Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 29 novembre 2012

Regarder la réalité en face, Soyez le monde

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

16 Kislev 5773

Parfois, tout semble désespéré.

La moitié du monde va se coucher la faim au ventre. Les nouvelles du jour mettront peut-être en une un « conflit régional », alors qu’une douzaine d’autres guerres font rage dans lesquelles un groupe A d’êtres humains coupe les têtes, brûle les villages ou pulvérise les commerces d’un groupe B. Et si vous avez la chance de vivre dans une partie plus civilisée du monde, vous pouvez observer des formes plus civilisées de la cruauté de l’homme envers l’homme : des gens qui brisent le cœur de leurs prochains et piétinent tout ce qu'il y a de bon en eux-mêmes dans leur quête frénétique de l’argent, du pouvoir et du « succès ».

Vous voudriez agir, mais tout semble vain. Vous pouvez nourrir un enfant affamé, mais des millions d’autres demeureront affamés. Pour chaque parole aimable que vous prononcerez, combien de paroles blessantes, méchantes, agressives seront proférées à travers le monde... Pour chaque bonne action que vous accomplirez, d’innombrables mauvaises actions seront commises. Que pouvez-vous donc espérer accomplir ?


Jacob n’était dupe de personne. Il était peut-être « un homme candide » (Genèse 25,27), mais il fut suffisamment rusé pour soutirer à Ésaü le droit d’aînesse et les bénédictions et ensuite battre le fourbe Lavan à son propre jeu. Il sut échapper à une tentative d’assassinat uniquement par diplomatie, gagner une fortune à partir de rien et lutter à mains nues contre un ange. On peut dire sans avoir peur de se tromper qu’il savait dans quel monde il vivait.

Et ce monde n’avait rien d’idyllique. Il y a 3500 ans, les gens sacrifiaient leurs enfants à Molokh et la guerre et les pillages faisaient partie du quotidien. Et pourtant, Jacob croyait que ce monde-là était au seuil de l’ère messianique !

Dans le 33ème chapitre de la Genèse, la Torah décrit la rencontre de Jacob avec Ésaü. De nombreuses années auparavant, Jacob avait fui à ‘Haran parce que son frère cherchait à le tuer. La voilà à présent de retour, croyant sincèrement Ésaü prêt à la réconciliation. Les frères se rencontrent, ils s’étreignent et s’embrassent même. Toutefois Jacob réalise que le jour n’est pas encore venu où les fils de Its’hak pourront vivre ensemble en harmonie. Alors il dit à son frère : « Je t’en prie, passe devant. Je suivrai lentement, selon l’allure de l’ouvrage qui est devant moi et selon l’allure des enfants, jusqu’à ce que j’arrive chez mon maître à Séïr. »

Ésaü avance, mais Jacob n’atteint jamais le royaume montagneux de son frère. Il s’installe à Hébron et, plus de trente ans plus tard, se rend en Égypte où il passe les dix-sept dernières années de sa vie. Ainsi, s’interroge le Midrache, quand Jacob tiendra-t-il sa promesse de venir à Séïr ? Aux jours de Machia’h, lorsque, comme le prophétise Obadiah : « Les libérateurs monteront sur la montagne de Tsion pour juger la montagne d’Ésaü. »

En d’autres termes, Jacob engagea cette rencontre avec Ésaü seulement parce qu’il croyait l’ère messianique imminente. Si Ésaü avait été prêt à une vraie réconciliation, pensait Jacob, cela aurait amené à l’ère de bonté et de perfection divines qui est le dessein et la finalité de la création.


Il y a en cela une leçon – enseigne le Rabbi de Loubavitch – pour chacun d’entre nous. Jacob savait que la mission particulière de sa vie était de révéler le gigantesque potentiel positif enfermé dans son frère, extérieurement malfaisant. Il savait également que dès qu’il y serait parvenu, le monde entier se trouverait transformé pour le bien.

Si vous voulez créer une explosion nucléaire, la seule chose que vous avez à faire, est de fissionner un unique atome. Cela donnera lieu à une réaction en chaîne dans des milliards d’autres atomes et transformera la surface de la terre sur de nombreux kilomètres carrés.

De la même manière, chacun d’entre nous a hérité de sa propre « portion du monde »: les ressources matérielles dont nous disposons, les talents et les capacités dont nous avons été gratifiés, le cercle de notre famille, amis et collègues avec lesquels nous interagissons et que nous influençons.

Transformer la nature de la réalité dans notre part du monde transformera la nature de la réalité de la création de D.ieu tout entière.

Oui, nourrir cet enfant atténuera la faim de tous les enfants affamés du monde. Dire cette parole gentille amortira toutes les insultes proférées sur cette terre. Faire cet acte de bienfaisance fera disparaître tout le mal de l’univers. Parce que le monde est un, et que vous êtes le monde.


Que D… fasse que nos nombreux efforts pour faire de ce monde, une demeure pour D…, nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Paracha Vayichla’h.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La richesse juive, Ou pourquoi vouloir être riche

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

15 Kislev 5773

Comment le Judaïsme envisage-t-il la richesse ? Comment considère-t-il quelqu’un qui travaille dur pour amasser une fortune ? Ne devrait-il pas consacrer plutôt son temps à des occupations spirituelles ?

La paracha de cette semaine qui commence avec la rencontre fatidique entre Jacob et Ésaü jette la lumière sur cette question.

Des années auparavant, Jacob s’était enfui d’Ésaü pour échapper à la colère de son frère. Ésaü pensait qu’il avait été privé, à tort, de son droit d’aînesse et des bénédictions de son père. Il voulait donc tuer Jacob. Ce dernier s’était réfugié dans la maison de son oncle Lavan, bien loin à l’est, à ‘Haran. Là-bas, il s’était marié, avait élevé une famille et prospéré. Il avait amassé de gros troupeaux de moutons et de bétail. Il revenait donc à Canaan, sa terre natale.

Sur le chemin du retour, il dut faire face à une confrontation avec son frère Ésaü. Y aurait-il la paix ? Finalement c’est ce qui se produisit, mais pas d’emblée. Jacob fut tout d’abord informé qu’Ésaü avançait vers lui avec une armée hostile. Il prépara donc des plans d’urgence dont le plan de paix évoqué plus tôt. Son présent était accompagné d’un message de conciliation : « J’ai vécu temporairement avec Lavan et j’y suis resté jusqu’à présent. Je possède des bœufs et des ânesses, des moutons, des serviteurs et des servantes et je t’ai envoyé ce cadeau, pour trouver faveur à tes yeux ».

Nos Sages demandent : pourquoi Jacob mit-il l’accent sur le fait que son séjour chez Lavan avait été temporaire ?

Ils répondent que par ces mots Jacob était en train de dire quelque chose sur la nature de la richesse qu’il avait amassée. Il est vrai qu’il avait travaillé très dur et était devenu très riche. C’est pour cette raison, qu’il envoyait un cadeau important à son frère. Mais il voulait également lui signifier quelque chose à propos de la façon dont il considère cette richesse. Les choses de ce monde sont certes importantes. Mais elles ne sont que temporaires.

Jacob disait à son frère : le but principal de la vie n’est pas la richesse en soi, mais la possibilité d'utiliser chaque détail de la vie dans le service de D.ieu.

En fait, « j’ai vécu temporairement » s’exprime dans le texte hébreu de la Torah par un mot unique, garti, qui a la valeur numérique de 613. Jacob disait : « J’ai vécu avec Lavan, l’idolâtre, je me suis profondément consacré à pourvoir aux besoins de ma famille et je suis devenu très riche. » Mais le véritable but en était d’observer les 613 Commandements.

Le Judaïsme nous enseigne que la richesse n’est pas le but, mais le moyen. Celui de de créer la magnifique atmosphère d'un foyer juif, avec des enfants heureux et des invités à sa table. D’être capable de donner du temps, de l'attention, de l'éducation juive, de la charité. De savoir partager avec les membres de la communauté et de jouer son rôle dans le bien-être de tous.

Voilà quel était le message de Jacob à son frère Ésaü, parce que, finalement, c’est là le message du Juif au monde.


Que D… fasse que la matérialité de ce monde rendue plus accessible à chacun d’entre nous en cette génération soit un levier qui permette de recevoir aujourd’hui même notre juste Machia’h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Paracha Vayichla’h.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 28 novembre 2012

Notre vie comparée à celle de Yaacov

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7 Kislev 5773

Yaacov quitte la maison paternelle pour se rendre chez son oncle Lavan. Il sait que l’homme est rusé et qu’il sera difficile de vivre à ses côtés un judaïsme authentique. Pour le préparer à cette étape de sa vie, D… envoie à Yaacov des anges. Il les croise sur son chemin alors qu’il est en route pour H’aran.

Cette rencontre a lieu alors qu’il est encore en Israël. Ces créatures célestes sont venues pour le protéger. Elles lui apportent les forces spirituelles nécessaires afin qu’il puisse avoir le dessus sur Lavan.

La confrontation avec Lavan durera vingt-et-un ans. Durant toutes ces années il réussira à demeurer fidèle aux valeurs de la thora grâce aux forces qu’il a reçu   de quitter Israël.

Une fois le travail achevé, Yaacov est de retour en Israël. De nouveau des anges venus d’Israël viennent à sa rencontre. A ce moment il est encore à l’extérieur d’Israël. 

Pourquoi ces anges viennent-ils ? Quelle est leur mission cette fois-ci ?

A cette étape de sa vie, Yaacov n’a pas besoin d’être protégé comme de par le passé. Pour autant les anges viennent à sa rencontre cette fois-ci pour l’honorer.

En tout point nous devons tenter de ressembler à Yaacov notre patriarche. Avant que notre peuple parte en exil D… a donné à nos ancêtres les forces spirituelles nécessaires afin qu’ils puissent supporter et surmonter le joug des nations. En 5773 (2012/2013) le travail à faire en exil a été réalisé. Aussi il devient pour nous envisageable de nous préparer afin de rentrer dans notre pays la tête haute.

Aujourd’hui comme à l’époque de Yaacov, des anges viennent à notre rencontre. Non pas afin de nous protéger mais plutôt afin de nous honorer.

Aussi sachons être attentifs aux signes que la providence divine nous envoie. Afin d’être à même de voir dans les bontés que D… nous prodigue les honneurs avant-coureurs de la délivrance ultime par notre juste Machiah’.


Que D… fasse que les préparatifs à la délivrance ultime cèdent la place dès aujourd’hui à la réception de notre juste Machiah’.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Pninei Gueoula - Paracha Vayétsé

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 27 novembre 2012

L'imminence de la rédemption

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13 Kislev 5773

Il y a lieu de s'étendre sur la nécessité et la vertu d'étudier la Torah dans les sujets traitant du Machia'h, de la délivrance et de la construction du troisième Temple comme moyen d'entrer dans l'ère messianique.

Bien que les Sages aient enseigné que le Machia'h viendra "à notre insu", (littéralement "à l'insu de notre conscience") cela n'est nullement en contradiction avec la pensée et la réflexion de manière consciente ("quand il lie sa conscience d'un lien fort et intense et il fixe sa pensée avec force") dans les sujets du Machia'h et de la délivrance.

En premier chef, la pensée et la réflexion sur le fait que nous nous tenons déjà à l'entrée de l'ère messianique, "le voici, il arrive", car toutes les échéances ont été dépassé, nous avons déjà fait Téchouva et tous les aspects du service divin ont été parfaitement achevés.

"A l'insu de notre conscience" signifie "au-delà de notre conscience". C'est-à-dire que lorsque ce sujet aura pénétré notre conscience (grâce à la pensée et la réflexion etc.), il deviendra pour nous un sujet dépassant la conscience, à savoir au-delà de la conscience.

Pour autant malgré la grande diffusion que nous faisons à ce propos ces derniers temps, après avoir vu les merveilles qui témoignent qu'il s'agit de "l'année dans laquelle le Machia'h se dévoilera," ( Ndt - depuis l'année 5751-1991) nous voyons qu'il y a une difficulté à faire entrer chez les gens la conscience et le sentiment que nous nous tenons au seuil de la Rédemption au point qu'ils commencent à "vivre" avec les sujets de Machia'h et de délivrance.


La solution à cela réside dans l'étude de la Torah traitant du Machia'h et de la délivrance, car la Torah (qui est la sagesse de D-ieu qui transcende ce monde) a le pouvoir de transformer la nature de l'homme.

En effet, quand bien même un homme ressentirait qu'il est encore à l'extérieur du sujet de la Rédemption (parce qu'il n'est pas encore sorti de son exil intérieur), grâce à l'étude de la Torah traitant de la délivrance, il s'élèvera à une condition de délivrance et commencera à vivre ces sujets en sachant et en ressentant que "le voici, il arrive." 


Que D-ieu fasse que nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chabbat Parachat Balak, 17 ("Tov") Tamouz 5751 (1991) 


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 26 novembre 2012

La reconnaissance de Yaacov envers D.ieu

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12 Kislev 5773

Après avoir travaillé pendant vingt ans chez Lavan en tant que berger, Yaacov rentre à la maison. Il est maintenant riche et à la tête d'une grande famille. Sur son chemin il se heurte à l'ange d'Essav. Le combat dure toute la nuit. Au matin il réussit à prendre le dessus. Blessé à la hanche dans cet affrontement, Yaacov boite durant les kilomètres qui suivent. Arrivé à Che'hém, il guérit miraculeusement de sa luxation.

Faisant alors le point, il réalise que les cadeaux qu'il a offert à Essav n'ont pas diminué ne serait-ce d'un pouce sa fortune. Plus encore toutes ces années passées chez Lavan ne l'ont pas empêché d'acquérir de vastes connaissances en thora. Finalement il réalise qu'il est en bonne santé, riche, et versé dans les livres de Thora, bien qu'il ait côtoyé deux mécréants notoires, Lavan et Essav !

Cet agréable constat est une véritable découverte pour Yaacov. Cependant pourquoi s'en étonne-t-il ? Avant qu'il se rende chez Lavan D.ieu lui avait promis « qu'Il sera avec lui et le protégera là où il ira ». Il semble donc normal qu'il soit bien portant, érudit et riche, malgré tout ce qu'il vient de traverser !?

D.ieu lui avait promis de le protéger et Il l'a fait. Il l'a préservé des attaques physiques de son frère Essav comme des tentatives d'escroqueries de Lavan. Cela n'engageait pas pour autant l'Eternel à devoir le protéger des menaces de l'ange d'Essav.

De même D.ieu lui avait promis qu'il aurait toujours de quoi manger mais Il ne lui avait pas certifié qu'il demeurerait riche malgré les nombreux cadeaux qu'il devrait offrir à son frère Essav.

Il ne s'était pas davantage engagé à ce qu'il puisse garder ses connaissances en Thora malgré la somme de travail importante qu'il devrait fournir chez Lavan en tant qu'employé!

C'est en égard à tous ces bienfaits pour lesquels D.ieu ne lui avait rien promis que Yaacov Le remercia. Lui qui l'avait conservé malgré toutes ces épreuves en bonne santé, riche et érudit.


Que D. fasse qu'à l'approche du 14 Kislev, jour du mariage du Rabbi avec la Rabbanit, D. puisse constater combien nous sommes restés fidèle à Ses préceptes au-delà de tout espoir, et que ce mérite nous donne la possibilité de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch-Likoutei Si'hot Vol XXV- Paracha Vayichela'h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 25 novembre 2012

La décision de Chimon et Levi

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11 Kislev 5773

Chimon et Lévi décident de prendre les armes afin de venir à bout de la ville de Che'hém. Leur décision est la réponse au viol qu'a commis Che'hém sur leur sœur Dina. L'auteur de cette faute est le fils du prince de cette ville.


Nos sages déduisent d'un verset de notre sidra que Chimon et Lévi étaient âgés de treize ans. Cette affirmation s'appuie sur le titre que la Thora leur donne : « homme». 

Pour autant quelle corrélation existe entre l'âge de treize ans et le statut d'homme ? 

Dès cet âge la Thora considère qu'un garçon devient responsable de ses actes. C'est pourquoi elle lui impose dès cette étape de sa vie d'étudier la Thora et d'accomplir les mitsvots. A cet âge, il est devenu suffisamment mature pour comprendre le bien-fondé de chaque chose et adopter le comportement adéquat. 

Si telle est la vision de la Thora, quand percevons-nous chez Chimon et Lévi les premiers signes de maturité et un comportement fondé sur la compréhension, pour que la Thora puisse affirmer qu'elle voit en eux des hommes qui ont pris la décision de détruire par les armes la ville de Che'hém !? 

A priori nous serions portés à voir chez Chimon et Lévi une attitude immature. Deux êtres qui sous l'impulsion de la colère ont pris les armes, après avoir appris l'offense faite à leur sœur ! 

Comment réussir à voir en Chimon et Lévi des hommes qui ont agi selon les préceptes de la Thora ? 

Bien qu'étant matures et rationnels, Chimon et Lévi décidèrent cette fois-ci d'avoir une attitude irrationnelle. Ils fondèrent leurs décisions sur leurs aptitudes à pouvoir faire don d'eux-mêmes. En cela, leur élan avait un sens. 

Ils entrèrent dans la vie adulte en ne se limitant pas aux décisions d'ordre cartésien. Ils furent prêts à aller plus loin pour réaliser la volonté de D.ieu . C'est là un signe de maturité. 

Cette maturité décrite par la Thora est pour nous une source d'enseignement. Surpassons-nous afin d'accomplir la volonté de D. même si la logique ne cautionne pas toujours cette démarche ! 


Que D. fasse que les efforts surhumains que notre peuple a réalisé au fil des générations pour demeurer attaché aux valeurs de la Thora et des mitsvots nous donnent le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch-Likoutei Si'hot Vol XV- Si'ha IV-Paracha Vayichela'h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.