un degré sans précédent, la diffusion de la Torah. Il y a trois cents ans, un enseignant ne pouvait communiquer directement qu’avec ceux qui étaient à portée de sa voix ; aujourd’hui, ses mots (et même son image) peuvent être diffusés à des milliards de personnes dans toutes les régions du globe. De la sorte, et de nombreuses autres façons, les avancées scientifiques des trois derniers siècles ont permis la propagation de la sagesse divine à une échelle qui ne pouvait pas même être imaginée avant que les « sources du grand abîme » jaillissent au sixième siècle du sixième millénaire.
2) Comme analogie : À un niveau plus profond, le développement accéléré de la sagesse terrestre a non seulement véhiculé la connaissance de D.ieu plus loin, plus vite et à plus de gens, il a également amélioré la qualité de notre compréhension de notre Créateur. La révolution scientifique nous a permis de mieux apprécier la réalité divine.
Par exemple : une partie intégrante de notre foi est le concept de « providence divine particulière » (hachga’hah pratit). Le principe selon lequel D.ieu observe chacune de nos actions, paroles et pensées et nous en tient responsables ;  qu’Il est conscient de et s’intéresse à chaque événement dans l’univers, depuis la naissance d’une étoile dans une galaxie lointaine jusqu’au tournoiement d’une feuille dans le vent dans une forêt reculée, et que tous figurent dans Son plan de la création et contribuent à sa réalisation.
Dans les générations précédentes, le concept d’un œil qui observe simultanément des milliards d’actions distantes les unes des autres de milliers de kilomètres, et celui d’une conscience qui englobe d’innombrables événements simultanés et leurs effets les uns sur les autres, étaient au-delà de la raison. Il était possible d’y croire de façon absolue, car la foi a la capacité d’accepter toutes les vérités, même les plus illogiques, mais on ne pouvait pas considérer cela rationnellement et se le représenter avec l’œil de l’esprit. Aujourd’hui en revanche, quand nous pouvons aisément converser avec quelqu’un se trouvant à dix milles kilomètres de nous, quand nous pouvons voir un vaisseau atterrir sur Mars ou utiliser une puce de silicium pour calculer des millions de données en une seconde, il n’est nul besoin d’une foi démesurée pour comprendre que Celui qui a accordé un tel potentiel à Sa création le possède assurément Lui-même, et ce, dans une mesure bien supérieure.
Ce n’est là qu’un exemple de la façon dont la science moderne a transformé notre vision de la réalité, en introduisant dans le vocabulaire de nos esprits certains concepts qui, dans les générations précédentes, avaient appartenu exclusivement au domaine de la foi.
3) Comme révélation de la Divinité : Dans les deux exemples cités ci-dessus, nous avons vu comment la « sagesse terrestre » de la science sert la révélation de la sagesse céleste, que ce soit comme l’instrument de sa diffusion ou comme un modèle qui rend tangible et réel ce qui était auparavant abstrait et surréaliste.
La science est la découverte du visage de D.ieu
Il y a toutefois une troisième manière, plus essentielle, dont le jaillissement des « sources du grand abîme » a préparé le monde au septième millénaire. Dans celle-ci, la sagesse terrestre n’est pas seulement un facilitateur de la sagesse céleste de la Torah, mais est elle-même une révélation de la Divinité.
Car la science est la découverte du visage de D.ieu. Elle a passé les trois cents dernières années à disséquer le voile de la nature au point de le rendre de plus en plus transparent, plus révélateur des vérités qu’elle incarne et dissimule en même temps.
Pour ne citer qu’un exemple parmi d’autres :
Dans les générations précédentes, l’étude de la nature a donné l’image d’un univers multiforme. Le monde était perçu comme étant composé de dizaines d’éléments et comme étant mu par un certain nombre de forces distinctes. Mais plus la science s’est développée, plus elle a découvert l’unité derrière la diversité. Une centaine d’« éléments » se sont révélés être composés d’un nombre bien plus restreint de blocs de construction fondamentaux ; des forces diverses se sont avérées être différentes mutations d’une unique force élémentaire. Même la différenciation entre la matière et l’énergie s’est révélée n’être qu’une distinction extérieure entre deux formes de la même essence. De fait, la science s’approche rapidement du point d’être en mesure de démontrer que la totalité de l’existence est un rayonnement unique émanant d’une source unique.
Bien sûr, les « fenêtres des cieux » ont déjà émis cette vérité – dans le langage de la pensée de la Torah et de la métaphore kabbalistique. En complément de cette révélation, le scientifique est en train de formuler cette vérité dans des équations mathématiques et en faire la démonstration dans des accélérateurs de particules de dernière génération.
D’en haut comme d’en bas, notre monde a été préparé à l’Ère de la Connaissance.

BASÉ SUR LES ENSEIGNEMENTS DU RABBI DE LOUBAVITCH
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l’œil nu.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


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Les ondes d’un mouvement intérieur

Pourquoi la paracha du Don de la Torah porte-t-elle le nom d'un ancien idolâtre?

par Eli Touger

L’identité de Yitro

Seules quelques Parachiot sont nommées du nom d'individus et, quand le fait se produit, il réclame une attention toute particulière. Si cela est vrai concernant toutes les sections de la Torah, ça l’est d’autant plus dans notre Paracha, qui relate le don de la Torah. Le fait qu’elle porte le nom de « Yitro » indique qu’il existe un lien entre le personnage et cet événement.
Qui était Yitro ? La Torah le décrit1 comme le Cohen de Midian. Nos Sages donnent deux définitions du mot Cohen2 :
a) « Gouverneur » : en effet, Yitro gouvernait la terre de Midian.
b) « Prêtre ». Il conduisait le peuple de Midian dans son culte. Et de fait, nos Sages relatent3 que Yitro avait reconnu toutes les fausses divinités du monde.
Le lien entre la première interprétation et le don de la Torah est évident car il reflète la portée de l’engagement de Yitro : bien qu’il ait vécu dans la richesse et le confort, il se trouva prêt à voyager dans le désert pour écouter les paroles de la Torah.4 Mais la seconde interprétation est problématique. Nos Sages enseignent5 en effet qu’il est interdit de dire à un converti : « Rappelle-toi tes actes antérieurs. »

Reconnaître les divinités, admettre la suprématie de D.ieu

Pour résoudre cette difficulté, il est nécessaire de comprendre la source de l’idolâtrie. Le Rambam écrit6 :
« A l’époque d’Enoch, les hommes commirent une grave erreur... Ils dirent que D.ieu avait créé les étoiles et les sphères à travers lesquelles Il contrôlerait le monde. Il les avait placées dans les cieux et les traitait avec honneur... En conséquence, ils estimaient correct [pour l’homme] de louer et glorifier [ces entités] et de les traiter avec honneur. »
Ainsi, l’adoration de fausses divinités prend-elle ses racines dans une mauvaise compréhension du fait que D.ieu influence ce monde à travers des intermédiaires.
Nos Sages commentent7 : « Il n’existe pas un brin d’herbe dans ce domaine [matériel] qui n’ait pas une force spirituelle l’obligeant à pousser. » Cependant, les idolâtres confèrent une autorité indépendante à ces intermédiaires, pensant qu’ils contrôlent l’influence qu’ils dispensent. En réalité, ces « dieux » ne sont rien d’autre qu’une « hache entre les mains du bûcheron8 », ne possédant aucune importance ou volonté propres et c’est pourquoi il est incorrect et interdit de les servir.9
Lorsque nos Sages ont déclaré que Yitro avait reconnu toutes les fausses divinités du monde, cela signifie qu’il connaissait tous les vecteurs par lesquels D.ieu achemine Son énergie dans le monde. Malgré sa conscience de ces forces spirituelles, il rejeta leur culte et déclara10 : « Béni soit D.ieu... Maintenant je sais que D.ieu est plus grand que tous les divinités. »

Le microcosme encourage le macrocosme

La reconnaissance de D.ieu par Yitro ne constitua seulement un événement personnel. Ses mots de louange suscitèrent « la révélation de D.ieu dans Sa gloire, dans les royaumes supérieurs et inférieurs. Après cela, Il donna la Torah, dans une parfaite [confirmation de] Sa domination sur toute existence. »11
La reconnaissance individuelle de D.ieu par Yitro exprimait le but du don de la Torah. Elle prépara le macrocosme, soit le monde entier, pour une telle révélation.
Le Rambam statue12 : « La Torah n’a été donnée que pour faire la paix dans le monde. » Et pourtant, la paix n’est pas la raison de l’existence de la Torah. Celle-ci existait avant même la création du monde.13 Elle constitue la sagesse de D.ieu14, qui est Une avec Lui.15
Et tout comme D.ieu transcende la notion de finalité, ainsi en est-t-il de la Torah. Cependant, le Rambam insiste non sur le but de la Torah elle-même, mais sur celui du don de la Torah : pourquoi celle-ci fut donnée aux mortels. Il explique que la Torah a été donnée, non seulement pour disséminer la Lumière divine, mais aussi pour cultiver la paix.

Quand les deux se rencontrent

La paix signifie l’harmonie entre des opposés. À un niveau absolu, elle désigne la résolution de la dichotomie entre le physique et le spirituel, le mouvement qui permet à un monde, dans lequel la présence de D.ieu n’est pas extérieurement manifeste, de reconnaître la vérité de Son Être et d’en être imprégné.
A propos du verset : « Les cieux sont les cieux de D.ieu, mais la terre Il l’a donnée aux enfants de l’homme16 », nos Sages expliquent17 qu’à l’origine un décret divin séparait le physique du spirituel, c'est-à-dire que la nature de l’existence matérielle empêchait quiconque de réellement apprécier la réalité spirituelle.18 Mais au moment du don de la Torah, D.ieu « annula ce décret » et permit que l’unité de ces deux dimensions puisse s’opérer.
Qui plus est, la paix véritable implique davantage que la simple négation de l’opposition. Le but en est que des forces, qui étaient auparavant en opposition, se reconnaissent un territoire commun et se rejoignent dans une activité positive. De même, la paix qui émane de la Torah ne consiste pas tant en une révélation divine si intense que le monde matériel est obligé de la reconnaître, qu’en une prise de conscience de D.ieu dans le contexte du monde lui-même.
D.ieu est présent dans chaque élément de l’existence. A chaque instant, la Création est renouvelée. Si la divine énergie créatrice venait à manquer, le monde retournerait au néant absolu.19 La Torah nous permet d’apprécier cette divinité intérieure et nous permet de vivre en harmonie avec elle.
Au niveau individuel, la reconnaissance de Yitro de la suprématie de D.ieu accomplit cela. Depuis le culte de « toutes les fausses divinités du monde », il en arriva à une profonde reconnaissance de la souveraineté de D.ieu.20 La transformation de Yitro rendit possible le don de la Torah qui, à son tour, transforme le monde.

De l’obscurité à la lumière

Le Zohar21 relie la transformation de l’existence matérielle au verset22 : « J’ai vu un avantage de la lumière sur l’obscurité. » Le mot Yitaron (יתרון, qui a la même racine que le nom Yitro, יתרו) signifiant « avantage » peut aussi être traduit par « qualité supérieure ». Ainsi ce verset peut être interprété comme indiquant que la lumière qui provient de la transformation de l’obscurité possède une qualité supérieure.
Deux idées découlent de cela. D’abord, que la transformation de l’obscurité résulte en une lumière supérieure à celle qui se révèlerait naturellement, et ensuite, que cette lumière supérieure n’est pas opposée au monde matériel. Au contraire, c’est l’obscurité du monde qui est sa source.

Le chemin de la Rédemption

Le Tanya23 décrit le don de la Torah comme un avant goût de l’ère messianique. Car lorsque la Torah fut donnée, toute existence se tint dans un état d’unité absolue avec D.ieu.
Pourtant, lors du don de la Torah, la révélation fut à l’initiative de D.ieu. Comme le monde n’avait pas encore été raffiné, sa nature était en opposition avec la manifestation de la Divinité,  et c’est pourquoi la révélation miraculeuse ne perdura pas. Mais, dans les siècles qui suivirent, l’observance de la Torah et de ses Mitsvot par l’homme a doucement fait pénétrer la divinité dans le tissu du monde. A l’ère de la rédemption, la dichotomie sera définitivement dissoute et nous prendrons conscience que notre monde est la résidence de D.ieu.24
Adapté de : Likoutei Si’hot Vol. 11 p.74ff ; Vol. 15, p.379ff ; Vol.16, p.198 ; Si’hot Chabbat Parachat Yitro 5751

NOTES
1.Exode 18, 1.
2.Voir Mekhilta sur ce verset.
3.Mekhilta sur Exode 18, 1 ; Zohar vol. II p.69a ; Rachi, Exode 18, 9.
4.Rachi Exode 18, 5.
5.Voir Talmud Baba Metsia 58b, cité dans le Michné Torah, Hilkhot Mekhira 14:13.
6.Michné Torah, Hilkhot Avodat Kokhavim 1:1.
7.Midrache Béréchit Rabbah 10:6 ; Zohar vol. I p. 251a.
8.Voir Isaïe 10, 15 ; Voir le Maamar Véyadaata 5657 où ce concept est largement développé.
9.Voir le cinquième des Treize Principes de la Foi de Maïmonide (Commentaire sur la Michna, introduction au dixième chapitre de Sanhédrine.
10.Exode 18, 10-11.
11.Zohar vol. II p. 67b.
12.Rambam, Michné Torah,  conclusion de Hilkhot ‘Hanouccah. La source du Rambam est sujette à débat. Le Tsema’h Tsedek (Ohr HaTorah Mishlei p. 553) cite Guittin 59b. Voir Likoutei Si’hot vol. 8 p. 349ff.
13.Midrache Téhilim 90:4, Béréchit Rabbah 88:2.
14.Tanya chap. 3.
15.Zohar vol. I p. 24a.
16.Psaumes 115, 16.
17.Midrache Chemot Rabbah 12:3.
18.En effet, le mot hébraïque pour “monde”, olam, partage la même racine que le mot Helèm qui signifie “dissimulation”.
19.Tanya, Shaar HaYi’houd VehaEmounah, ch. 1.
20.Yitro reconnut la présence de D.ieu et entreprit de modifier sa vie conformément à cette conscience. D’autres nations furent remplies de crainte à la vue du miracle de l’ouvertur de la Mer Rouge et reconnurent le pouvoir de D.ieu, comme il est écrit (Exode 15,14-16) :“Des peuples l’ont appris et ont tremblé... Les habitants de Canaan ont défailli. La frayeur et l’épouvante sont tombées sur eux.” Cependant, à l’inverse de Yitro, leur comportement ne refléta pas leur reconnaissance de D.ieu.
21.Zohar vol. III p. 47b.
22.Ecclésiaste 2,17.
23.Chapitre 36.
24.Cf. Midrache Tan’houma, parachat Be’houkotaï, sec. 3.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l’œil nu.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


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