Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

mercredi 22 février 2012

Le Temple à la maison, La sainteté du foyer juif

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

30 Chevat 5772

Le foyer juif est appelé « un petit Sanctuaire ». Il possède la qualité du Temple d’être une demeure pour D.ieu. La lecture de la Paracha de cette semaine décrit le Sanctuaire que Moïse et le peuple juif allaient construire. Ils l’édifièrent avant de quitter la région du Sinaï et le transportèrent avec eux pendant leur périple de quarante ans dans le désert. Puis ils l’emmenèrent en Terre d’Israël. Il fut plus tard remplacé par le Temple construit à Jérusalem.

Dans le commandement de construire le Sanctuaire, D.ieu dit à Moïse : «Ils Me feront un sanctuaire et Je résiderai en eux.»

D.ieu ne dit pas « Je résiderai en lui », dans le Sanctuaire, mais « en eux ». Les Sages expliquent que cela signifie que D.ieu réside dans le cœur de chaque Juif, homme ou femme. Chaque personne est sacrée, et la maison dans laquelle elle réside l’est également.

Le Sanctuaire ou le Temple possédait trois caractéristiques fondamentales qui se retrouvent potentiellement dans chaque maison juive.

Tout d’abord, c’était une source de connaissance de la Torah : dans le Saint des Saints étaient déposées les Tables de la Loi sur lesquelles sont gravés les Dix Commandements que Moïse avait ramenées du Sinaï. De plus, lorsque Moïse acheva l’écriture du rouleau de la Torah, un exemplaire en fut placé dans le Saint des Saints.

En second lieu, le Temple est appelé une « Maison de Prière ». Il est la Porte du Ciel, car toutes les prières dirigées vers D.ieu passent par cette Maison. À travers les générations, quel que soit le pays où ils vécurent, les Juifs se sont toujours tournés vers le Temple de Jérusalem en priant. À l’intérieur du Temple, le service accompli chaque jour exprimait une dévotion absolue au Divin, l’essence de la prière.

Enfin, dans le Temple se trouvait la Table d’Or sur laquelle étaient posés douze pains. Cela exprime le fait que D.ieu envoie un flux de bénédictions dans le monde pour pourvoir aux besoins de chaque créature. Ce flux de bénédiction passe par le Temple puis il irradie à l’extérieur vers le monde, prodiguant la nourriture et subsistance à tous.

Chacune de ces trois idées est liée d’une certaine manière lien au foyer. Voyons comment.

Le foyer juif est un centre d’étude de la Torah en puissance, où le mari, la femme et les enfants consacrent régulièrement du temps à explorer les enseignements de la Torah. Les livres juifs font naturellement partie du mobilier. De fait, de nombreuses personnes organisent des groupes d’étude ou des cours de Torah chez eux.

Et qu’en est-il de la prière ? Les offices principaux n’ont-ils pas lieu à la synagogue ? Certes, mais de nombreuses prières sont faites à la maison : les bénédictions du matin, celles que l’on prononce avant et après manger, et le Chéma avant de se coucher. Pour ceux qui ne vont pas à la synagogue, quelles qu’en soient les raisons, la maison est le lieu idéal pour prier.

D.ieu répand des bénédictions dans le Temple, d’où elles se déversent ensuite dans le monde entier. La bénédiction divine qui se répand dans la maison juive est également partagée, à travers une hospitalité chaleureuse et des actes de bienfaisance et de bonté. La boîte de charité placée à la maison exprime ce concept, de même que tous les actes de générosité qui s’y déroulent, dirigés vers les personnes étrangères au foyer.

C’est ainsi que la maison juive est réellement « un petit Sanctuaire ». Tout comme le Temple, elle est un centre de Torah, de prière et de générosité. À la maison, comme dans le Temple, réside la Présence Divine.


Que D… fasse que nos petits sanctuaires, nos maisons, soient les réceptacles qui nous permettront de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu de la Lettre publique du Rabbi de Loubavitch “Entre le 10 et le 15 Chevat” 5747.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
L

mardi 21 février 2012

Non idolâtrie, Les Chérubins du Temple contreviennent-ils aux Dix Commandements ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

29 Chevat 5772

Il n'y a rien de plus étrange : D.ieu nous dit qu'Il hait les idoles – et Il veut que nous les haïssions également. Son message est « Ne faites pas d'idoles. Ne l'imaginez même pas. Et si vous tombez sur des idoles, brûlez-les, détruisez-les, déracinez-les. Donnez vos vies plutôt que de conférer une quelconque crédibilité à ces idoles. »

Mais ensuite, dans la pièce la plus reculée de Son temple, l'endroit qu'Il appelle le « Saint des Saints », Il nous dit de placer deux figurines en or, portant des ailes, l'une d'apparence masculine et l'autre d'apparence féminine.

Et lorsque nous étions en conflit avec D.ieu, et Lui avec nous, ces statuettes détournaient leurs visages l'une de l'autre. Mais lorsque nous étions en harmonie avec Lui, les prêtres du temple ouvraient les rideaux et nous montraient l'enlacement de ces deux figurines. Et ils disaient alors, « Voyez comme vous êtes aimés par votre D.ieu. »

Cela signifiait que l'un de ces anges nous représentait, quant à l'autre…

Nous sommes obligés de dire que ce n'est pas les images en tant que telles qu'Il souhaite que nous haïssions. Après tout, cela ne ferait-il pas de nous une autre sorte d'idolâtres : ceux qui idolâtrent la destruction des idoles ? Alors, quand Il nous dit « Faites deux anges en or », nous le faisons. Tout ce qu'Il nous demande, parce que c'est à Lui que nous nous attachons.

En fait, ce qu'Il déteste avec tellement de virulence, c'est tout ce que nous pourrions mettre entre nous et Lui. C'est cela l'idolâtrie : accepter qu'il y ait quoi que ce soit ou qui que ce soit d'autre dans notre relation.

Ce qui fait que ces deux figurines jouent un rôle exactement à l'opposé de l'idolâtrie. Ce sont des non-idoles. À travers elles, Il nous dit, « Si vous avez un problème, si vous voulez en parler, à chaque fois que vous avez du mal à surmonter votre monde, n'allez voir personne d'autre que Moi. Pas la lune, pas le soleil, pas un ange, pas même le PDG de votre groupe. Parce que Je ne peux supporter que quoi que ce soit ou qui que ce soit s'interpose entre nous. Je veux être unis avec vous – où que vous soyez, et seulement avec vous. Et je veux que vous soyez unis avec Moi comme si rien d'autre n'existait à part vous et Moi. Parce que, en vérité, telle est la réalité. »

Pour exprimer une telle union, il n'existe pas d'autre métaphore dans tout l'univers matériel que l'union physique de deux conjoints amoureux.

Comme le dit la Genèse, « D.ieu fit Adam à Son image, homme et femme Il les créa ».


Que D… fasse que nous qui avons toujours le regard tourner vers D…, implorant à chaque instant de pouvoir recevoir notre juste Machia’h, voyons cette demande exaucée aujourd’hui même.

Basé sur Ohr Hatorah du Tséma'h Tsédek (Rabbi Mena'hem Mendel de Loubavitch, 1789-1866), Parachat Térouma.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Le bois de la folie, Le sanctuaire du coeur

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

28 Chevat 5772

Seul à seul avec D.ieu, sur le Mont Sinaï, Moïse apprit les détails de la construction du Sanctuaire, le Temple portatif décrit dans la paracha de cette semaine. Il allait s’agir de l’épicentre spirituel pour les Juifs, et en fait pour le monde entier : le lieu où la Chekhinah, Présence divine, se révélerait.

Le Sanctuaire était fait de lourdes planches de bois, disposées verticalement. Chaque planche était soutenue à sa base par deux lourds blocs d’argent dans lesquels elle s’encastrait. Les planches étaient recouvertes d’or et solidement fixées les unes aux autres. Elles formaient les murs du Sanctuaire et des tentures superposées en constituaient le toit.

À l’intérieur du Sanctuaire se trouvaient la Menorah, une table pour les « pains de proposition » et un autel pour les encens, tous faits en or. Derrière un rideau magnifiquement brodé, se trouvait le Saint des Saints, renfermant l’Arche d’or. À l’intérieur de celle-ci se trouvaient les tables en saphir sur lesquelles étaient gravés les Dix Commandements et que Moïse avait rapportées du mont Sinaï.

Le Sanctuaire construit par Moïse exista il y a bien longtemps et, sous la forme du Temple, il sera à nouveau édifié à Jérusalem. Mais il existe également un Sanctuaire intérieur, dans le cœur de chaque homme et de chaque femme. Les détails du Sanctuaire matériel décrits dans la paracha nous aident à comprendre comment nous pouvons construire ce Sanctuaire intérieur pour que la Présence de D.ieu s’y révèle également, à l’intérieur de chacun d’entre nous.

Le bois d’acacia, avec lequel était fabriqué le Sanctuaire, possède, en hébreu, un nom étrange : atsé chittim. On peut le traduire par « le bois de la folie ».

Ce nom peut nous aider à comprendre le but du Sanctuaire et celui de la vie.

Il existe un niveau de comportement ordinaire et civilisé. C’est la norme. Un comportement bas, vil et grossier signifie agir d’une façon inférieure à la norme : c’est une forme de folie. Tout mal et tout péché proviennent de cette forme inférieure de folie.

Mais il existe une autre forme de folie qui implique d’aller au dessus de la norme. On l’appelle «sainte folie». Par foi, dévouement, dévotion et amour, la personne dépasse la norme de son comportement. Elle commet des actes qui paraissent exceptionnels. Imaginez un homme décidant de mettre les Téfilines chaque jour ou une femme entreprenant de transformer toute sa cuisine pour la rendre complètement cachère.

Le Judaïsme est basé sur la force engendrée par de telles décisions. Nous avons survécu des milliers d’années grâce à la force de cette « sainte folie » qui est notre volonté d’aller, en certaines occasions, au-delà de la norme de la rationalité conventionnelle. Le bond en avant que nous effectuons alors répare les erreurs et les excès de notre folie inférieure et déplaisante. Le mal se voit transformer en bien et l’obscurité en lumière. C’est par ce processus que nous construisons notre Sanctuaire intérieur.

C’est la raison pour laquelle le Sanctuaire décrit dans notre paracha était construit de ce bois d’acacia, « le bois de la folie ». Dans notre désir de progresser, nous allons au-delà de la raison dans le domaine de la « sainte folie », transformant notre folie grossière et matérielle en quelque chose de spirituel. De la sorte, nous révélons la Chekhinah, la Présence de D.ieu. Celle-ci illumine le Sanctuaire de notre cœur, notre foyer, notre vie et, en fin de compte, depuis le Temple de Jérusalem, le monde entier.


Que D… fasse que nos efforts au quotidien pour faire de ce monde une Demeure pour D… nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Basé sur un discours de Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn “Bati Légani”, ch. 5.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 20 février 2012

Le rôle des ustensiles dans le Temple

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

27 Chevat 5772

Le Beth Hamikdach (temple) était une maison emplie de bons nombres d'ustensiles. Pour autant, les décisionnaires tels que le Rambam ou le Ramban considèrent uniquement l'injonction de construire une demeure à D.ieu comme faisant partie des 613 commandements, mais ignorent dans ce décompte l'obligation d'y réaliser les ustensiles appropriés. 

Pour quelle raison?

Ils ont tous deux une vision différente de la première raison d'être du Beth Hamikdach. Pour le Rambam, la maison de D.ieu doit être érigée pour y offrir des sacrifices. Tous les ustensiles présents dans cette sainte demeure sont là pour contribuer à la réalisation d'une unique tâche, servir D.ieu. 

Il n'est donc pas nécessaire de considérer leur réalisation comme un commandement à part entière. Ils font partie d'un grand projet : Eriger une maison pour D.ieu . Tout ce qui s'y trouve répond à la même injonction : « Vous me ferez un sanctuaire ». 

Pour le Ramban, le Beth Hamikdach est le lieu où réside la Chéh'ina (présence divine). Auquel cas, seule une maison est nécessaire pour cela. C'est pourquoi la thora décompte la construction de cette demeure comme une des 613 mitsvots, et ne considère pas comme une mitsva, la réalisation de ses ustensiles. Eux qui ne sont pas nécessaires pour faire résider l'Eternel dans cette demeure. 

Dès lors, la présence des ustensiles dans le Temple révèle pour le Ramban l'existence d'une seconde Mitsva : Réaliser des tâches dans le Beth Hamikdach pour servir D.ieu . Par exemple : Allumer la menorah, offrir des encens sur l'autel en or. Pour cela il sera nécessaire que nous ayons un candélabre et un autel. Il faut donc les avoir fabriqué auparavant. Leurs constructions s'inscrit alors comme une « préparation à une mitsva », mais non comme une mitsva à part entière. 

Ceux sont pour ces deux raisons différentes que le Rambam et le Ramban ne considèrent pas la réalisation des ustensiles du temple comme une mitsva indépendante. Mais soit comme faisant partie d'un tout (selon le Rambam), ou comme une préparation à une autre mitsva (selon le Ramban). 


Que D. fasse que l'ensemble des mitsvots que notre peuple a réalisé au fil des générations, considéré par l'Eternel comme un important mérite, nous permette de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ots Vol XI- Sih'a II-Paracha Terouma.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.