Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 17 février 2011

Nous sommes tous solidaires


Vous avez lu ou entendu qu’une personne a besoin d’aide. Que ce soit dans le domaine de la santé, du mariage ou des finances. Etudiez ou réétudiez une « Lettre de Torah » pour son mérite, la Torah nous enseigne que cela contribuera à son avancée. Nous sommes tous unis nous rappelle la Torah.


Aux Bonnes nouvelles
L’Equipe de « Lettre de Torah »


Boire du vin à Pourim

« Dès que rentre le mois d'adar, nous cherchons à être plus joyeux »
14 adar I, POURIM KATANE-vendredi 18 février 2011

A l’approche de Pourim –Katan qui aura lieu ce vendredi-ci (14 Adar I-18 février), Lettre de Torah vous présente un enseignement sur Pourim.

Les fêtes juives commémorent les miracles qui ont jalonné notre histoire. A Pourim, nous buvons du vin pour commémorer le salut de notre peuple, qui se révéla à travers une série de festins royaux dans lesquels, comme l'indique le Livre d'Esther, le vin était l'un des principaux ingrédients et moteur d'événements :
  • Techniquement, la chute de la reine Vachti qui précipita l'ascension de la reine Esther se produisit au cours du banquet royal donné à Chouchane (Suse), alors que le roi était lui-même aviné. Esther fut accueillie au palais royal par une série de célébrations arrosées. Enfin, elle organisa la chute de Haman à travers deux dîners intimes où, encore une fois, le vin coulait à flots.
Selon la symbolique, un aspect important de la célébration de Pourim est de réfléchir sur la délivrance divine. Dans le malheur, un Juif doit se tourner vers D.ieu. L'angoisse et l'inquiétude ne résolvent pas les problèmes, ce qu'il faut c'est placer son espoir en D.ieu tout en faisant son possible pour s'en sortir.

Voici donc le sens symbolique de ne plus être capable de distinguer « entre "maudit soit Haman" et "bénit soit Mordékhaï" », propos qui délimitent jusqu'où une personne doit être portée par la boisson ce jour là. Nous devons apprendre à faire confiance à D.ieu et ainsi à éviter l'angoisse qui domine lorsque l'on est coincé « entre » deux pôles, entre la problématique posée par "maudit soit Haman" et la solution apportée par "bénit soit Mordékhaï".
  • Dans la perspective homilétique, la célébration et la joie doivent mener à l'unité. La discorde se fait entre des amis lorsque l'un cause du tort à l'autre, ou lorsque l'un est jaloux de la bonne fortune de l'autre. Ces deux états sont représentés par les expressions "maudit soit Haman" et "bénit soit Mordékhaï".
À Pourim, chacun doit tendre la main et pardonner les vieux griefs et les anciennes jalousies. Nous nous réjouissons avec nos amis et buvons un verre de vin ensemble dans l'espoir de dépasser les malédictions et les bénédictions qui nous divisent, abandonnant les vieilles rancunes et ravivant les anciennes amitiés.
  • En suivant l'explication mystique, le miracle de Pourim défie l'entendement. Nos ancêtres s'étaient largement assimilés dans la société perse. Lorsque fut promulgué le décret royal exigeant que tout Perse s'incline devant le puissant ministre Haman, la plupart des Juifs étaient prêts à obéir. Mordékhaï et peut-être une poignée d'autres refusèrent. Furieux, Haman s'en plaint au roi qui, en réponse, édicta un décret contre la nation juive.
Malgré cela, pas un seul Juif ne trahit Mordékhaï et ce qu'il représentait. Pourquoi choisirent-ils D.ieu ? Parce que le lien entre le Juif et D.ieu est infini et éternel. Il transcende la raison et la compréhension.
Ce lien transcendantal est la dimension mystique de la coutume de boire du vin à Pourim. L'essence de ce jour n'est pas émotionnelle ou intellectuelle. Elle est perceptible par l'âme, plus que par l'esprit ou le coeur. Lorsque le vin a émoussé l'esprit et que le Juif, malgré son état d'ébriété,reste dévoué à sa religion, il a capté l'esprit de Pourim.

En résumé, les Juifs boivent du vin à Pourim pour évoquer les fêtes du passé ; pour créer de la camaraderie et surmonter les rancunes et les jalousies ; pour souligner la délivrance miraculeuse qui chasse les angoisse de nos épreuves contemporaines ; et pour vivre cette joie extrême qui éclaire le lien essentiel qui unit D.ieu et le peuple juif.

Que D. fasse qu'en cette veille de Pourim-Katan, nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia'h concrètement ici-bas dans la joie et l'allégresse.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol XVI et d'autres références sur Pourim.



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 16 février 2011

Savoir écouter la vérité

« Dès que rentre le mois d'adar, nous cherchons à être plus joyeux »
14 adar I, POURIM KATANE-vendredi 18 février 2011


En 1970 la guerre d’usure entre Israël et l’Egypte faisait rage. Chaque jour elle coûtait des vies aux deux camps. Suite à ces multiples affrontements les nations incitèrent Israël à accepter le cessez-le-feu imposé entre les deux belligérants.
Les généraux israéliens s’interrogèrent sur le bien fondé d’une telle décision. Les vies sacrifiées pour prendre le dessus sur l’ennemi s’avéraient dès lors inutiles !? L’investissement financier colossal consacré à cet effort de guerre perdait tout son sens !
Le Rabbi souligna l’intention implicite d’Israël derrière l’acceptation de ce cessez-le-feu. Pouvoir recevoir des Etats-Unis des avions Phantoms, à la cadence soutenue de soixante tous les six mois. Alors que le rythme d’approvisionnement habituel n’était que de deux par mois !
Cependant il souligna le danger que constituait l’acceptation d’un cessez-le-feu avec l’ennemi. L’Egypte ne cachait pas ses intentions à l’égard d’Israël. Ce cessez-le-feu n’était là que pour lui permettre de mieux se préparer à la prochaine guerre qu’elle planifiait. Les rampes de  missiles sol-air qu’elle installait le long de la frontière israélo-égyptienne laissait présager de ses intentions futures. Créer un mur anti-aérien qui ne laisserait passer aucun avion de guerre !         
Dès lors quelle utilité y a t-il à accepter un tel cessez-le-feu demanda le Rabbi ? Pour recevoir des avions Phantoms qui de par la présence du mur égyptien anti-aérien ne s’avèreront d’aucune utilité pour l’armée de l’air israélienne ?
L’histoire confirma ses propos. En 1973, Israël eut beaucoup de difficulté à juguler cette ligne anti-aérienne, malgré les nombreux Phantoms qu’elle possédait.
Les enseignements du Rabbi demeurent d’actualité. A nous de savoir en faire bon usage. Ils viennent aussi nous rappeler que «les yeux de D-ieu sont posés tout au long de l’année sur la terre d’Israël, afin de la protéger». C’est en D-ieu que nous devons placer notre confiance et l’avenir de notre peuple.
Soyons forts sur nos positions. Respectons la vie de nos soldats et des habitants d’Israël en renforçant chaque jour un peu plus nos acquis. Qu’ils soient territoriaux ou militaires.

Que D-ieu fasse que nous puissions dès aujourd’hui nous affirmer pleinement dans notre pays et vivre en paix sur notre terre, avec la révélation de notre juste Machia’h.
  
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chlémout Haarets-Y.Y Goutnick.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 15 février 2011

D-ieu nous redonne Israël à chaque instant

« Dès que rentre le mois d'adar, nous cherchons à être plus joyeux »
14 Adar I, POURIM KATANE-vendredi 18 février 2011 

Israël est notre terre parce que D-ieu nous l'a donné. Cet argument extrait de la Thora est le seul qui justifie notre détermination à défendre chaque parcelle de notre territoire, et à ne rien concéder à l'ennemi. Lorsque nous partons au combat en ayant à l'esprit cette idée, les victoires que nous remportons ne viennent pas flatter notre personne. Elles nous permettent de saisir combien D-ieu est avec nous dans chacune de nos entreprises.
Combien ce concept doit davantage briller en nous, lorsque nous avons le dessus sur nos adversaires de façon miraculeuse !
Les soixante-dix nations qui nous entourent ont toutes été crées par D-ieu afin d'accomplir une mission sur terre. Lorsque nous adopterons le comportement adéquat à l'égard de notre Terre, celui que nous enseigne la Thora, ces peuples chercheront à nous aider dans cette démarche, sans jamais tenter de nous nuire. Elles désireront elles aussi réaliser le but ultime pour lequel elles sont descendues ici-bas.
Fort de cette conviction, nous pouvons comprendre l'événement suivant : le lancement par l'Irak en 1991 de son premier scud vers Israël ! Cet acte éveilla une question dans les rangs de la population israélienne. Comment envisager la suite des événements après cette première attaque !?
Cette question fut posée le jour même au Rabbi. Il répondit : « Je n'ai pas changé d'opinion. La terre d'Israël est le lieu le plus sûr (au monde). La Thora en témoigne. Israël est « la terre où les yeux de D-ieu sont posés, du début de l'année à la fin de l'année » affirme le verset déclara-t-il ».
Cette affirmation se révéla des plus exacte au fil des jours qui suivirent. Elle permis de saisir à combien nous ne devons pas craindre les nations, lorsque nous faisons ce que nous avons à faire.

Que D-ieu fasse que notre implication afin de défendre notre judaïsme et notre terre, nous donne le mérite de vivre dès aujourd'hui la révélation de notre juste Machia'h.
   
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chlémout Haarets-Y.Y Goutnick. 


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lundi 14 février 2011

Devenir un être accompli

"Dès que rentre le mois d'adar, nous cherchons à être plus joyeux "

En réalisant la faute du veau d'or, les enfants d'Israël portèrent atteinte à deux lois essentielles qui les liaient à D.ieu :
1.      Je suis l'Eternel ton D.ieu
2.      Tu n'auras pas d'autres D.ieu
L'Eternel enseigna alors à Moché que le don d'un demi-sicle pour la construction du michkan (tabernacle) effacerait cette faute. Moché s'interrogea : comment le don d'un demi-sicle peut effacer une faute aussi grave ?
Le chékel a une valeur financière de vingt géras. Pour autant, la thora ne nous enjoint pas directement de donner dix géras (la moitié de vingt). Elle nous enseigne qu'un chékel complet vaut vingt géras, et qu'il faut en donner la moitié. Pourquoi la thora emploie-t-elle ce « détour arithmétique », pour nous faire connaître la somme à donner ?
De par lui-même, un juif n'est pas complet. Même s'il fait don à D.ieu de tout ce qu'il possède, il ne s'accomplira pas. Il ne peut se réaliser que lorsqu'il fait un avec l'Eternel.
En effet, D.ieu nous a doté de capacités intellectuelles et sentimentales. Leurs décomptes les portent à dix. C'est à travers elles que notre âme s'exprime. D.ieu aussi, se révèle à nous à travers un enchaînement de dix sphères célestes. Lorsque nous nous fondons à D.ieu, l'union porte à vingt la somme des capacités en jeu. C'est l'équivalent d'un chékel (vingt géras) qui s'est constitué. Un élément complet a été réalisé, la plénitude est alors atteinte.
En réalisant la faute du veau d'or, les enfants d'Israël plongèrent dans le péché. Pour autant, seules les dix capacités de leurs âmes furent souillées par cette faute, non l'essence de leurs âmes. En donnant le demi-sicle pour le tabernacle, les enfants d'Israël signifièrent à D.ieu leur volonté de s'unir de nouveau à Lui, à travers les dix aptitudes de leurs âmes. Ce don était donc la juste expression de leur repentir. C'est pourquoi le don d'un demi-sicle racheta leurs fautes. Ce que n'aurait pas exprimé le don d'un chékel entier. Lui qui a une valeur de vingt géras, et non de dix. 

Que D. fasse que cette symbiose que nous réalisons avec D.ieu à travers le don du demi-sicle nous mène à la délivrance ultime, en recevant dès aujourd'hui notre juste Machia'h.
   
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol III - Paracha Ki tissa.


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.