Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 6 septembre 2012

La valeur du 18 Eloul

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

19 Eloul 5772

Durant le mois d’Eloul il nous est plus facile de revenir vers D…. . Ce mois possède aussi un caractère spécial, dont la signification est grande pour le monde ‘hassidique, et, à travers lui, pour tous les Juifs. Car le 18 Eloul célèbre la fondation du mouvement 'hassidique. En effet c'est à cette date, en 1734, que Rabbi Israël Baal Chem Tov commença à répandre et à promouvoir, officiellement et publiquement, les enseignements et les pratiques du 'Hassidisme.

Comme tel, ce jour devint une date significative de notre calendrier, car ce n'est pas seulement le jour anniversaire de la naissance du Baal Chem Tov, mais aussi celui du mouvement et de l'école de pensée attachés à son nom ; mouvement qui apporta tant de lumière, de réconfort et de détente spirituels à tous les Juifs du Monde.

Ce même jour, le 18 Eloul 1745, naquit aussi Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, fondateur du 'Hassidisme ‘Habad actuellement plus connu sous le nom de Loubavitch. Une signification particulière s'attache au nombre 18, dont l’équivalent hébraïque du point de vue des lettres de l'alphabet est חי'('Haï – vivant).

Aussi cette date fut-elle connue sous le nom de « ‘Haï Eloul », et est interprétée comme le jour qui apporte au mois d'Eloul sa vie et sa signification, rendant vivants et significatifs tous les jours de ce mois, en particulier les douze jours qui restent encore à courir après cette date jusqu’à Roch Hachana. En effet chacun des douze jours qui restent correspondent aux douze mois de l'année finissante : un jour pour chaque mois, chaque jour avec ses tâches et ses objectifs propres.

Cette interprétation symbolique de ‘Haï Eloul (donner vie au mois d’Eloul comme à ses douze derniers jours) est en plein accord avec la mission que ceux sont fixés les maîtres de la ‘Hassidout à commencer par le Baal Chem Tov, promouvoir la renaissance religieuse au sein de toutes les communautés juives.

En effet, Rabbi Israël Baal Chem Tov avait pris pour tâche de souligner et de révéler la potentialité illimitée de chaque individu, sans considération d'état ou de lieu. Il s'efforça d'animer, de rendre active et signifiante la judaïcité de chacun en irradiant celui-ci de la lumière de la Torah et des Mitsvot. Par son approche positive, par ses enseignements inspirants, par ses pratiques réconfortantes, le 'Hassidisme montra (et continue de montrer) la voie vers une manière de servir D.ieu en accord avec un sens profond de la vie.

Rabbi Chnéour Zalman poursuivit l'oeuvre du Baal Chem Tov, son aïeul spirituel, prodiguant ses efforts dans un oubli total de lui-même. Grâce à lui, les traditions 'hassidiques furent implantées dans toutes les communautés juives.



Aussi que D… fasse qu’en ce jour de naissance de deux luminaires tels que le Baal chem tov et l’Admour Hazaken, comme en ce jour où le ‘Hassidisme vit le jour officiellement, nous ayons le mérite de vivre les temps messianiques avec la révélation dès à présent de notre juste Machia’h.

Issu de plusieurs discours du Rabbi de Loubavitch sur le 18 Eloul.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 4 septembre 2012

Comment ne faire qu'un avec ce que nous réalisons ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

18 Eloul 5772

Le dix-huitième jour du mois d'Eloul - ou 'Haï Eloul - marque à la fois l'anniversaire de la naissance du Baal Chem Tov, fondateur du mouvement 'hassidique, et celui de Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, fondateur du 'Hassidisme 'Habad. Ce jour tombe invariablement la semaine où est lue la Paracha Ki Tavo.

Or, toutes les fêtes juives et les occasions particulières du calendrier juif sont évoquées en allusion dans la partie de la Torah lue la semaine où elles tombent. C'est ainsi que l'on peut trouver dans notre Paracha des allusions à 'Haï Eloul (18 Eloul).

Ki Tavo commence par la relation des lois des Bikourim, les premiers fruits que les Juifs étaient obligés d'apporter immédiatement au moment où « tu viendras - ki tavo - à la terre que l'Eternel ton D.ieu te donne en héritage, quand tu en auras pris possession et y seras établi ».

Nos Sages notent que l'expression « quand tu en auras pris possession et y seras établi » enseigne que l'obligation des Bikourim ne commença qu'après les quatorze années durant lesquelles la terre d'Israël fut conquise puis répartie entre les tribus.

La raison de ce délai est que le véritable sens de « venir à la terre » est celui d'y venir, de l'investir entièrement, comme l'on enseigné nos Sages : « Une venue partielle n'est pas considérée comme une venue. ». Cela signifie donc « prendre possession de la terre et s'y établir », car ce n'est qu'alors que les Israélites furent considérés comme ayant réellement pénétré dans la terre.

C'est là que réside le lien entre Ki Tavo et 'Haï Eloul, l'anniversaire des deux fondateurs du 'Hassidisme.

La 'Hassidout est unique dans sa qualité à élever l'esprit, l'intellect et le cœur de telle sorte que le service de D.ieu d'un Juif est, à la manière de la venue en terre d'Israël décrite dans Ki Tavo, une immersion complète, chaque membre de l'être étant pénétré par le service spirituel.

L'importance de ce type de service pourra être comprise en expliquant la différence entre l'état intérieur de l'homme et son état extérieur : l'intérieur se réfère à l'homme tel qu'il existe en relation avec lui-même et l'extérieur de l'homme tel qu'il existe en relation avec les autres.

En termes de service spirituel, cela signifie que lorsqu'un individu agit d'une manière extérieure et extravertie, lui-même et ce qu'il accomplit demeurent deux entités distinctes.

En revanche, quand il fait quelque chose qui émane de son être le plus intime, son être tout entier s'immerge dans ce qu'il est en train de faire, car, en rapport avec la tâche de l'homme, il n'existe rien d'autre que lui-même. C'est pourquoi quand il agit ainsi, même une action spécifique, apparemment extérieure, est liée et unie avec son être le plus intime. Lui et l'acte sont entièrement unis.

C'est là que réside la qualité unique de la 'Hassidout : celle-ci, comme la partie mystique de la Torah en général, est appelée « l'âme de la Torah » et révèle la force vitale du Juif dans tous les aspects de la Torah et des mitsvot. Or, la qualité de cette vitalité est qu'elle unit totalement le Juif avec ce qu'elle fait vivre.

En effet, la force vitale en elle-même n'ajoute rien à ce qu'elle vitalise (un corps vivant ne contient pas plus de membres qu'un corps mort). Elle n'en est pas un élément distinct, mais telle l'âme qui distribue la vitalité à chacune des parties du corps, elle donne vie à chacun des aspects du service divin.

La raison en est que « la vitalité » d'un être est son âme et son essence la plus intime. Dès lors, toute partie du corps où parvient cette vitalité est totalement investie par l'âme.

C'est exactement l'effet que produit l'étude de la 'Hassidout sur la Torah et les mitsvot en général :

Il est possible pour un Juif d'étudier la Torah et de pratiquer les mitsvot tout en restant entièrement séparé d'elles. La 'Hassidout, toutefois, permet au Juif de révéler l'aspect le plus profond de sa force vitale, son âme juive, qui lui permet de ne faire véritablement qu'une seule chose avec la Torah et les mitsvot.

C'est également la raison pour laquelle la révélation, puis l'étude, de la 'Hassidout est une préparation à la venue du Machia'h : à l'ère messianique, le degré de divinité appelé dans la Kabbalah Pnimiout Atik sera alors révélé. À ce niveau de révélation, toute chose apparaîtra comme ne faisant qu'un avec D.ieu. L'enseignement du Baal Chem Tov, la 'hassidout « générale », a permis de préparer cette révélation divine sur le plan général en investissant l'âme juive de vitalité de façon globale. Puis l'enseignement de Rabbi Chnéour Zalman, la 'Hassidout 'Habad et son développement ultérieur par les Rabbis qui lui ont succédé jusqu'à nos jours, a permis d'investir de vitalité divine les différentes composantes de l'âme, et ainsi de relier tous les éléments du quotidien d'un Juif avec l'essence divine.

Tel est le sens de « prendre possession de notre réalité et d'y établir la divinité ».


Que D. fasse que cette étude nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Si'hots vol XIX- P.244 et suivantes - Ki tavo/18 Eloul

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Biographie de L'Admour Hazaken (II)

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17 Eloul 5772

Parallèlement, son enseignement reçut une diffusion de plus en plus large. Il rédigea le Choul'hane Aroukh, dont la première partie, les « Lois de l'étude de la Torah », fut publiée en 5554 (1794). Pour ce qui est de la 'Hassidout, son système de pensée est exposé dans son œuvre monumentale, le Tanya, « Loi écrite de la 'Hassidout », d'abord diffusée sous forme manuscrite, puis imprimée en 5557 (1797).

En outre, une large compilation de ses commentaires se trouve dans deux importants volumes, « Torah Or » et « Likoutei Torah ». Le Tséma'h Tsédek, son petit-fils, publia le « Torah Or » en 5597 (1837) et le « Likoutei Torah » en 5608 (1848).

L’Admour Hazaken fit alors l'objet d'une dénonciation de la part de ses opposants. En effet, il était responsable, en Russie, de la collecte des fonds pour soutenir la communauté 'hassidique de Terre Sainte, dirigée par Rabbi Mena'hem Mendel de Vitebsk. Or, Erets Israël était alors sous domination turque et la Turquie était l'ennemi de la Russie. Il fut donc arrêté, en 5559 (1799), le lendemain de la fête de Souccot, puis emprisonné à Petersburg, dans la forteresse Pétropavlov.

Son incarcération sema le désarroi parmi les 'hassidim 'Habad et sa première réaction fut de leur écrire une lettre pour leur interdire tout acte de vengeance. Il fut libéré le mardi 19 Kislev, date qui est devenue le Rosh Hashana de la 'Hassidout, un jour où l'on ne dit pas les Ta'hanoun (supplications).

Par la suite, son enseignement se diffusa largement. Deux ans plus tard, il fut de nouveau convoqué à Petersburg, le lendemain de Souccot. Il fut libéré au milieu de la fête de 'Hanouccah et quitta Petersburg le 11 Mena'hem Av 5561 (1801) pour s'installer à Lyadi.

Rabbi Chnéour Zalman prit position contre l'invasion française de la Russie, conscient de l'influence néfaste qu'elle aurait sur les Juifs. Poursuivi par les armées de Napoléon Bonaparte, fortes de quarante mille hommes, il dut s'enfuir, sur le conseil du général Nébrowsky et quitter Lyadi, la veille du Chabbat qui bénit le mois d'Eloul 5572 (1812). Avec sa famille et de nombreux 'Hassidim, il erra d'une ville à l'autre et arriva, le 12 Tévet 5572 (1812) dans le village de Pyéna, près de Koursk. C'est là qu'il quitta ce monde, à l'issue du Chabbat, veille du dimanche 24 Tévet. Il repose à Haditch près de Poltava.

Rabbi Chnéour Zalman eut trois fils et trois filles. Ses trois fils furent Rabbi Dov Ber, qui lui succéda, Rabbi 'Haïm Avraham et Rabbi Moché. Tous trois se consacrèrent en particulier à la diffusion des écrits de leur père. Ses trois filles furent la Rabbanit Freïda, la Rabbanit Devorah Léa, mère du Tséma'h Tsédek, qui offrit sa vie en échange de celle de son père à la suite d'une accusation portée contre la 'Hassidout auprès du tribunal céleste, et la Rabbanit Ra'hel.

Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi est appelé de différentes manières :

* Les 'Hassidim l'appellent l'Admour HaZakène en hébreu ou l'Alter Rebbe en yiddish, ce qui veut dire « le Vieux Rabbi », du fait qu'il fut le premier Rabbi de 'Habad et le père de la dynastie des Rabbis de 'Habad.

* Il est appelé aussi Baal HaTanya vehaChoul'hane Aroukh, signifiant « l'Auteur du Tanya et du Choul'hane Aroukh », ou seulement Baal HaTanya.

* Il est fait souvent référence à lui comme « le Rav », du fait de son extraordinaire génie en matière de loi juive. Ainsi, son Choul'hane Aroukh (code de lois juives) est souvent appelé « Choul'hane Aroukh HaRav » pour le distinguer du Choul'hane Aroukh de Rabbi Yossef Karo dont il est une synthèse magistrale.

Dans certains ouvrages de Halakha comme le Michna Broura, on l'appelle par l'acronyme « GRaZ », pour « le Gaon Rabbénou Zalman », ou « RaZ » pour « Rabbénou Zalman ».


Que D. fasse qu'à l'approche du 18 Eloul, date marquée par la naissance du Baal Chem Tov et de L'Admour Hazaken- Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi-nous ayons le mérite durant ces préparatifs de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu de Biographies sur L'Admour Hazaken-Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi -18 Eloul

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 3 septembre 2012

Biographie de L'Admour Hazaken (I)

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16 Eloul 5772

Rabbi Chnéour Zalman Baroukhovitch, fils de Rabbi Baroukh et de la Rabbanit Rivka, naquit le 18 Eloul 5505 (1745). Descendant en droite ligne du Maharal de Prague, l'arbre généalogique de sa famille remonte au roi David. Le Baal Chem Tov, par la bénédiction de qui cette naissance se produisit, indiqua aux parents de quelle façon il fallait éduquer l'enfant. Son âme, en effet, issue du monde spirituel d'Atsilout, descendait sur terre pour la première fois, avec la mission de traduire son propre enseignement dans les termes de la raison. À un an, l'enfant parlait déjà comme un adulte. Régulièrement, le Baal Chem Tov était, à sa demande, tenu informé de tout ce qui le concernait.

Très tôt, les qualités intellectuelles de Rabbi Chnéour Zalman furent reconnues. À deux ans, il témoignait d'une mémoire hors du commun et d'une intelligence fabuleuse. À trois ans, il fut conduit chez le Baal Chem Tov, qui lui coupa les cheveux pour la première fois et le bénit. Par la suite, il ne devait plus jamais le revoir. À cinq ans, sa connaissance de la Torah était immense. Il pouvait expliquer clairement le passage du Talmud le plus ardu. Déjà, lors de sa Bar Mitsva, les plus grands érudits le déclarèrent apte à discuter la Loi et lui décernèrent le titre de « Gaon ».

Il se maria, en 5520 (1760), avec la Rabbanit Shterna, fille de Rabbi Yéhouda Leïb Segal et de la Rabbanit Beïla. Le beau-père de Rabbi Chnéour Zalman, un important érudit de la communauté de Vitebsk, appartenait aux Mitnagdim et fit souffrir son gendre, lorsqu'il devint un 'Hassid. Rabbi Chnéour Zalman s'installa dans la région de Vitebsk et fut conduit, dans un premier temps, à rechercher le bien-être de ses frères juifs, qu'il engagea à constituer des colonies agricoles. Là, ils pouvaient vivre à l'abri des souffrances que leur imposaient les non-juifs. De plus, ils pouvaient, de la sorte, être exemptés de certains impôts. Pour réaliser tout cela, il acheta des terres avec l'argent qu'il avait reçu pour son mariage. Là, il installa de nombreuses familles juives et nomma également des professeurs pour leur enseigner la Torah.

De 5518 à 5523 (1758 à 1763), Rabbi Chnéour Zalman mit au point les idées fondamentales de son système philosophique, basé sur l'amour et la crainte de D.ieu provoqués par une réflexion profonde. Son enseignement ensuite structuré à partir de la 'Hassidout, sur l'ordre du Maguid qui, dans un premier temps, refusa de l'orienter dans le service de D.ieu et lui demanda de bâtir son propre système.

En effet, il se rendit chez le Maguid de Mézéritch peu après, en 5524 (1764). Il hésita un moment entre Vilna et Mézéritch, puis, considérant qu'auprès du Gaon, il se consacrait à l'étude, dans laquelle il était déjà versé, il décida d'aller chez le Maguid, afin d'apprendre à prier. Il devint aussitôt son 'Hassid. Son maître le nomma Maguid de Lyozna en 5527 (1767), puis le chargea, en 5730 (1770), de rédiger le Choul'hane Aroukh, dont il commença immédiatement la compilation.

Après la disparition du Maguid, Rabbi Chnéour Zalman introduisit la 'Hassidout 'Habad et s'engagea dans la défense de l'enseignement du Baal Chem Tov, contesté par les Mitnagdim. A ce titre, il fonda, en 5532 (1772), sa Yéchiva à Lyozna. L'accès en était réservé à ceux qui avaient déjà accumulé d'énormes connaissances, aussi bien dans la partie législative de la Torah que dans la Kabbalah. Il se rendit, en 5534 (1774), en compagnie de Rabbi Mena'hem Mendel de Horodok, chez le Gaon de Vilna, qui refusa de les recevoir. Il sortit ensuite vainqueur de la grande confrontation de Minsk, en 5543 (1783), puis de celle de Chklov.


Que D. fasse qu'à l'approche du 18 Eloul, date marquée par la naissance du Baal Chem Tov et de L'Admour Hazaken- Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi-nous ayons le mérite durant ces préparatifs de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu de Biographies sur L'Admour Hazaken-Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi -18 Eloul

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


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dimanche 2 septembre 2012

Revenir vers D-ieu en Elloul

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15 Eloul 5772

Le midrach Yalkout Tehilim commentant le verset dans Michlé « Il acceptera un acte corrompu de la main des mécréants » s'interroge : Quel est cet acte corrompu que D-ieu accepte des mécréants ?


Il s'agit de leur repentir (techouva) nous enseigne-t-il. Pour autant, durant ces jours qui précédent le nouvel an, quel retour l'Eternel attend de nous ?

Seule la situation où un juif retourne à D-ieu de toutes ses forces peut lui permettre de voir ses fautes effacées. En effet, le repentir qui émane du fond du cœur déracine jusque dans ses fondements, le mal qui a pu un jour être réalisé.

Cependant nous ne sommes pas toujours à même de réaliser un tel retour vers l'Eternel. C'est pourquoi la Torah a défini des étapes de repentir intermédiaires. Elles s'articulent en différents niveaux.

     ·Regretter sa faute et décider de façon définitive de ne plus avoir un tel comportement est aussi considéré par D-ieu comme une forme de repentir (techouva).

Nul ne peut témoigner pour autant, que cette personne ne trébuchera pas dans le futur. Seul D-ieu sait si cet individu a réellement perdu toute inclinaison pour la faute réalisée dans le passé. Cependant, le tribunal terrestre doit considérer cet homme qui s'est acheté une nouvelle conduite, comme un homme lavé de ses fautes. Le fait qu'il s'engage à respecter sa décision en ne se comportant plus comme de par le passé est pour nous un niveau de techouva (repentir) suffisant.

L'Eternel aussi accepte ce premier niveau de retour à Lui. Satisfait de cet effort, Il accepte de pardonner les fautes que nous avons commises. Même si nous n'avons pas eu la force de déraciner dans notre cœur toute inclinaison vers ces méfaits, D-ieu accepte cet « acte corrompu ». Il associe ce retour à un repentir où notre cœur se serait définitivement détourné de toutes tentations.

Dès lors nous comprenons le sens du verset dans Michlé : « Il acceptera un acte corrompu de la main des mécréants ». Même si nous sommes encore tels des mécréants devant D-ieu en n'ayant pas déraciné tout le mal qui habite notre cœur, l'Eternel accepte notre « acte corrompu », notre décision ferme et sans équivoque de ne plus agir comme de par le passé.

     · A l'approche de la nouvelle année juive, qui parmi nous peut se suffire de ses propres efforts pour se présenter devant le Roi des Rois, le jour de son Couronnement à Roch Hachana ?

C'est pourquoi il est une coutume d'écrire au Rabbi en ces jours d'éloul, afin qu'Il nous évoque dans ses Prières devant l'Eternel. Que de la sorte, nous soyons tous inscrits dans le Livre de la Vie, de la Santé, de la Prospérité Matérielle et Spirituelle.


Que D-ieu fasse que cette année 5773 soit celle où nous recevrons pleinement notre Juste Machia'h, qui nous emmènera en Israël avec le Troisième Beth Hamikdach reconstruit. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots- Vol XXXIV 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.