Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

vendredi 1 avril 2011

Oeuvrons pour la libération de nos frères prisonniers au Japon

Prenons sur nous une mitsva de plus, un mot de Thora de plus à étudier afin que soient libérés Yaacov Ben Raizel et Yoel Zev Ben Risa 'Hava, emprisonnés injustement au Japon depuis plus de deux ans  !
http://thejapansong.com/

jeudi 31 mars 2011

Une bénédiction de la Rabbanit ‘Haya Mouchka

25 Adar II 5771  / Paracha : Tazria
« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »

25 Adar - jeudi 31 mars : Naissance de la Rabbanit 'Haya Mouchka - Epouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch.
27 Adar: samedi 2 avril : Pour des raisons de santé, l’actuel Rabbi de Loubavitch dut se retirer en 5752 (1992) dans ses bureaux. Pour autant c’est un jour propice à la réalisation de nos prières comme à la réception de notre juste Machia’h. 


Le premier mot de la bénédiction des cohanim, "koh" ("ainsi", vous bénirez les enfants d’Israël) s’écrit en hébreu avec les lettres kaf hé,  כ"ה, dont la valeur numérique est vingt cinq. Ce qui est aussi une manière de désigner le vingt-cinquième jour du mois.

Le 25 Adar 5736 (au printemps 1976), précisément le jour de son anniversaire, la Rebbetsin 'Haya Moussia dînait avec le Rabbi dans leur appartement de Président Street, à New York, lorsqu’on sonna à l’entrée.  Leur intendant, le rav ’Hessed Halberstam ouvrit la porte et réceptionna un beau bouquet offert à la Rebbetsin par l’organisation féminine "Néchei H’abad" ; ce bouquet était accompagné d’une lettre contenant des demandes de bénédictions.

Le rav Halberstam donna les fleurs à la Rebbetsin et la lettre au Rabbi. Le Rabbi refusa de prendre la lettre en affirmant qu’elle était destinée à sa femme. Le rav Halberstam insista alors en soulignant: "Cette lettre est pourtant bien pour le Rabbi, car elle contient des demandes de bénédictions". Mais le Rabbi lui répondit : "Elle aussi peut bénir."

Le rav Halberstam remit donc la lettre dans les saintes mains de la Rebbetsin, pensant dans son for intérieur que, de toute façon, c’est par le mérite du Rabbi, que la Rebbetsin peut donner des bénédictions. Le Rabbi, lisant dans ses pensées, lui rétorqua: "Mon épouse est capable de bénir par son propre mérite''.
Le rav Halberstam se demanda : "Quelle est donc la différence entre la brakha du Rabbi et celle de la Rebbetsin ?". Dès lors, s’engagea un dialogue :
Le Rabbi : "As-tu étudié Dérekh Mitsvotekha (Ndr- livre de ‘hassidout) ?
Le rav Halberstam : "Oui".
Le Rabbi : "Quel chapitre?"
Le rav Halberstam : “Celui concernant la mitsva de la téfilla". 
Le Rabbi : "Tu dois sûrement savoir la différence qui existe entre le niveau de D-ieu qui emplie les mondes, « mémalei kol almin », et le niveau transcendant de D-ieu celui de « sovev kol almin ». Les bénédictions que je donne tirent leur origine du premier niveau « mémalei kol almin », ce qui signifie que la personne doit aussi agir par elle-même afin que la brakha se réalise. En revanche, lorsque la Rebbetsin gratifie un être de sa brakha, la brakha se réalise automatiquement, même s’il ne fait rien pour cela, car elle procède du second niveau « sovev kol almin»."
Cette capacité de la Rebbetsin à prodiguer des bénédictions ne fut révélée qu’à une poignée de gens. Lors du dernier discours que nous avons eu le mérite d’entendre du Rabbi le jour du yahrzeit de la Rebbetsin (le 22 chevat), il associa sa disparition au verset : « Par ton intermédiaire, Israël sera béni », une allusion directe au fait que la Rebbetsin Haya Moushka pouvait elle-même bénir chaque enfant d’Israël. Quelques jours plus tard, le Rabbi ajouta : "Le 25 du mois est un jour qui permet d’octroyer toutes formes de bénédictions au peuple juif."

Que D… fasse que le mérite de la Rabbanit dont nous fêtons l’anniversaire en ce jeudi 25 adar-31 mars nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même. 

Basé sur le livre de M. Schwartz sur la Rabbanit 'Haya Mouchka.


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


La Rabbanit 'Haya Mouchka - Epouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch.

mercredi 30 mars 2011

Le sens de la « lèpre divine » dans le service de D-ieu (II)

24 Adar II 5771  / Paracha : Tazria

« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »

      25 Adar - jeudi 31 mars : Naissance de la Rabbanit 'Haya Mouchka - 
      Epouse de l'actuel Rabbi de  Loubavitch.  
27 Adar: samedi 2 avril : Pour des raisons de santé, l’actuel Rabbi de Loubavitch dut se retirer en 5752 (1992) dans ses bureaux. Pour autant c’est un jour propice à la réalisation de nos prières comme à la réception de notre juste Machia’h.  


Les parachas de Tazria (Lévitique 12-13) et Metsora(14-15) discutent des lois de tsaraat, une maladie spirituelle caractérisée par une ou plusieurs marques blanches apparaissant sur la peau d'une personne, sur les murs d'une maison ou sur un vêtement de tissu ou de cuir.
Toutes les taches blanches ne sont pas nécessairement des signes de tsaraat. Il existe plusieurs symptômes secondaires qui déterminent si la personne (ou la maison ou l'habit) devait être déclarée tamé (impure). Sur le corps humain, l'un des signes qui caractérisent tsaraat est lorsque la tache blanche provoque ensuite la décoloration d'au moins deux poils.
Concernant cette loi, il y a un passage remarquable dans le Talmud qui relate un débat se tenant dans l'Académie Céleste :
Il a été débattu dans l'Académie Céleste : si la tache blanche précède le poil blanc, elle est impure. Si le poil blanc précède la tache, elle est pure ; qu'en est-il en cas de doute (lequel est venu en premier) ?
Le Saint béni soit-Il dit : elle est pure.
L'Académie Céleste tout entière dit : elle est impure.
Ils dirent : qui tranchera pour nous ? Rabbah bar Na'hmeini. Car Rabbah bar Na'hmeini a déclaré : Je suis unique dans [ma connaissance des] lois de la tsaraat... Ils envoyèrent un messager [pour l'amener au Ciel]... Il [Rabbah] dit : Tahor ! Tahor ! (Pure, pure)
--Talmud Bava Metsia 86a--

Quelle est la racine de la tsaraat ? Le ratso est l'évasion de soi, alors que le chouv est le retour à soi. Il semblerait donc que la tsaraat - ratso sans chouv - découle d'un excès d'effacement.
En réalité, c'est l'inverse qui est vrai. Le ratso est ce que l'âme désire, alors que le chouv est ce à quoi elle est astreinte.  Ainsi la tsaraat dérive-t-elle du fait d'avoir manqué de faire précéder la volonté de son Créateur sur sa propre volonté.
Ceci éclaire le débat précédemment évoqué entre le Saint béni soit-Il et l'Académie Céleste. Les kabbalistes parlent de deux sortes d'énergies divines qui nourrissent notre existence : une lumière divine qui « remplit les mondes », pénétrant chaque créature à la mesure de sa capacité, et une lumière divine qui « enveloppe les mondes », une énergie transcendante qui nous apparaît comme « en dehors » de nous.
Bien sûr, l'essence de D.ieu n'est ni « immanente », ni « transcendante ». Dans l'absolu, la relation entre D.ieu et notre existence ne peut pas être définie comme étant intérieure ou extérieure : elle n'est ni l'un ni l'autre, tout en étant les deux à la fois, car la réalité divine est au-delà de telles distinctions et caractérisations. Ainsi, D.ieu communique-t-Il avec nous par le biais de ces deux canaux, se rendant accessible à nous de façon rationnelle et compréhensible (par exemple, dans les lois de la nature), ainsi que par des vecteurs mystiques et spirituels.
Il y a de nombreuses différences entre ces deux modes d'énergie divine et leurs effets sur nous. Une différence de base est que la lumière divine qui « remplit les mondes » accrédite notre perception de la réalité, alors que selon la perspective de la lumière « enveloppante », qui transcende les paramètres de notre existence, notre réalité n'a pas de vraie validité et notre sentiment d'existence n'est guère plus qu'une illusion.
« L'Académie Céleste » est une allusion à la lumière immanente, et « le Saint béni soit-Il » évoque la lumière transcendante de D.ieu (kédoucha, la sainteté, signifie transcendance). Ainsi, au sujet du cas où il y a un doute si le poil blanc est venu avant ou après la tache blanche, l'« Académie Céleste » tend à statuer qu'il s'agit d'un cas de tsaraat. Car cette perspective divine reconnaît l'égoïsme humain. Dès lors, si la tsaraat est une éventualité, nous devons craindre qu'elle soit avérée.
« Le Saint béni soit-Il », cependant, considère l'homme comme étant essentiellement un être désintéressé. Du point de vue de la lumière transcendante, la tsaraat est une anomalie. Si on produit une preuve claire qu'une personne a cédé à son désir d'évasion de façon extrême, les lois de la tsaraat sont appliquées. Mais en cas de doute, cette perspective divine tend à la déclarer pure.
Qui pourra trancher entre ces deux visions divines ? Seulement quelqu'un qui est en contact avec la vérité unique qui dépasse aussi bien le mode « immanent » que le mode « transcendant » de relation entre le divin et la réalité.
Rabbah bar Na'hmeini était « unique dans les lois de la tsaraat ». Il était un être humain, mais un être humain qui s'était tellement dévoué à la Torah de D.ieu qu'il avait trouvé la vision divine de la réalité qui découle de l'essence divine plutôt que des éléments « immanents » ou « transcendants » de Sa lumière.
Lorsque Rabbah bar Na'hmeini considéra les lois de l'égoïsme et du désintéressement de l'homme, il vit l'homme tel que D.ieu Lui-même le voit : comme une créature totalement dévouée à la volonté de son Créateur. Une créature qui, même lorsqu'elle est touchée par l'éventualité d'unedéficience maladive de chouv, est invariablement déclarée : Pure ! Pure ! 
Que D-ieu fasse que notre engagement quotidien afin de réaliser la volonté de D-ieu ici-bas nous donne le mérite de recevoir dès maintenant notre juste Machia'h.
  
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Chabbat Tazria 5725 (3 avril 1965) et Chabbat Metsora 5730 (18 avril 1970).


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 29 mars 2011

Le sens de la « lèpre divine » dans le service de D-ieu (I)

23 Adar II 5771 – Paracha : Tazria
« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »

25 Adar - jeudi 31 mars : Naissance de la Rabbanit 'Haya Mouchka - Epouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch.  
27 Adar: samedi 2 avril : Pour des raisons de santé, l’actuel Rabbi de Loubavitch dut se retirer en 5752 (1992) dans ses bureaux. Pour autant c’est un jour propice à la réalisation de nos prières comme à la réception de notre juste Machia’h. 


Les parachas de Tazria(Lévitique 12-13) et Metsora(14-15) discutent des lois de tsaraat, une maladie spirituelle caractérisée par une ou plusieurs marques blanches apparaissant sur la peau d'une personne, sur les murs d'une maison ou sur un vêtement de tissu ou de cuir.
Toutes les taches blanches ne sont pas nécessairement des signes de tsaraat. Il existe plusieurs symptômes secondaires qui déterminent si la personne (ou la maison ou l'habit) devait être déclarée tamé (impure). Sur le corps humain, l'un des signes qui caractérisent tsaraat est lorsque la tache blanche provoque ensuite la décoloration d'au moins deux poils.
Concernant cette loi, il y a un passage remarquable dans le Talmud qui relate un débat se tenant dans l'Académie Céleste :
Il a été débattu dans l'Académie Céleste : si la tache blanche précède le poil blanc, elle est impure. Si le poil blanc précède la tache, elle est pure ; qu'en est-il en cas de doute (lequel est venu en premier) ?
Le Saint béni soit-Il dit : elle est pure.
L'Académie Céleste tout entière dit : elle est impure.
Ils dirent : qui tranchera pour nous ? Rabbah bar Na'hmeini. Car Rabbah bar Na'hmeini a déclaré : Je suis unique dans [ma connaissance des] lois de la tsaraat... Ils envoyèrent un messager [pour l'amener au Ciel]... Il [Rabbah] dit : Tahor ! Tahor ! (Pure, pure)
--Talmud Bava Metsia 86a--

Pour comprendre le sens de ce débat entre D.ieu et l'Académie Céleste, et pourquoi un mortel être humain fut convoqué pour trancher le débat, nous devons en premier lieu comprendre la nature de la maladie de tsaraat, en général, et le sens de la tache blanche et du poil blanc en particulier.
La 'Hassidout explique que l'âme humaine est dirigée par deux forces opposées : celle de courir ou de s'échapper (ratso) et celle de se calmer et de se poser (chouv). Chaque fois que nous sommes submergés d'enthousiasme, nous courons, cherchant à échapper à nous-mêmes pour atteindre quelque chose de plus grand et de plus parfait que nous, c'est le ratso qui s'exprime en nous.
Quand nous avons un sentiment d'humilité, nous nous posons, affirmant notre lien avec notre place dans le monde, c'est le chouv. Le ratso nous pousse à gravir une montagne, le chouv à construire une maison ; le ratso nous pousse à prier, le chouv à accomplir une mitsva.
Dans une âme saine spirituellement, la volonté oscille entre ratso et chouv comme le coeur qui bat se contracte et se relâche. Les contraintes liées à notre place en ce monde nous poussent à les fuir, à aspirer à l'illimité et à l'infini (ratso). Mais notre fuite elle-même nous conduit à un lieu d'où nous pouvons mieux apprécier la nécessité de notre existence. Ainsi le ratso culmine-t-il puis suscite une réaction de chouv, un retour à soi et à notre place dans le monde.
Tsaraat (lèpre divine) est une situation dans laquelle ce crucial équilibre est rompu. Le balancier de l'âme s'élève dans son arc de ratso, mais omet de revenir dans le chouv. La volonté échappe au soi et manque de revenir, laissant derrière elle un vide dans lequel toutes sortes d'éléments indésirables peuvent désormais prendre racine, comme des ronces dans un jardin abandonné.
C'est là le sens des taches blanches et des poils blancs qui sont les symptômes de la tsaraat. Une tache blanche sur la peau indique que la vitalité s'est retirée du corps, ou de cette partie du corps. Toutefois, une tache blanche en elle-même ne signifie pas que le manque de retour de la volonté a entraîné des développements négatifs dans le caractère et le comportement de cette personne. Mais quand nous voyons des poils blancs pousser dans la tache blanche - quand nous voyons des choses mortes se nourrir de ce lieu mort -, nous sommes en présence d'un cas avéré de tsaraat.
D'un autre côté, la présence de poils blancs n'indique pas à elle seule un cas de tsaraat. Ces poils peuvent représenter les difficultés ordinaires que nous traînons derrière nous tout au long de la vie, qui ont malgré tout la qualité de nous mettre à l'épreuve et suscitent le réveil de nos capacités et de nos énergies latentes.
C'est seulement lorsque les poils blancs sont causés par les taches blanches que quelque chose de grave se passe. Une telle condition indique que la personne s'est tellement évadée qu'elle en a abandonné ses engagements de vie et de productivité, réduisant son être à une coquille vide et sans vie qui est le terreau le plus favorable à l'émergence des pires facettes de la nature humaine.
C'est pourquoi la Torah statue que le poil blanc est un symptôme de tsaraat seulement lorsque la tache blanche le précède, indiquant que cette pousse morte est la conséquence de la perte de vitalité d'une région de la vie de cette personne. 

Que D. fasse que notre engagement quotidien afin de réaliser la volonté de D. ici-bas nous donne le mérite de recevoir dès maintenant notre juste Machia'h.
Nous nous permettrons de vous présenter dès la prochaine « lettre de thora » la suite de ce développement sous l'intitulé : Le sens de la « lèpre divine » dans le service de D. (II) .

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Chabbat Tazria 5725 (3 avril 1965) et Chabbat Metsora 5730 (18 avril 1970).


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 28 mars 2011

Un service de D-ieu progressif

22 Adar II 5771 – Paracha : Tazria
« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »

25 Adar - jeudi 31 mars: Naissance de la Rabbanit 'Haya Mouchka - Epouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch.
27 Adar: samedi 2 avril : Pour des raisons de santé, l’actuel Rabbi de Loubavitch dut se retirer en 5752 (1992) dans ses bureaux. Pour autant c’est un jour propice à la réalisation de nos prières comme à la réception de notre juste Machia’h. 



Après nous avoir enseigné dans les sidrots précédentes les lois propres aux animaux, la Thora nous délivre dès la paracha Tazria, les enseignements qui concernent l'être humain.
Que justifie un tel ordre ? 
Rachi rapporte au nom de Rabbi Simlaï la réponse suivante. De même que la création des animaux précéda celle de l'homme, ainsi ses lois nous sont délivrées après celles du règne animal. Pour autant, les commentateurs s'interrogent sur le bien fondé de cette démonstration. L'homme a certes été crée après l'animal, mais cela ne justifie en rien que les lois le concernant soient exposées après celles s'appliquant aux bêtes !?
L'homme doit s'élever dans son service de D-ieu progressivement. Bien qu'il soit doté de capacités intellectuelles et sentimentales très supérieures à celles de l'animal, l'être humain présente une faiblesse. Il est capable de désirer ce qui va à l'encontre de la volonté de D-ieu . Aucune bête ne présente une telle déficience. Toute sa vie durant, elle ne fera et ne désirera que ce qui est la volonté de l'Eternel. En cela, l'homme est plus grossier que l'animal. Dès lors il nous apparaît doté d'un corps qui sera plus difficile à élever vers D-ieu .
C'est pourquoi, la Thora nous enseigne tout d'abord les lois propres aux bêtes avant de nous délivrer celles qui nous concernent. Elle nous invite à commencer par élever le règne animal vers D-ieu, lui qui présente de plus grandes prédispositions à réaliser la volonté de l'Eternel. Seulement alors, nous nous attèlerons à raffiner le règne humain, qui présente bien des réticences face à une telle démarche ! 

Que D. fasse que de même que notre peuple s'est pleinement investi au fil des générations afin de réaliser la volonté de D-ieu ici-bas, qu'ainsi dès aujourd'hui se réalise la promesse de l'Eternel de résider pleinement parmi nous, en recevant dès maintenant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol VII - Paracha Metsora.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.